vendredi 19 février 2010

Swazzyland


J'ai souvent fantasmé d'aller à l'école du pot.

La mecque de la marijuana.

La série Étatsunienne Weeds est un petit miracle en soi.

Premièrement elle est tourné aux États-Unis, un pays où montrer le nipple d'un sein syliconné (à moins que ce ne soit "Silly-côné"?) une demie seconde à la télévision est une offense criminelle.

Weeds est une série télévisée américaine créée par (la géniale)Jenji Kohan. Cette remarquable auteure s'était fait les dents au préalable dans des séries comme The Fresh Prince of Bel-Air, Mad About You, Gilmore Girls, Will & Grace et Sex & The City.

Cette délcieuse série nous raconte l'histoire d'une jeune veuve, mère de deux garçons, confrontée à des difficultés financières à la suite du décès de son mari. Nancy Botwin, (excellente Marie Louise Parker dans le rôle de sa vie) entreprend de vendre du cannabis à ses voisins. Mais dans la petite ville d'Agrestic, banlieue californienne fictive et bourgeoise où elle vit, les apparences et le conformisme prévalent. Elle essaie tant bien que mal de s'en sortir, mais tout ne va pas pour le mieux, tant dans ses « affaires » que dans sa vie familiale avec ses deux fils, qui ne sont au départ pas au courant de la nouvelle activité de leur mère.

Rares sont le séries Étatsuniennes qui osent traiter avec légèreté des sujets comme le trafic de drogue, le cancer du sein, Israël, l'obésité chez les enfants, la débauche en marchant finement sur la mince ligne de la moralité.

La morale de toute façon c'est TOUJOURS celle des autres et cette série convient tout à fait à la construction de mon être.

Chaque épisode (d'une demie-heure: format idéal)se termine sur un grand rire "cannabissale" de ma part.

Un pré-adolescent bouche les tuyaux de la toilette parce qu'il a flushé ses bas dans lequel il a recolté l'apogée de ses masturbations. La scène de confrontation est hilarante. La scène d'explication de la masturtbation par le mononcle du pré-ado est encore meilleure. Il termine la leçon en lui lançant une banane en lui ordonnant de faire ses devoirs.

La trame sonore est aussi franchement agréable. Axée sur le folk elle mets entre autre en vedette dans le générique d'ouverture une vieille chanson du début du siècle Little Boxes interprétée durant la première saison par Malvina Reynolds. Une chanson vantant les vertus de la feuille de pot et de sa consommation bien entendu. À partir de la seconde saison, des artistes invités de (très) grand calibre chantent cette même chanson tour à tour d'un épisode à l'autre.

Elvis Costello, Death Cab For Cutie, Engelbert Humperdinck, les soeurs McGarrigle (En français s'il-vous-plait), Randy Newman, Angélique Kidjo, Donovan, Billy Bob Thornton, The Shins, Joan Baez, The Decemberist, Linkin Park, Pete Seeger y font tous leur tour de poste vocal.

Et Meital Dohan...quelle sensationelle belle femme...seulement dans 6 épisodes mais les 6 plus JOLIES épisodes depuis l'invention de la télévision.

Et vous savez quoi? Quand vient le temps de se trouver une fausse identité, le personnage principal devient Lacy Laplante avec de fausses cartes, Canadiennes...de Montréal, Québec... et un numéro d'assurance sociale du développement des ressources humaines du Canada...

On est si bons pour ses ricains.

Mais ils nous le rendent bien car cette série est un délice.

Vraiment.

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