mercredi 30 avril 2008

Utile sans rondelles


Je me suis toujours demandé pourquoi on interviewait les joueurs de hockey entre les périodes. Avant c'étais un peu compréhensible, nos héros étaient de rares francophones dans un océan anglophone et hostile, les joueurs s'exprimaient sans fioritures et on pouvait a la limite se retrouver en Rocket Richard, Serge Savard ou Guy Lafleur. Mais y a-t-il quelqu'un de nos jours qui se reconnait dans un gars qui gagne entre 1 et 5 millions? qui s'asbsente pour une grippe? qui vole des sacoches?

Heureusement certains anciens joueurs font mentir tous ceux qui prétendent que les joueurs de hockey ne sont que des brutes épaisses sans vocabulaire. Ne nous leurrons pas, la plupart le sont mais il y a quand meme quelque Steve Martins; docteur a la ville ou Joe Juneau ; ingénieur en aéronautique récemment honoré pour sa contribution au hockey scolaire de Kuujjuaq au Nord du Québec qui changent l'image que l'on pourrait se faire des hockeyeurs.


Tous deux sont aussi admirables sinon plus dans leur apres-carriere que lorsqu'ils bataillaient des rondelles pour l'amateur en soif de gladiateurs.


Alors que Al Gore, Leonardo DiCaprio, David Suzuki, Hubert Reeves, Laure Waridel et combien d'autres missionnaires de la terre nous rappellent que 'passer au vert' n'est pas une maladie mais plutot un remede, certains hockeyeurs, actifs et d'une autre époque s'intéressent intelligement a la chose a leur tour.


Les freres Niedermayer ont choisi l'an dernier la finale de la coupe Stanley, le moment ou toute les caméras sportives Nordiques sont braqués sur les joueurs de la LNH, pour se pointer ensemble a chaque match non seulement dans un véhicule hybride mais avec leur verre recyclable de café bien en évidence.


Andrew Ference, défenseur des Bruins de Boston, est porte-parole (en collaboration avec la fondation du docteur David Suzuki) du projet Carbon Neutral (http://www.carbonneutral.com/). Cette iniative a le noble projet de rassembler les plus riches (les joueurs de hockey) et de les faire payer un certain montant selon leur consommation de carbone durant une saison de hockey. L'argent récolté est ensuite remis a des projets en développement au Madagscar, en Inde et en Indonésie la ou la qualité de l'air est la plus terrible au monde. D'une certaine facon les hockeyeurs, continuellement en avion, tentent de faire contrepoids aux émissions de gaz auxquels ils contribuent eux-meme. De plus, Ference se rend a tous les matchs locaux des Bruins sur un gros vélo des années 50 peu importe les conditions météo de Boston.


Enfin Mike Richter se joint aussi au groupe de néo-vert. Ancien gardien des Rangers de New York, gagnant de la coupe Stanley en 1994, qui a remisé ses patins 9 ans plus tard; moins d'un an apres avoir joué son dernier match dans la ligue nationale il entrait a la prestigieuse Université Yale d'ou il graduera en 2007 en Éthique, Politique & Économie .

Le voila qu'il réapparait comme porte parole de Environmental Capital Partners (http://www.ecpcapital.com/) organisme qui fournit du financement a des compagnies exclusivement orientée vers un meilleur environnement. L'histoire ne dit toutefois pas ce que Richter a fait de la moto qui lui avait été remise en tant que joueur le plus utile du 45eme match des étoiles de la LNH...


Voila de brillants modeles fort honorables, des gars qui font oublier l'héritage visuel et intellectuel que nous as légué Jonathan Roy et son crétin de paternel.


Voila un vrai sujet a débattre autre que l'utilisation d'un gardien pluto qu'un autre.


mardi 29 avril 2008

Ces grands enfants qui le resteront tout le temps


Carbo est frustré.
Bruno Fortier est insulté.
Ma journée au travail s'est éternisée.
Fait frette.
Je tente de me trouver une motivation a faire partie du "..worst times this company have ever been in 15 years..." parce que demain matin je me releve encore du divan du sous-sol, constate encore que je n'ai pas asez dormi et doit retourner a l'abbatoir.

En fin de journée, quand je passe chez une éducatrice de mon fils pour une commission que je lui avait promise, je découvre qu'en plus des ti-mousses duquel elle s'occupe 5 jours sur 7 il y a aussi cette jeune fille...grande...mais trop petite...ce sont ses yeux qui...oh!...elle est trysomique! Puis soudain une grande silhouette de plus de 6 pieds. John, avec un fort accent anglophone qui me parle du numéro 27 des Canadiens suivi d'André, un peu rond, timide et qui adore Carey Price. Tout le monde sourit meme si personne ne se raconte de blagues, meme si personne ne se connait. Je comprend rapidement que mon éducatrice préférée est aussi une famille d'accueil pour quelques adorables trysomiques ou enfin des gens moins chanceux dont l'évolution mentale n'a pas suivi l'évolution physique. Je suis crevé par une journée cruellement abrutissante (et salement trop longue plus de 12 heures au bureau c'est un crime!)mais je réalise que cette sainte travaille littérallement tout le temps. A l'école de mon fils comme a la maison. Je découvre qu'ils sont 5 comme ca chez eux...CINQ!

Cinq grands enfants prisonniers de corps d'adultes. Des enfants dont le cerveau ne progressera plus, ou peu. En tout cas pas au meme rhtyme que les autres. De brave créatures qui n'ont pas a faire face au meme traffic que nous autres dans une journée. Leur traffic a eux il est par en dedans. Je les adore eux. Quand je les croise je deviens mous dans les genoux. Je m'attendris comme Martin Matte devant ses petits chats. J'adore encore plus ceux qui s'en occupe. Des anges, des vrais en chair et en os. Mes petits problemes personels s'effacent et n'ont l'air de rien.

Je pense au resplendissant Pascal Duquenne dans Le Huitieme Jour, a Jules-le-Maginfique, a Richard Latendresse mais on me dit que Richard Latendresse n'a pas de retard mental réel, il parle vraiment comme ca avec ses mains tout le temps.
Ma journée pleine de nuages se termine ensoleillée.

Parce que peu importe l'intensité de mes journées, cette intensité n'atteindra jamais les tourments intérieurs de ses merveilleux petits coeurs.

lundi 28 avril 2008

Vie et Mort du joggeur d'extérieur















Dimanche matin 7h15.

Mais pourquoi moi, suis-je debout donc?

Ah oui cette foutue course.


Au travail, 3 matins par semaine je cours 30 minutes sur le tapis roulant du gymnase avant de commencer ma journée. (Un des rares avantages a travailler dans une compagnie de 400 employés )Le but est de faire fondre progressivement les masses de gras sur ma personne. J'ai du chemin à faire mais j'ai quand même perdu 12 livres (je pars de loin). A force de toujours trainer sur le tapis roulant du gymnase, j'ai été recruté par l'instructeur du gym pour relever le défi d'entreprise "Parce qu'il manque quelqu'un pour le 2KM ..." Je connais bien ceux qui faisaient le 1KM, 5KM et 10KM puisque je joue au hockey avec eux la semaine. Même si je n'en avais pas du tout envie je m'inscris par solidarité puisque c'est la seule distance qui manque dans ce relais et semblerait que je cours déjà 15 KM par semaine, (5 par matin sur le tapis roulant).


2 ne seront donc pas mortel.

Je suis un homme en couple avec la même femme depuis plus de 15 ans j'ai donc appris à écouter avec selection. Des fois je selectionne mal...Mon cerveau a inventé "relais" même si le mot n'a jamais été prononcé. Je serai donc non seulement seul pour courir le 2KM mais le premier à le faire à 9h20 au nom de mon entreprise. Je me déguise aux couleurs de ma job. Le cerveau encore au ralenti j'enfile mon gilet en peau de badaboum qui pèsera bientôt 2 tonnes avec la pluie qui s'affale sur nos têtes.
Rendu sur place je suis heureux de constater que nous sommes des centaines. J'ai eu soudainement peur en m'y rendant que nous ne soyions que 4 par course et que la seule place du podium innocupée soit pour moi. Il est donc assez facile de passez innaperçu dans cette foule. Je suis toutefois tout de suite remarqué par une collègue de bureau.

Collègue: "Hey Jones you doin' the corporate run?"
Moi: "Hey Sandy you' workin today?"
Collègue:"Yeah I'm just taking the inscriptions for the schools and stuff but I'm through by lunch. Which one do you do?"
Moi:"2K"
Collègue: "That's good...you' a runner?"
Moi: "...Only when the police chases me which should be all the time..."
Collègue: "Ha ha just pretend there's a cop behind you... Good luck!"

Je vais m'installer un peu plus loin dans la foule d'hommes en collants. Certains hommes ont même l'air maquillé tellement tout est agencé. Je me sens pas tellement coloré dans cette foule fluo. Il y a les hotesses qui, pour se faire reconnaitre, ont eu la drôle d'idée d'enfiler une bobette de costume de bain par dessus leur pantalon. C'est horrible mais à force d'entendre "va demander à la fille en bobette rouge... la fille en bobette noire" 6 ou 7 fois autour de soi, ça ajoute un caractère libidineux à la matinée, libido aussitôt éteinte par tous ses boomers mâles en collants.
Mon départ est à 9h20 je m'installe au grand froid et sous la grosse pluie dans la 4ème ou 5ème ligne du départ. On doit être 200 je sais pas trop je ne regarde qu'en avant car je ne sais pas c'est combien 2KM et je me demande si on nous dira quand arrêter et où aller? Ce pourrait-il que ce soit déjà fini à la lumière là-bas? Le nain tamoul de Gerald Tremblay, M.De Souza et l'ancienne journaliste de Radio-Canada , Christine Saint-Pierre donnent le départ.
Je double une tralée d'étudiants par le côté et découvre que non seulement il fait plus que froid mais aussi que mes poumons scillent et que mon dos me supplie de cesser de varloper mon obésité de gauche à droite. Comme nous sommes les premiers à courir de la journée nous souffrons du mauvais aiguillage organisationel et personne n'aura d'eau pendant la course car la table avec l'eau a été installée bêtement 100 mètres passé le départ. Pas grave au dessus de nos têtes c'est le déluge. T'as soif? penche la tête par en arrièe Ouch! ce dos... Je sens que c'est beaucoup plus difficile que prévu, surtout après avoir réalisé que 2KM c'est beaucoup plus loin que passé la lumière... Tout ceux que j'avais doublé me ratrapent, voire me dépassent. Ça ne me choque pas il sont jeunes et sveltes, je suis vieux et gras. Quelques culs féminins drôlement bien moulés me donnent l'énergie de les rejoindre. Je souffre mais je terminerai cette course. Même si le terrible ado aux jeans dans les genoux qui marchait tantôt viens de me dépasser à la course et ce sans perdre son jean. Je termine au son de mon nom...on annonce apparement que je traverse la ligne...je ne sais pas, tout mon corps me dit que je suis mort et dans la douleur... Cette voix serait-elle celle de Saint-Pierre? Je croise un gars de mon équipe il me félicite d'être en vie, se rit de mon état de putréfaction et quitte en trottinant pour le 5 KM. Il est en collant et fluorescent lui aussi. Je suis détrempé, lourd, épuisé. Pas fluo, plutôt pâle.

Je nage jusqu'à la voiture (car là il pleut des clous).
Puisque mon corps me fait découvrir des douleurs nouvelles, pour exorciser le tout, je pars me chercher des plaisirs connus et vais m'acheter un disque et deux bandes dessinées.

Aujourd'hui j'ai les deux cuisses dures comme du béton et je craque chaque fois que je tente de me lever. Je savais même pas combien j'avaii fait et comment je m'étais classé. M'en fout 'veut juste maigrir. Faisait juste dépanner.

Un collègue m'a appellé tantôt pour me dire que l'on a gagné le défi corporatif.
Kossa donne? sais pas! mais la compagnie a gagné
Ai fini 90ème sur 142.
9:42.
Je le sais maintenant.
On a gagné un foursome dans un club de Golf.

Comme je n'ai pas encore 65 ans j'ai offert le foursome a mon grand-pere.
Ai-je maigri? J'espère.
Le referais-je?

Rien de moins sur.


dimanche 27 avril 2008

Stupeurs & Tremblements face a Annie Carotte


J'écris avec horreur et dégoût. Quelque chose me chicotait depuis longtemps.Quelque chose qui semblait défier les lois de la science. Je m'étais trouvé une excuse pour aller chez Archambault Musique & Livres afin de jeter passivement mes yeux sur la poitrine d'une nouvelle employée(poitrine qui défie aussi les lois de la science!)et laisser couler un filet de bave de ma bouche béate en faisant semblant de chercher une livre d'Émile Zola dans les livres jeunesse quand soudainement je vis Annie Grenier qui gagne aussi sa vie auprès des petits(et dans l'imaginaire fantasmique des papas dont la vie sexuelle s'est éteinte)sous le pseudonyme de Annie Brocoli. Je n'en croyais pas mes yeux... CETTE FEMME EST BEL ET BIEN ORANGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ORANGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Criez tous avec moi: ORANGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!(maintenant excusez-vous auprès de vos collègues au bureau et tentez d'avoir l'air sain d'esprit).


Croisement improbable entre une Sunkist et un Auralien sur la planète barbecue cette squelettique jeune femme à quand même des yeux d'un bleu/vert époustoufflants qui nous donnent envie d'y plonger. Le cancer n'avait pas ses yeux là dans mon imagination d'enfant. Quel choc ! C'est Brocoli pas Carotte merde!!!!!!Des plans pour que mes enfants ne mangent plus jamais de légumes de leurs vies! On ne peut que se demander comment fait-elle pour se regarder dans le miroir sans s'émouvoir elle-même.Personne ne lui parle dans son entourage?

En fait non, je comprend pourquoi elle se met de la sauce HP aux prunes un peu partout dans la face. Pour que l'on remarque encore plus ses yeux magiques(et que l'on oubli ses mains blanches!!!). Annie Grenier c'est le contraire de Micheal Jackson.

À partir de maintenant je vais me badigeonner régulièrement l'été de lotion ANTI-Bronzage. Ça fait trop peur.

samedi 26 avril 2008

Une étrange envie de Kansas City

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En 1980, alors que je n'étais vieux que de 8 printemps, je passais certains samedi a écouter le baseball du Samedi. Un maigre Jean-Paul Chartrand et un chauve Pierre Ladouceur commentais en studio (de Montréal) des matchs 100% sans importance, tel les White Sox de Chicago vs les Mariners de Seattle. Souvent apres et meme pendant ses interminables matchs de samedi apres-midi je prenais ma mitaine et une balle de tennis et j'allais jouer mes propres matchs avec le mur de la maison.

C'est lors d'un de ses samedis que j'ai découvert un stade que je trouvais ravissant: le stade des Royals de Kansas City. Par-dessus la cloture du champs centre il y avait (et il y a toujours je crois) une colline de verdure avec une charmante chute sur le coté. De plus les Royals avaient une excellente équipe avec Willie Wilson, Dan Quisenberry mais surtout George Brett, le terrible joueur de troisieme gout qui m'avait fait choisir cette position lorsque je voulus jouer moi-meme.

De ma bourgade de Québec, avec le son étouffé d'une émission achetée aux États-Unis mais commentée de Montréal, il y a avais presque quelque chose d'exotique dans ses samedis trop chauds d'été ou il semblait faire encore pas mal plus chaud la-bas.

Je ne suis pas un énorme fan de baseball mais avec le temps j'ai toujours gardé un soft spot pour cette équipe.

C'étais mon premier contact avec Kansas City.

En vieillissant j'ai aussi développé une tres forte attirance pour le Jazz.


Un cocktail de Woody Allen, Charlie Bown et Sesame Street m'aura probablement placé sur cette route. Quand j'ai découvert que Count Basie, Coleman Hawkins, Hot Lips Page, Charlie Parker, Ben Webster, Lester Young étais tous issus de Kansas City ou encore avait fait fleurir le style du Kansas City Jazz qui marquait les années 20 et qui devait définir les tangentes auditives des prochaines décénnies de Jazz, j'ai eu un nouveau coup de coeur pour une ville que je n'avais visité.

Peut-etre meme que je ne la visisterai jamais. Trop au Sud, trop redneck le Missouri, je risquerais d'etre fortement décu. Aussi bien garder l'image de ville chaude et langoureuse, feutrée de jazz intacte dans ma tete. Gardez l'exotisme et le baroque hors de portée pour mieux tenter de le saisir.
L'an dernier, m'interressant pour la premiere fois au football de la NFL, lorsqu'est venu le temps de me choisir un club 'préféré' comme je ne connaissais rien a rien au football j'ai spontanément choisi les Chiefs de Kansas City...bon allez riez, pourris fussent-ils (mais leurs cheerleaders!!!!) j'ai bien dit que je connaissais rien a rien au football...
Par ce samedi chaud et langoureux sur Montréal, j'ai mis Art Blakey dans mes oreilles et j'ai eu une petite pensée...pour Kansas City, Missouri.




vendredi 25 avril 2008

Les Envahisseurs


Que de putasseries...


J'ai croisé ce matin aux aurores un autobus de la STM complètement enveloppée de blanc et peinturée aux couleurs d'un agent immobilier connu. La face de deux madames étais aussi peinturée par dessus l'autobus. Faut comprendre que tout ça est peinturé à même les vitres de l'étobus as well.

K
Liss

Si je prenais encore le bus j'aurais refusé d'y embarquer. Vais d'ailleurs bientot m'y remettre au bus parce que le prix de l'essence est d'une véritable betise et je ne peux encourager ces énormités.


Mais revenons aux envahisseurs.

Je comprends que l'agent immobilier ait allongé de gros sous pour ça mais calever c'est quand même aussi mon droit de consommateur que de regarder au travers de la fenêtre pour voir dehors et non au travers du regard de madame Chose, agent immobilier. De toute façon la carte de bus est aux couleurs de la STM pas de l'agent immobilier...Je porterais pas un gilet des Canucks dans une pratique si je jouais pour les Rangers christ!


J'ai tu évoqué tous les saints?

Ce sont ces chars là qu'il faille mettre en feu au Centre-Ville pas les chars de police!!

à plat-ventrisme capitaliste...

Rarement vu plus pute.

jeudi 24 avril 2008

JLM


Let's talk Jean-Luc Mongrain.

J'ai toujours perçu JLM comme étant le jappeux du pauvre. Pas le pauvre au sens financier mais le pauvre au niveau intellectuel. Le pauvre de tempéramment. Pas ma tasse de thé du tout mais y a tout de même un large pan de société qui a besoin du coup de pied moral que JLM pouvait donner de temps à autre. Il avait donc peut-être son utilité.

Toutefois JLM reste à mon avis à la télé ce que, le journal de Montréal est à l'info. Du fuel à indignation pas tout le temps justifié. Ça ne m'étonnerais pas du tout que le JDM le recrute d'ailleurs. Le problème c'est que toute la recette de JLM se trouve dans la livraison de la nouvelle. La "performance" quand il dit "QUAND EST-CE QUE CODERRE VA COMPRENDRE QUE LE MONDE...etc..." et dans l'écrit ça ça passe moins bien.

Sa niche étais donc quand même bien trouvée chez TQS.

Il y a une dizaine d'années dans l'intro de ses nouvelles, si j'avais eu une once de respect pour le bonhomme le tout s'est évaporé comme un post-it quitte un bureau suite à une brise de vent. Pour une petite scène dans son générique d'ouverture. Une scène pénible. Déjà que c'est toujours un peu ridicule de nous montrer des images d'un journaliste qui pointe à gauche et à droite où qui semble donner des conseils(des ordres?) à des recherchistes, mais là TQS avait mis le paquet. Dans la scène la plus grotesque que j'ai pu voir à la télé dans un générique de bulletin de nouvelles télévisées on pouvait voir (entrecoupé d'images de JLM qui pointe à gauche et à droite comme un commissaire de police) Mongrain marchant dans la rue avec des collègues tranquillement quand soudainement tout le monde se tire par terre sur le trottoir comme si une bombe sautait au Centre-Ville...

(...)

POUR VRAI!!!

J'ai écouté son générique d'ouverture pendant une semaine pour m'assurer que je ne révais pas à l'époque.

Digne de Geraldo Rivera qui met en scène un "moment de guerre" en Irak ou Denise Bombardier qui met des fraises sur le col d'un invité pour faire croire à du sang lorsque ce dernier est attaqué à l'entrée d'un réseau de télé 10 minutes avant une entrevue.

Bref pour revenir à JLM, y a aussi eu un documentaire (très certainement produit par sa propre boite de production) sur JLM lui même appelé grossièrement quelquechose comme "Le Cowboy Solitaire" Jean-Luc Mongrain :L'homme.

Do-cul où on le voit dans son quotidien sur son ranch se faisant croire ben des affaires sur lui-même...

Et là hier avec l'annonce des coupures à TQS. Des images de journalistes assez en christ qui quittent les bureaux fuyant les caméras...UN SEUL qui fait le contraire, fait un grand détour pour rattraper des journalistes de Radio-Can ou TVA qui les attendais (mais qui étais trop poches pour ratrapper JLM à temps); va les voir et fait des grands gestes des mains comme pour dire "pas de commentaires" et quitte le lieux s'assurant bien qu'on l'a vu et que la caméra filmait.

Tellement content de voir qu'on s'intéresse à lui...

Go home, cowboy.
Sip a coffee.

lundi 21 avril 2008

Plongeon

Alors voila, J'ai fais tuer mon chat homosexuel samedi matin. Une vieille croute de 16 ans.
J'en ai été ému et endeuillé comme je n'aurais jamais cru l'être. Pas encore remis complètement j'ai ensuite été assommé par le match des Canadiens en soirée. Mon dimanche fut si misérable et les lundis le sont toujours alors je me suis dit pourquoi déprimer et pourquoi ne pas plutôt mettre au monde mon premier blogue. Plongeons! Je ne sais encore rien de ce que veux dire "Blogosphère" j'y plante un pied assuré comme Neil Armstrong sur la lune il y a 40 ans. Ce blogue sera politiquement incorrect, journal intime, fiction, essai, confessionnal, chronique du meilleur et du pire, récits, cas vécu, cas de cul, observations lucides, naives, effrontées, baveuses, candides, hybrides,Insolentes; coup de gueule, exutoire, outil pour travailler quotidiennement le muscle de l'écriture, propos opiniâtres, discriminatoires pour certains, justiciers pour d'autres, plein d'humeurs, d'odeurs, de passion, de rage mais sans publicité aucune, l'ennemi ultime de ma vie. Bienvenue ici. Aucun Achat Requis.