jeudi 31 juillet 2008

Potentiel Meilleur Ailleurs


Lester Burnham ne voulait plus de cette vie.

Cette banlieue où on arrosait les entrées, ces maisons en plastique aux piscines bleues ou tout semble si parfait.

Plus c’étais parfait en surface plus était louche ce qui se déroulait derrière chaque porte de jumelé.

La part d’ombre se dessinait dans chaque belle robe griffée des Italiennes du quartier.

« What do you all day at home ?”
“I’m a stay at home mom”
“what does your hubby do?”
“Hmm…import export?”

Oui bien sur…

Lester Burnham ne voulait plus de son environnement de travail non plus.
Un passage à la cafétéria où il avait surpris des « petits boss » apprendre à devenir des « grands boss » en se voilant les yeux et en se faisant guider par un confrère l’avait estomaqué une fois de plus. Une parade d’aveugle ! Combien de fois pouvait-on aussi justement au sein de la même compagnie en illustrer son déroulement quotidien. L’autre lundi c’était le leader d’une réunion qui disait : « en sortant de ce meeting aller me créer ce que ceci vous inspire » et qui avait vu trois confrères se rendre à la toilette en même temps et aujourd’hui ça.
La couleur pastel ne l’avait jamais bien servi mais le beige l’irritais encore plus. Lester était un chat qui se battait avec le diable tout les jours depuis qu’il avait quitté les bancs d’Université. Un crazy cool kat noyé dans la mer verte du commerce de détail. Un crazy cool kat incapable de jouer de son sax dans un jazz mal improvisé. Mais improvisé ça c’est certain. Chaque jour il rêvait d’entrer au bureau et de donner sa démission. La vie est ailleurs et il le savait depuis toujours.

SA vie est ailleurs.

Pour tromper l’ennui de ses banlieuseries il choisit un soir de casser la croûte en ville dans le but avoué de changer de métier. Mais âgé comme il l’était il se trouva quelque peu pathétique de vouloir donner à ses aspirations un xème coup de barre. Avait-t-il encore la force de se réimplanter tout entier vers un potentiel meilleur ailleurs? N’y-a-t-il pas toujours un potentiel meilleur ailleurs de toute façon ? N’est-ce pas la nature du mot potentiel ? mot horrible plein de promesse rarement tenues. Ne se donnais-t-il pas simplement rendez-vous avec les prochaines raisons de son découragement ? Étais-ce bien de lourds nuages noirs au dessus de sa tête prêt à exploser? Pourquoi restait-il sur la terrasse de ce bar quand même malgré les menaces d’averses ?
Entre une bière et une ondée de pluie Lester a plongé le yeux dans les siens.

Il y a lu toute l’intelligence de sa jeunesse et un peu de désespoir aussi.

Il a mentalement réévalué les lois du désir et les lois de l’amour.

Chaque fois qu’il soupesait ses deux variables il arrivait à des conclusions différentes.

Il s’est aussi rappelé qu’une loi est toujours plus agréable à enfreindre qu’à suivre.

N’avait-il pas été un modèle à l’école ?
Un modèle de professionnalisme au travail ?
N’avait-il pas simplement envie de fumer du pot au miel là, à découvert, sous la pluie battante, sous l’abri qui les protégeait ?

Let’s make love and listen to death from above

L’effet n’aurais pas pu être plus planant que celui que ce regard noisette produisais déjà sur lui. Une fois le bitume bien mouillé il en foulera le sol pour retourner à son carosse.

Amoureux de la ville qu’il laissera derrière.
Désireux de celle qu’il laissera derrière.
Le chat battera le diable encore ce soir.

Toujours malgré les promesses d’un potentiel meilleur ailleurs.

Promesses qui sont toujours autant de mirages dans les crises de la quarantaine.

Lester Burnham avait l’impression d’être dans le coma depuis 20 ans et venait peut-être de se réveiller.

“Don’t worry… you will someday

Maria qui cri


N'existe-t-il pas une simple règle de fairplay qui empêche un adversaire sportif d'utiliser de tactiques déloyales lors d'un évènement sportif?

Comme Maria Sharapova qui hurle à chaque fois qu'elle touche la balle au tennis?

Hier soir, crevé d'une dernière semaine de mongol avant les vacances mais déterminé à vouloir finir mon livre je me suis enfermé dans le sous-sol pour compléter ma tâche en paix.
En toile de fond j'avais le match Sharapova/Domachowska qui se jouais sur la télé. Ce ne fût pas long que le livre m'est tombé des mains. Premièrement les deux athlètes offraient non seulement de bons échanges mais elles étaient en plus toute deux très jolies à regarder.
Mais Maria...

TOUS les échanges de balles que Sharapova effectue sont accompagnés par un hurlement qui se rapproche franchement d'un cri de jouissance. Lors des Internationaux de Rolland Garros son adversaire Boringfina a tenté d'ironiser sur son cri en lui renvoyant pratiquement le même cri. La foule Française en avait assez d'entendre Sharapova hurler et le lui a fait sentir. Ceci n'a pas arrêté Sharapova qui en a remis (comme vous le verrez plus bas). Les Français ont alors choisi de faire les guignols et ont fait la vague. Chose plutôt rare, voire inexistante, dans le public généralement discret du tennis. On peut clairement lire sur les lèvres de Sharapova un "assholes" lorsqu'elle attend pour faire son service pendant que l'arbitre demande au public de se calmer. http://www.youtube.com/watch?v=YRMsJh0zqCE&feature=related

Peut-on en vouloir aux français d'avoir déraillé et d'user d'une tactique tout aussi déloyale que la sienne pour déconcentrer l'adversaire? Sharapova lors des entrainements ne crie pas et fais pourtant les mêmes mouvements répétitifs. Si c'est si forçant elle devrait crier perpétuellement non? Quand elle perd ou tire de l'arrière elle oublie aussi de crier. Parce que sa concentration est toute ailleurs. Elle doit remonter la pente et oublie ses tics. Ceci prouve que c'est effectivement une tactique. Tactique qui viserais à non seulement intimider l'adversaire mais surtout à l'empêcher d'entendre la balle frapper sa raquette lors du service ou de l'échange. Cherchant donc à forcer l'adversaire à perdre une fraction de seconde dans son temps de réaction.

Fractions de secondes capitales en plein tournoi.

Si un obèse se penche pour attacher son lacet ou monte plusieurs marches d'escalier on s'attend à ce qu'il gémisse un peu. Mais une athlète en pleine action? Une splendide créature en jupette en plus? Ça suggère un tout autre type d'action.

C'est pas du tout désagréable pour le spectateur mâle et ça doit remplir un stade d'un nouveau public sans problème. Mais est-ce vraiment digne d'un athlète honnête?

Tiens en fouillant un peu j'ai trouvé la règle 36 dans les codes du tennis:
"36. Grunting. A player should avoid grunting and making other loudnoises. Grunting and other loud noises may bother not only opponents but also players on adjacent courts. In an extreme case, an opponent or a playeron an adjacent court may seek the assistance of the Referee or a RovingUmpire. The Referee or official may treat grunting and the making of loudnoises as a hindrance. Depending upon the circumstance, this could result in a let or loss of point"

Visiblement ceci ne s'applique pas partout. Sinon pas du tout.






mercredi 30 juillet 2008

La revanche des stations de ski

Il y a un mot clé dans les prévisions météorologiques.


Le mot "prévision".


C'est comme ici au travail quand on me demande quand arrive un produit X "exactement". Je ne peux que donner un ETA c'est-à-dire un Estimate Time of Arrival.

Le E de ETA rend le "exactement" caduque. Temps d'arrivé ÉSTIMÉ.

Donc relatif, imprécis, variable et incertain.

à peu près.

Voilà pourquoi je n'écoute pratiquement jamais les conditions météos. Voilà aussi pourquoi on y glisse souvent la petite "cute" qui ne réfléchira que très peu sur ce qu'elle rapporte comme infos. On leur a bien trouvé quelques mots qui font plus sérieux comme "système dépressionnaire" ou "front froid" mais c'est surtout pour donner un peu de substance à du n'importe quoi. Ce ne sont que des "prévisions". Un "aperçu de ce qui pourrait nous guetter d'ici demain" Ça a autant de valeur qu'un commentateur sportif qui dirait tous les soirs ses prévisions sportives pour les matchs en soirée. On s'en moquerais un peu avec le temps.

On verra ben comme qui dirait. Donne nous ton idée mais ça ne restera qu'une vague impression.

Il a plu 26 des 30 jours de Juin et 16 des 28 de juillet.

O.K. no big deal. Mon jardin n'a jamais été aussi beau. Mon gazon aussi. Mes tomates sont non seulement délicieuses mais innombrables. On peut cette année se permettre de laisser des pucerons bouffer un plant au complet on en a deux autres qui font de l'overstock.


Les terrains de golf et les parcs thématiques se plaignent d'une baisse de 15% dans leur revenus cet été. Les stations de ski comprennent très bien leur tourment. Ils vivent ceci une saison sur trois. Eux qui viennent de connaitre une saison de rêve prennent leur revanche dans un juste retour du balancier.

Les météorologues prédisent un peu de tout dans une même journée. C'est pas mal ce que nous avons de toute façon. Comme hier, du soleil, de la grosse chaleur étouffante avec une violente attaque de pluie d'une quinzaine de minute. Mais dans leurs prévisions il y a toujours le mot "possibilités".

Comme dans la phrase "il y a des possibilités que je puisse avoir un congé demain"

Que retenons nous de cette phrase?

Peut-être aura-t-il congé, peut-être que non mais ça fait surtout naitre plein de questions.

Qu'est-ce qui fera que tu auras congé ou non?

As-tu de bonnes chances ou faut pas compter là-dessus?
C'est comme ça qu'il faudrait comprendre la météo. Vaguement. Sans réèlles attentes. Avec encore du doute et des questions en tête.

Pas en embrassant les promesses que les prévisions peuvent laisser entrevoir. (Entrevoir: autre verbe hautement utlisé en météo et pas mal impréçis)

Trop s'accoter sur les promesses nous donne toutes les chances d'être déçu tout le temps.

Cet été donne tant de conversations sur la météo, conversations habituellement sorties dans les pires moments d'ennuis entre deux invididus.

Cet été donne le feu vert à toute ses conversations qui n'ont besoin que d'un nez pointé vers le ciel pour prendre leur élan.

Chill, l'été c'est dans la tête.




Brigate Rosse


Les Brigades rouges sont un groupe terroriste d'extrème gauche Italienne, actif principalement pendant les années de plomb. Pratiquant ce qu'ils appellent la « propagande par le fait », les différents groupes ayant utilisé l'appellation « Brigades rouges » ont été poursuivis et condamnés à diverses époques par les autorités italiennes. Les opérations des Brigades rouges ont fait au total 415 morts au cours de quelque 15 000 attentats dans les années 1969-1988.

L'équivalent d'un FLQ ou d'un OLP. La même immaturité politique et les mêmes objectifs imprécis qui sont plus souvent un affront des aurorités en place qu'un groupe avec de réèlles revendications.

L'organisation terroriste italienne fondée en 1970 par Renato Curcio et Alberto Franceschinni ont dès le début et ce jusqu'à ce jour principalement opéré avec ce qu'ils appellent une "stratégie de tension" . C'est-à-dire tenter de créer la pnaique dans la population pour forcer les gouvernements en place à agir mais idéalement à paniquer eux aussi et à tomber sous la pression.

Le parti d'extrême gauche a dérapé rapidement dans la complaisance violente. En 1978 ils ont enlevé le très aimé Président du parti de la démocratie Chrétienne Aldo Moro (photo plus haut)et suite au refus du parlement Italien de l'époque de négocier quoi que ce soit avec eux, ils ont choisit d'assassiner d'une balle dans la nuque le diplomate Italien. Les Brigades Rouges ont appellé ce meurtre de « conclusion d'une bataille ». On a retrouvé le corps de Moro dans le coffre d'une voiture abandonnée.

Ça ne vous rapelle pas Pierrre Laporte tout ça?

C'est à ce moment que les Brigades rouges sont dénoncées par la totalité de la classe politique italienne et apparaissent comme définitivement isolées. Le monde syndical italien les condamne, notamment à la suite de l'assassinat du syndicaliste Guido Rossa, qui avait dénoncé un travailleur coupable d'avoir distribué des tracts des Brigades rouges.

Au cours des années 80, de nombreux membres des Brigades rouges et d'autres groupes terroristes ont pu se réfugier en France en vertu de ce qu'il est convenu d'appeler la « doctrine Mitterrand » : sous réserve de ne pas se servir de leur refuge en France comme base arrière pour des actions violentes, ils avaient la garantie de ne pas être extradés. Cette doctrine ne concernait pas néanmoins les personnes coupables de crimes de sang.

Marina Petrella, 54 ans, a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, à Rome en 1981, ainsi que pour séquestration d'un magistrat, vol avec arme et attentats. Elle est présentement réfugiée en france mais les crimes dont elle est accusée sont effectivement des crimes de sang. Nicolas Sarkozy a affirmé début juillet que Petrella serait extradée en Italie pour y être jugée par la justice Italienne. Mais voilà qu'un mouvement de sympathie s'est créé afin de la garder en France et de demander un "repenti" alors qu'elle vit apparemement une vie exemplaire depuis 27 ans.


Parmi ses gens qui s'opposent à son extradition, l'actrice Valeria Bruni-Tedeschi.
Qui est aussi la soeur de Carla...

Donc la belle-soeur de Nico...

Famillia or justicia Nico?

Rencontre de famille houleuse en perspective...














mardi 29 juillet 2008

400 noms qui ont fait la ville de Québec

(à la mémoire de Samuel Tremblay)
Pour le meilleur et pour le pire.

Jacques Cartier, Jean François De Laroque De Roberval, Donnacona, Chauvin de Tonnetuit, Samuel de Champlain, Jean Duval, Pierre Dugua De Mons, Louis-Hector De Callière, Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, Intendant Champigny, Victor Levasseur, Marc Lescarbot, William Phips, Sebastien Le Preste de Vauban, Louis De Buade, Louis de Frontenac, Josué Boisberthelot De Beaucours, Marie-Madeleine de Chauvigny de la Peltrie dite Marie de L'incarnation, Monseigneur François de Montmorency dit de Laval, Elias Walker Durnford, Frederick Hamilton Temple Blackwood dit Lord Dufferin, Louis Hébert, Marie Rollet, Louis Jolliet, Jean Bourdon, Jean Beauvais, Marie Guyard, Nicolas Gaudry, Louis d'Ailleboust de Coulonge, Madeleine de Chavigny, Jean de Lauzon, Jean Le Sueur dit Monsieur de Saint-Sauveur, René Robineau, Jean Madry, Charles Legardeur de Tilly, Claude Dablon, Charles Garnier, René Goupil, Isaac Jogues, Jean de la Lande, Noël Chabanel, Antoine Daniel, Jacques Marquette, Paul Le jeune, Gabriel Lalemant, Jean De Brébeuf, Paul Ragueneau, Charles-Honoré Laverdière, Jean Talon, Alexandre Prouville de Tracy, Marie-Barbe de Boulogne, Claude Baillif, Monseigneur de Saint-Vallier, Michel Sarrazin, Jean-Eustache Lanouiller de Boisclerc , François Daine.

Benedict Arnold, James Wolfe, Louis-Joseph Marquis de Montcalm, Louis-Antoine de Bougainville, Louis Du Pont Duchambon de Vergor, Sir Charles Saunders, Jean-Baptiste-Nicolas-Roch de Ramezay, Charles Aubert De la Chesnaye, Alexander Fraser, James Murray, John William Woolsey , Pierre Guillot, René-Edouard Caron, François-Xavier Garneau, Marie-Antoinette Léocadie D'Estimauville, George Holmes, Roch De Montpellier, Étienne Chartier, Docteur Robert Nelson, Theodore-Frederick Molt, George O'Kill Stuart, Ulric Joseph Tessier, Charles Alleyn, Joseph Morin, Adolphe Guillet dit Tourangeau, John Lemesurier, Owen Murphy, Arthur Buies, Robert Chambers, William Griffith, Jean-Docile Brousseau, Pierre Garneau, Adolphe Caron, Andrew Thompson, Joseph Bell Forsyth, William Sharples, François Langelier, Elzéar Bédard, Eugene Vadeboncoeur, Louis-Elzéar Taschereau.

George-Élie Amyot, Fred Desmarais, Jules-Joseph Tascherau-Frémont, Ernest Pacaud, Charles Fitzpatrick, George Bhérer, Ulric Barthe, Sebastien Siné, David Ouellet, Marc-Antoine Canaq-Marquis, Joseph-François Perreault, Jean-Baptiste Antoine Ferland, Marie Marguerite D'Youville, Pierre-Joseph Marie Chaumonot, Noël Brulart de Sillery, Enemond Massé, Henry-Raymond Casgrain, Narcisse-Fortunat Belleau, François Gaston de Lévis, Marie-Josephte Corriveau, Cyril Duquet, Clément Gosselin, Richard Montgomery, Issac Brock, Docteur George Douglas, Jeremiah Gallagher, Bruce Price, George-Etienne Cartier, Étienne Parent, Elzéar-Alexandre Tachereau, Pierre-Joseph Olivier Chauveau, Marc-Aurèle Plamondon, Pierre-Gabriel Huot, Antoine-Aimé Dorion, Jean-Baptiste Eric Dorion, Jules-Adolphe Poisson, John Jones Ross, Edmond Lemoine, Adjutor Rivard, Edmund James Flynn, Joseph Fecteau, Joseph Lavergne, Lawrence John Cannon, François-Xavier Lemieux, Narcisse-Henri-Édouard Faucher de Saint-Maurice, Charles Baillargé, Adolphe-Basile Routhier, Alexis Lapointe, Ernest Gagnon, Henri Gustave Joly de Lotbinière, Joseph Edouard Cauchon.

Augustin Côté, Walter S.Painter, Simon-Napoléon Parent, Louis Cyr, Adélard Turgeon, Louis-Honoré Fréchette, Alphonse Desjardins, Dorimène Roy Desjardins, Louis-Nazaire Bégin, Sarah Bernhardt, Octave Crémazie, Charles Huot, Georges Tanguay, Jean-George Garneau, George Pelletier, L'abbé Eugène Lapointe, Theodore Cooper, 75 travailleurs dont 33 mohawks morts dans l'effondrement du Pont Du Québec, Lomer Gouin, Olivier-Napoléon Drouin, Joe Malone, Victorien Sardou, Jean Brillant, Joseph Keable, Eugène-Etienne Taché, Ralph Modjeski, 13 travailleurs sont tués dans le second effondrement du Pont De Québec, Joseph-Napoleon Francoeur, Aurore Gagnon, Telesphore Gagnon, Marie-Anne Houde, Adrien Pouliot, Irma Levasseur, Louis-Alexandre Tachereau, Jean-Charles Bonenfant, Thomas W.Lamb, Joseph Vezina, Robert Talbot, Jacob Nicol, George Parent, Henri-Edgar Lavigueur, Raoul Jobin, Edwin Belanger, Richard Verreau, Alexandre Eustache Maguire, Joseph-Ernest Grégoire, Lucien-Hubert Borne, Jean-Charles Harvey, Alys Roby, Maurice Duplessis, Conrad Kirouac dit Frère Marie-Victorin, Onésime Gagnon, Adélard Godbout.

George-Henri Lévesque, Jean-Victor Allard, Philippe Kieffer, William Lyon MacKenzie King, Franklin Delano Roosevelt, Winston Churchill, Roger Lemelin, Oscar Gilbert, Wilfrid Hamel, René Chaloult, Felix Leclerc, Gerard Pelletier, Michel Chartrand, Anne Hébert, Gabrielle Roy, Bonhomme, Jean Lapointe, Maurice Beaupré, Françoise Côté, Michel Louvain, Jean-Paul Riopelle, Marcelle Ferron, Jean Beliveau, Jacques Normand, Vadim D. Vladykov, Bona Arsenault, Gérard D.Lévesque, Walter Moisan, Joseph Damasse Bégin, Alphonse Marie Parent, René Lévesque, Carrier Fortin, Guy Bertand, Leopold Dion, Elizabeth II, Prince Phillipe, Lucie Chagnon, André Chagnon, Louis Laberge, Pierre Bourgault, Gilles Lamontagne, Marcel Pepin, Jean Lesage, Charles De Koninck, Paul Comtois, Jean-Paul Lemieux, Daniel Johnson, Général Charles de Gaulle, Fernand Dumont, André Gilbert, Guy Lafleur, Jacques Richard, André Savard, Guy Chevrette, Jean-Claude Labrecque, Claude Castonguay, Pierre Laporte.

Ron Piché, Marcel Aubut, Gilles Léger, Jacques Plante, Claude Cossette, Jacques Lacoursière, Marc Tardif, Réjean Houle, Jean-Claude Tremblay, Réal Cloutier, Guy Cloutier, René Simard, Mario Malouin, Claude Larochelle, Jean-Roch Boivin, Guy Dervaux, Pierre Marois, Claude Morin, Paul Hébert, Jean Gravel, Louis Bédard, Guy Chouinard, Joseph Facal, Claude Péloquin, Jordi Bonnet, Warren Cromartie, Wilfrid Pelletier, Ellis Valentine, Bernard Landry, Guy Beaulne, Claude Bédard, Andre Dawson, Dan Schatzeder, Guy & Gabriel Gilbert, Gerald Godin, Jean Garon, Maurice Fillion, Jacques Demers, Michel Goulet, Marc Blondeau, Corinne Côté-Lévesque, Luc Plamondon, Peter Simons, Louis Garneau, Louis Lebel, André-Philippe Gagnon, Lise Payette, André Arthur, Anne Vallée, Albert Millaire, Michel Bergeron, Michel Despré, Richard Garneau, Dale Hunter.

Max Gros-Louis, Benoit Proulx, France Alain, Peter, Anton & Marian Stastny, Michel Carpentier, Nathalie Simard, Jean Pelletier, Luc Archambault, Sylvain Côté, Serge Lefevbre, Denis Lortie, Camille Lepage, Georges Boyer, Roger Lefrançois, Karol Woyztila dit le pape Jean-Paul II, Sylvie Bernier, Andrée Boucher, Robert Lepage, Geneviève Rioux, Martine St-Clair, Patrick Roy, Yves Jacques, Marc Simoneau, Jean Gaulin, Pierre Verville, Gaetan Boucher, Pierre Lacroix, Joé Juneau, Jean Leloup, Jean-Marie de Koninck, Stéphane Rousseau, Les Respectables, Francine Ruel, François Pérusse, Germain Houde, François Morency, Jacques Parizeau, Philippe Laroche, Mario Saint-Amand, Chantal Petitclerc, Eric Lindros, Isabelle Charest, Guylaine Tremblay, Bruno Pelletier, Celine Bonnier, Pierre Pagé, Emmanuel Bilodeau, Chrystine Brouillet.

Hugo Girard, Miryam Bédard, Jean-Paul Lallier, Margaret Delisle, Jean Charest, Martin Bouchard, Simon Gagné, Caroline Brunet, Marie-Hélène Prémont, Robert Gilet, Patrice Bergeron, Josée Verner, Lawrence Cannon, Maxime Bernier, André Boisclair, Pauline Marois, Ricardo Troggi, Françis Leclerc, Jean-François Fillion, Claudio Castagnetta, Jean-François Rivard, Regis Labeaume, Pascale Picard, Jacques Tanguay, Daniel Gelinas

Top of my head…
Quoi ?
Vous ne me croyez pas?

Bonne fête vieille capitale nationale sans pays.
T'as pas pris une ride.

Muzik ist Sex

La musique est sexuelle.

En tout cas pour moi.

Elle l’est en fait pour plusieurs. Quelle est la seule communauté que l’on définit par leur manière de baiser? La communauté homosexuelle bien sûr. Freddie Mercury, Morrissey, Boy George, George Michael, Elton John, Village People, Mellissa Etheridge, Tracy Chapman, Indigo Girls, Michael Stipe, Michel Louvain, Peaches, Pierre Lapointe, le chanteur de Bloc Party, les filles de la formation Le Tigre même les B-52's sont autant de membres de la communauté gaie qu’ils sont des artistes du monde musical.

Pour citer Henri Bergeron qui le disait ainsi sur un disque d’éducation sexuel des années 60,
Il y a dans le plaisir sexuel un élément que l’on retrouve : celui du rythme. Il y a aussi ce côté primitif mais tout à fait naturel qui fait que Trent Reznor peut chanter « I want to F&ck y&u like an animal » et trouver écho chez un paquet de nightclubbers dans le noir. Combien baisent sur un rythme musical? Combien se sentent inspirés après un cd de Barry White, un spectacle de Goldfrapp ou un clip de ShakiraRihanna n'a RIEN de musical et inspire complètement la luxure. Son public est majoritairement composé... de fillettes!

L’univers musical est définitivement sexuel. Pour avoir besogné dans le monde de la musique assez longtemps j’ai été surpris de constater que la musique classique touchait beaucoup les homosexuels mâles. Des chefs d`orchestre aux compositeurs en passant par leur plus grands fans masculins il semble y avoir une constante : l'homosexualité. Ça ne peut qu’être une théorie farfelue mais il doit y avoir une fibre homosexuelle qui, même dans les sons, rassemble et touche l’auditeur. Voilà peut-être pourquoi la musique classique ne me touche pas.

Soyons réaliste Madonna, Britney, Ricky Martin, 50 Cents, Rihanna ont très très TRèS peu à voir avec la musique et tout à voir avec le désir sexuel. Madonna l’a comprise la première et là réside tout son génie. Enlevons le vidéoclip de sa carrière et ce ne sont pas Like a Virgin ou True Blue qui réécriront les pages de l’histoire de la musique pop. Vogue sans danse qui l'accompagne n'est pas la même non plus. Madonna est arrivée sur le marché avec l’image et s’en est servie toute sa carrière (et s’en sert encore) avec beaucoup d`habileté. Et ce sans réèl talent musical ce qui est encore plus remarquable. Lady Gaga fait mieux encore maintenant suivant son école.

Alors voilà tout mon inconfort quand je vois des enfants plongés dans cet univers hautement sexuel. Les Pussycats Dolls ont été engagées pour ce qu'elles inspirent sexuellement et le sexe vend. Vend très bien même et beaucoup. Mais leur public est majoritairement composé de Fillettes! Contrairement à Simple Plan, groupe qui remplit dignement sa mission avec les jeunes en véhiculant des messages intelligents contre l’anorexie et utilisant même l’un de leur clip pour illustrer les désastres de l’alcool au volant. Je n’ai rien contre les artistes eux-mêmes qui ne sont plus des enfants. Là où j’en ai c’est contre ceux qui garrochent des enfants dans ce marché. Comme cette Pamela Lajoie , les mini spice girls, ou encore Marylou et même Jordy à l’époque.

Les enfants ne devraient jamais être impliqués dans la musique du moins pas de manière publique. Pas dans la jungle de la musique pop. C’est un univers rhytmique, amusant mais tellement sexuel, je suis convaincu que le mondial des chorales attire son lot de pédophile dans le public autant qu’il y a des malades dans les publics de Little Miss USA.

Bon…

…je déraille avec des accusations gratuites et des fabulations séniles mais je reste convaincu que la musique a quelque chose de profondément sexuel.

De là mon probable intérêt inconscient pour les Ladytron, Garbage, CSS, Bjork, PJ Harvey et les combinaisons gars/filles qui équilibrent la chimi des groupes tels les Dandy Warhols, Mickey 3D, Pulp ou The Pixies.

N’étais-ce pas des considérations sexuelles qui avaient poussé les curés a obliger les stations de télévision de filmer Elvis de la taille en montant?

L’ai toujours su.
C’est la faute à Elvis encore.

Marmite qui chauffe...

C’est Toronto qui doit sacrer.

Pekin lui avait été préférée en 2001 comme ville hôte des jeux olympiques de 2008.

7 ans c’étais jugé amplement suffisant pour corriger tous les problèmes que la ville posait. La question du respect des droits humains ainsi que les problèmes de pollution étant quelques-uns des problèmes d’aiguillage à fignoler avant les jeux.

Deux semaines avant les jeux le pire est à prévoir pour les jeux de Pékin.

Non seulement les manifestants pro-Tibétains d’à travers le monde ont promis de se faire entendre (et le font déjà depuis Avril) mais plusieurs nations étrangère ont aussi promis de ne pas ‘sen laisser imposer quand les questions légitimes de droits humain seront abordés. Pire, les chinois eux-même menacent de profiter de la vitrine internationale pour faire comprendre à leur gouvernement qu’ils en ont assez de la répression autoritaire.

Dans ces parfums hostiles, certains athlètes ont même choisi de tourner le dos aux jeux. Comme ce champion coureur Australien, victime d’asthme, qui ne participera pas aux jeux car la qualité de l’air y est si infecte que ses performances en seront inévitablement affectées. Le pire c’est que les autorités Chinoises prétendent que ce n’est que du brouillard et que c’est normal. Ils affirment même qu’avec leurs efforts de réduction des gaz polluants ils ont eu 20 jours sur 25 de beau temps. Les journalistes occidentaux sur place ne peuvent confirmer deux jours de ciel bleu depuis un mois là-bas…Le ciel est blanc à Pékin et les Pékinois s’y sont habitués. Même qu’ils aiment cela puisque depuis quelques années les « statistiques » prouvent que sous un ciel blanc ils vivent plus longtemps.

Statistiques gentiment fournies par le gouvernement Chinois…

Par-dessus le marché on annonce une éclipse totale qui plongera la chine dans le noir le 1er Août, une semaine avant l’ouverture des jeux. Les Chinois qui sont extrêmement superstitieux ne voient pas la chose comme une bonne nouvelle. Le phénomène est associé à des évènements catastrophiques on s’attend à ces les nombreuses croyances chinoises perturbent la circulation , les transports et les marchés boursiers. Autrefois dans les éclipses ont croyait qu’un dragon Chinois dévorait le jour ne laissant plus rien derrière lui, maintenant on croit plutôt que les éclipses totales prédisent l’avenir et attirent les désastres comme les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les krash boursiers et surtout des désastres reliés à l’eau comme des innondations ou des déluges.

Ça promet…

Debut des « hostilités » le 8/8/08

Un autre signe ?

DeeDee

Une femme jasant étendue sur un divan en compagnie d’une “date”

“J’ai baisé mon prof d’arts dramatique, mon prof d’anglais, mon conseiller en orientation, mon psychiâtre, mon dentiste, mon ophtalmologiste, l’équipe de basket, l’équipe de football… »

Aguiché l’homme devant elle s’approche d’elle pour l’embrasser avec passion. Elle le repousse violement.
« Non mais pour qui me prend tu ? »

L’homme est expulsé de l’appartement.
Seul dans la rue, dépité.
« Comment ai-je si mal lu ses signes ?... »

Il s‘agit d’une scène de Play It Again Sam de Woody Allen

****************

Appelons-là DeeDee (didi).

Parce qu’elle est Anglophone. Aussi parce qu’elle utilise souvent le mot « deviate » pour dénoncer un comportement masculin trop déluré.

C’est qu’elle les attire les comportements masculins délurés.

Elle a les yeux un peu en amande d’un bleu azur. Les traits doux d’un visage qui n’a rien d’italien. Une trace de feu dans les cheveux bruns tantôt au carré, tantôt tenu par un cerceau. Quelquefois deux tresses, quelques fois deux petites couettes derrière la tête. Rarement la couette toute seule. Elle trouve que cela lui fait une tête de petit chien. C’est qu’elle n’est pas grande, à peine 5 pieds. Peut-être 4 pieds onze même. Mais elle a un corps excessivement bien balancé. Petite mais toute en fermeté. Un corps à donner des envies de viande aux mâles végétariens.
Elevée entre trois garçons hyperactifs, elle a appris très jeune à pousser des « hoooon ! » maternels face à leurs exagérations mais l’a aussi forcé à les accoter dans tout ce qu’ils entreprenaient. Ne serais-ce que pour faire entendre sa voix. Ceci a eu pour effet de la faire quelque fois sortir du rang pour attirer l’attention. Rarement a-t-elle réussi à surclasser le trio de bambinos qu’étaient ses frères. Ceci ne l’a pas empêchée de perpétuellement rechercher la compagnie des garçons puisque c’est ce qu’elle connaissait de toute façon. L’adolescence lui avait été fortuite. Bien qu’elle y eu peu grandi ses formes féminines se sont non seulement développées aux bons endroits mais elle générait soudainement l’attention des garçons. Elle était devenue désirable et certains regards masculins le lui laissait savoir. Le type d’attention qu’elle n’avait pas réussi à installer sur sa personne dans son foyer familial ou à la petite école primaire avait soudainement fait un parfait 360 degrés. Elle apprenait à susciter le désir et ça ne lui déplaisait pas du tout. Ceci avait peut-être à voir avec ce nœud qui lui nouait l’estomac quand elle croisait le regard de certains garçons qui lui plaisaient. Afin de prolonger son heure de gloire elle s’est inscrite dans l’équipe de natation à la fois pour exhiber son corps (exposable à son avis)mais aussi pour pouvoir savourer du regard celui savoureux de certains garçons. Les pratiques trop tôt le matin et les compétitions trop nombreuses où il faillit absolument gagner ont eu raison d’elle. Après tout elle étais plutôt habituée de laisser ses frères prendre la place alors là de passer première ? Dans les intérêts amoureux peut-être mais pas question de podium autre que celui du désir masculin. Et encore là pas question d’aller jusqu’au bout comme certaines, elle est italienne après tout et c’est si agréable de voir les garçons multiplier les singeries pour avoir son attention à elle. Exactement comme elle avait fait toute sa vie avec Tony, Marco & Fortunato. Quand l’école a refusé le projet de cheerleaders pour seconder l’équipe de basket elle a été fortement déçue. Mais ça ne l’a pas empêchée de s’inscrire dans le patinage artistique où la jupette et le collant mettait à nouveau en valeur ses plus belles courbes. Toutefois ce ne fût pas très long avant qu’elle abandonne là aussi les hommes de ce milieu n’avait rien du mâle dont elle voulait attirer l’attention.

L’école n’étant plus complètement bon public et elle n’ayant jamais été bonne élève, elle a sauté et le Cegep et l’Université pour tenter sa chance directement sur le marché du travail. C’est là qu’une grosses compagnie l’a engagée pour la placer là où ça plairait à tous : à l’accueil. Ayant hérité d’une partie de l’hyperactivité de ses trois frères, elle fût préposée à l’accueil, commis d’expédition, préposée au service à la clientèle, préposée à la gestion de données (Parce que là il n’y a que des gars) puis assistante dans le département d’informatique. Tout cela en un petit peu moins de trois ans. De sa petite taille et de son joli minois elle fût aussi toujours en avant (pour son plus grand plaisir) dans les photos de groupe de la compagnie.
Une rencontre déterminante fût celle de Chandler, le copain de Mélanie une fille du service à la clientèle. Pas qu’elle soit tombé amoureuse car Chandler n’est pas son type de public mais Chandler a une sœur, Rhanna et c’est plutôt elle la rencontre marquante. Rhanna est la cadette de son frère Chandler. Deux ans plus jeune. Ce qui la met au même âge que DeeDee. Elle est extrêmement jolie elle aussi avec ses yeux verts, ses 5 pieds 11 et sa crinière rousse d’Irlandaise. Mais elle est surtout folle comme un balai. Lors des 5 à 7 de la grosse compagnie elle se pointait avec son frère et volait tout simplement le spectacle. Même si il n’était même pas employée de la dite compagnie Au-delà de la beauté naturelle qui irradiait de son être elle réussissait à prendre toute la place avec ses pointes d’humour et sa charnelle présence. DeeDee venait de se trouver un modèle. Elle ne pouvait qu’admirer le brio de celle qui réussissait à occuper toute la scène avec les mêmes moyens que les siens mais avec probablement plus de talent. Elles sont rapidement devenues amies. Malgré que la petite eu toujours essayé de voler la scène à la grande. DeeDee savait se tasser comme elle le faisait avec ses frères depuis toujours. Rhanna & DeeDee ont embrassé à 100% le nouveau mode de vie qui consistait à se photographier 125 fois dans la même soirée afin de se prouver que ce moment existe vraiment. Elles ont enfin assumée qu’elles devaient vivre dans le regard de l’autre.

Mais pas n’importe quel autre…

Quand Rhanna, aussi plus habile que DeeDee sur le flirt, s’est fait un amoureux de la grosse compagnie, ses présences aux 5 à 7 sont devenus plus légitimes encore. Bien que toujours entourée de mâles aux pensées grivoise DeeDee est elle, restée dans son conservatisme Italien. Beaucoup beaucoup de flirt mais jamais vraiment d’investissement amoureux. Le truc souvent était de devenir complètement saoûle au cours de la même soirée afin de faire oublier la gauche séductrice et de céder le pas au « funny bird ».

Quand au party de Noël elle a fait sensation dans son costume osé, elle a rehaussé sa valeur marchande. Toute une lignée d’employés se sont relayés pour la courtiser. La plupart remarquant rapidement que ça ne mènerait nulle part. Un employé plus entêté toutefois n’a pas lâché le morceau. Il l’a cotoyé durant les 5 à 7, a beaucoup ri avec elle, a diné plus souvent qu’autrement en sa compagnie. Durant cette période elle s’est habillée de façon extrêmement sexy. A la limite du vulgaire et du décent. Le jeune homme a pris ses préliminaire comme autant de signes d’un intérêt qu’elle pouvait lui vouer. En réalité elle aiguisait ses lames de flirt. Quand le jeune homme a voulu coller sa moustache sur la sienne elle l’a repoussé dégoûtée.

Elle n’avait pas compris qu’on ne choisit pas nécessairement son public. Lui n’avait pas compris qu’un pou ne fraye pas avec les paons.

Elle se demande encore à quelle parade elle devrait prendre part.
Dans son gilet moulant, les cuisses au vent.

lundi 28 juillet 2008

La belle, le beau et les canards


Chronique superfielle.

Qu’es-ce qui nous touche dans la beauté ?

Ou quel type de beauté nous touche ?

Je sais que pour ma part ça se passe dans le regard. Si je peux non seulement être charmé par les traits d’un visage et en plus être inspiré par l’intelligence qui semble se dégager d’un regard je suis au tapis. Avec le temps j’ai aussi constaté qu’une grande quantité de cils encadrant un beau regard féminin me plais beaucoup.

Bien entendu je ne suis pas insensible aux formes féminines mais je dirais que cela se confine aux lois du désir et elles ne deviennent beauté que lorsqu’elles répondent du besoin naturel de se reproduire.
La beauté que l’on a envie de côtoyer et de retrouver au travers de nos enfants est souvent celle qui nous échappe. Ce nez effilé que nous n’avons jamais eu, ses yeux verts qui nous font fondre, cette façon de se mouvoir qui nous donne envie de se coller.

Quand une amie m’a dit l’autre fois qu’elle allait passer à l’émission de Patrice L’Ecuyer à la télé pour y accomplir une singerie elle a accompagné son annonce par un « avec le beau Patrice. Je me suis spontanément dit « oh ce ne peut pas être le même Patrice… » Puis je me suis dit ben au fond on doit finir par trouver beau quand quelqu’un dégage suffisamment de quelque chose (dans son cas d’énergie) qui nous plais.
Je sais que pour ma part une fille qui a du tempérament me séduira davantage qu’une belle fille inerte. Ainsi Jodie Foster me devient belle car elle se sert de son intelligence et ne recule devant rien là où Marie Plourde (que j’ai déjà trouvée très belle) me répulse maintenant qu’elle se botox et qu’elle utilise son intelligence disons… avec parcimonie.

Reste toute de même de nombreux facteurs difficilement rationnels et encore plus difficilement quantifiable. Comme ce que la personne dégage. Dans les trois photos plus haut qui est l’intrus ? Les deux frères du milieu sont probablement plus puissants que la moyennes des ours, John Kennedy Junior l’étais aussi mais les qualifier de « beaux » ? Leur situation très certainement, une position de pouvoir, de l’argent à n’en plus finir, des fantasmes de maris pourvoyeurs ça ça séduit toujours mesdames mais « beaux » ?…

Julie Couillard est une fille bien ordinaire. Si elle étais si jolie elle aurait eu la carrière de Caroline Néron dans ses aspirations d’artistes. On cherche encore le talent de Néron mais on peut facilement la trouver jolie. Couillard dégage un côté cochonne, fille facile, du coup bien des hommes l’ont trouvé belle. Mais à regarder dans ses yeux on y lit le vide d’un cornet de crème glacée sans glace. On la désire surement, on la trouve belle ? Seulement sous l’emprise du désir. J’entre dans les terribles marais du subjectif avec ce sujet mais puisque la beauté réside dans l’oeil de celui qui regarde voici les visages qui me touche de par leur beautés. Vous les googlerai pour voir.

Evangeline Lilly, Zooey Deschanels, Peta Wilson, Veronique Bannon, Laura Linney, Shakira, Michelle Williams, Shannyn Sossamon, Rashida Jones, Jenna Fischer, Tiffany Amber-Thiessen et Avril Lavigne.

Compter les cils juste pour le fun.

Une demie-tonne n’est-ce pas ?

L'Homme de la Rue

Dans les irritants communs de l’été il y a les constructions.

Je n’arrive pas à trouver à partir de quand a été instauré la loi des deux semaines de congés de la construction mais il fût alors décidé que pendant deux semaines fixes, puisque les entreprises de matériaux étaient généralement fermés pendant cette période, tous les chantiers seraient fermés.

Ça me fait toujours penser à mon fils qui me dit « non papa je laisse mes cartes de hockey là parce que demain je vais reprendre mon match à la même place. ». Les employés foutent le bordel sur les routes, un bordel nécessaire j’en conviens mais de laisser le patient la cicatrice grand ouverte pendant deux semaines potentiellement très circulantes dans une année n’est-ce pas un peu étrange ? Chaque fois je me dis « pourquoi ne prennent-ils pas congé l’hiver où il y a forcément moins de construction ne serais-ce qu’à cause des conditions météos de janvier et février ? Le peu d’amis que j »ai en construction le font d’ailleurs car ils sont très bien payés. Deux semaines de plongée dans les Caraibes en Février et deux autres en Jamaique en juillet… ??? Rien contre les gens qui ont 4 semaines de congés mais n’est-ce pas un peu rageant de savoir que si ça me prend maintenant une heure et vingt pour contourner tous ses cônes et me démerder à 10 KM là où je roulais d’habitude à 100KM c’est aussi parce qu’on se fait bronzer sous un autre soleil que celui qui me fait cuire dans mon char en ce moment ?…

Il semble que comme peuple on ait beaucoup tendance à penser que tout le monde soit sur le même fuseau. Ce ne sont pas tout le monde qui travaille de 9 à 5, ce ne sont pas tout le monde qui prennent ses vacances l’été non plus !

Les Italiens ont compris la manne que représentait la business des routes au Québec depuis longtemps. Ils dominent complètement l‘industrie de la construction aussi bien qu’ils font la loi dans le vieux port. Nos conditions climatiques favorisent la réfection des routes, c’est donc un emploi garanti à vie pour quiconque entre dans ce domaine. Tant que tu cèdes le pas aux italiens…une connaissance à moi me racontait qu’il était responsable à la ville de la distribution des contrats de travail. Le critère étais fort simple : la soumission la moins cher l’emporte. Toutefois sur le plancher des vaches se sont des menaces auxquels il a dû faire face et bien qu’il avait octroyé un contrat à une autre firme ce sont les italiens qui s’y sont installés la nuit pour faire les travaux avant l’autre équipe. Quand l’évocation de son nouveau né est survenu dans une conversation houleuse avec les italiens et que les menaces ont plané, il a craint pour la sécurité de sa famille et a été replacé au ministère des travaux publics et remplacé à son poste.

Semblerait qu’à ce poste c’est pas mal toujours la même histoire pour les employés qui « distribuent » les contrats.

Reste que sur les routes c’est nous autres qui sacrent en plein soleil.

Continuellement.

Il est si bon en dedans, prend peu de place en passant vous ne l’avez pas vu c’est l’homme de la rue chantait la formation Le Show dans les années 80 dans une chanson qui a atrocement mal vieilli.

Le message aussi est fabuleusement faux.

Il prend toute la place. Je ne veux pas le voir.

Mais c’est bien l’homme de la rue que j’ai dans le…

dimanche 27 juillet 2008

Ibuprofène

Il y a une large part de masochisme dans le camping.

On quitte notre doux chez-soi afin de (re?)devenir l'homme des bois et de vivre l'inconfort volontaire pendant quelque temps. On dit souvent qu'on a besoin de quitter la ville pour le bois. Ce qui fait autant de sens pour un amoureux de la ville comme moi que si un homme disait je largue la baise pour les collections de timbres.

Je ne déteste pas le camping, j'aime beaucoup même. Ça nous oblige à l'essentiel. au strict minimum. Jusqu'à ce qu'apparaisse le cooler & le poêlon électrique. Ou le Flagstaff avec douche, toilette et cuisine intégrées.

On garde le souvenir heureux du camping de célibataire. Où prendre une marche dans le camping était une exploration des demoiselles en détresse affective pleines de potentiel et où prendre une bière autour du feu était fourbir ses "charmes".

Avec les enfants c'est toujours différent. Dès le premier jour j'ai dû instaurer la récompense si Punkie ne pleurait pas 5 fois avant midi (elle s'est quand même rendue à 4!). Le beau-frère et la belle-soeur en ont aussi eu plein les bras avec leur plus vieille. Grand-Papa et son amoureuse ne sortiront pas de ce week-end plus reposés non plus.

3 1/2, 5, 6 et 9 ans ça prend toute la place mais surtout ça envahi au niveau sonore, physique et visuel. Ça donne des bijoux aussi comme ce moment aux toilettes entre Punkie (5 ans) et Toutimil (3 1/2 ans).

Toutimil: " T'as tu faites caca?"
Punkie: "Oui! viens voir"
Toutimil: "Wuoooooo! on dirait un gros serpent!"
Punkie: "Oui un gros serpent la tête arrachée!"

Toutimil est à l'âge marrant où il demande le chauffeur pour chauffer son gruau. Moi j'en suis à l'âge moins marrant où ça me prend pas mal plus de bières avant de me sentir envahi par la légèreté de l'ivresse. Je dirais même que le mot "légèreté" ne s'applique nullement à ma vie en ce moment. De plus, peu importe ce que je bois je l'urine trois fois par nuit au grand dam de ma douce qui se tanne du zip/dézippe qui lui plaisait temps quand il venait de mon jean pour les tricoter ses deux petits monstres...

Le matelas gonflable me donne véritablement le mal de mer. Je me réveille plus étourdi que si j'avais été ivre mort. Je ne suis pas un candidat au lit d'eau. Dès la première nuit on a eu le comité d'accueil qui nous as cerné des ses gloussements. Au moins trois ratons-laveurs lourds comme des chiens jouaient dans nos gugusses sur le terrain. La zoune au vent à vider ma vessie je me suis fortement inquiété de leur intérêt soudain pour les saucisses à hot-dogs impromptues dans la nuit.

Ce n'est pas la première fois que nous allons à cet endroit et je me demande encore pourquoi nous y retournons. C'est surpeuplé, la clientèle y est extrèmement jeune et 100% sans goût. Qu'est-ce qui pousse un homme dans la quarantaine à porter un g-string? Qu'est-ce qui pousse une jeune fille à s'envelopper les seins dans deux coquilles en or? Qui a-t-il de plus triste que de voir une fillette drapée de noir ne dévoilant que son visage, ses mains et ses chevilles tout en se baignant parce que sa religion la tiens en laisse?

Cet endroit régi par la SEPAC est une fraude, je leur souhaite sincèrement la faillite.

Il n'y a pratiquement aucun service de transport possible, on pouvait facilement attraper l'herbe à puce sur nos deux terrains, les toilettes étaient fermées à des moments clés (le matin après le café...), l'eau chaude inexistante dans les douches (le plus glacial 8 minutes de ma vie), Il y est interdit de se tirer le ballon de football en cuir dans l'eau, la qualité de l'eau du lac est hautement discutable, il est interdit de faire jouer de la musique sur le camping, interdit de prendre une branche dans le bois...puis-je avoir le hoquet madame?

C'est un endroit d'où émane la connerie et la grossièreté. De là la clientèle j'imagine. Je ne m'attends jamais à de la grande classe en camping mais je m'attends quand même à ce que les Hommes soient plus éduqués que les ratons

Nous sommes placé tant dans le mode restrictif que même si on avait pas envie de mettre de la musique ça donne quand même le goût de les faire travailler un peu en causant du tapage. Là- dessus les enfants se sont occupés de la tâche.
La pluie a bien tentée de nous gâcher la journée mais ça en prenait pas mal plus pour nous chasser des lieux.

La seconde nuit les ratons ne se sont pas pointés. Dans mes 9 pipis de la nuit j'avais pissé partout autour du terrain et ils ont probablement senti c'était qui le vrai propriétaire des lieux. Me suis encore réveillé avec le mal de mer et j'ai refais le plein d'ibuprofène. La plage était si peuplée qu'il était impossible de bouger sans envoyer du sable à son voisin. Imaginez, 4 enfants dont la moitié qui ne vont pas encore à l'école. Cette fois c'étais nous les parents qui étaient perpétuellement en mode restrictif.

Tout le monde a quand même eu bien du plaisir et la plupart ont surtout gagné de la fatigue.

Je recommence tout juste à respirer car se contracter le ventre pendant 8 heures c'est franchement pas facile. Encore plus quand on revient de la toilette avec sa fille, que l'on voit deux filles au corps scupltural te dévisager et que c'est ce moment que choisit ta fille pour répondre haut et fort à maman qui lui demandait si elle avait été à la toilette:

"oui...papa a aussi fait un gros caca...qui puait beaucoup..."

Ce que les deux sirènes qui me scrutait ont bien entendu et savouré bien sûr...et vlan! Don Juan DeMardos...

Mal de bloc,
ibuprofène.
Bonne nuit
dans un vrai lit.

vendredi 25 juillet 2008

Berlin, la muse

J’ai toujours eu un drôle de rapport avec Berlin.

Un rapport du type de ceux qu’on entretien avec un vilain dans un film.

A la fois dégoûté par l’horreur de ce qui peut émaner du personnage et à la fois attiré par le charme de la ville.

C’est au tout début des années 80 que s’est forgé cette attirance pour Berlin. David Bowie, qui est mon artiste musical préféré , y a pondu de 1976 à 1978 trois albums dans cette ville dans ce qu’il est convenu d’appelé sa trilogie Berlinoise. Mon album fétiche Low y a été écrit et enregistré dans une semie-retraite que Bowie s’était imposé afin de se libérer de l’emprise des drogues qui le tenaient en laisse depuis 1975. Son ami New Yorkais Iggy Pop est venu le rejoindre et ensemble ils se sont non seulement replongés joyeusement dans le monde de la drogue mais ont pondu le premier album solo de Pop The Idiot mais aussi le chef-d’œuvre de Bowie Heroes. L’album Lodger y a été écrit mais au moment de sa sortie Bowie étais en tournée avec Iggy Pop depuis un moment et n’étais plus à Berlin mais reste que c’est à cet endroit, à un moment particulier de sa vie, qu’il a été grandement inspiré pour trois albums (et un quatrième si on compte celui d’Iggy Pop) qui m’ inspirent encore moi-même aujourd’hui.

Toujours au début des années 80 il y avait dans mon quartier la Roulathèque où nous pouvions aller faire du patin à roulette. Tout juste à côté il y avait un cinéma où y étais à l’affiche Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo ou si vous préférez Moi, Christiane F., Droguée, Prostituée. Moi qui approchait cet âge étais légèrement terrifié par le titre ainsi que par ce que la ville de Berlin pouvait exercer comme pouvoir malsain sur les jeunes (l’action du film s’y passe). J’étais toutefois aussi très attiré par le film car Bowie y tenait un petit rôle (son propre rôle) mais surtout parce les jeunes personnages du film étaient des grands fans de Bowie comme moi, donc inévitablement de potentiels amis dans ma tête de ti-cul. Du moins des personnages déjà intéressants à mes yeux.

9 ans plus tard, en compagnie de deux amis je m’offrais un voyage mémorable en Californie pour mes 18 ans. Lors d’un arrêt à Edmonton , du fond du sous-sol du vieux monsieur qui nous logeais ce soir là, nous avions écouté à la radio le spectacle de The Wall de Roger Waters en direct de Berlin. Le mur allait tomber à Berlin et trois french frogs se soûlaient dans un sous-sol d’Edmonton avec des rêves de surf Californiens.

Quand j’ai finalement vu le film Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo je suis tombé amoureux de la ville, véritable personnage de cette terrible histoire vraie. Déjà un grand adorateur urbain je ne pouvais que craquer pour cette ville grise et brune. Il doit y régner une véritable atmosphère particulière alors que certaines âmes côtoient forcément quelques grands-parents au passé trouble. Comment arrivent-ils à composer avec les fantômes honteux du 3ème Reich ? Les villes lourdes d’histoire, qu’elles soient belles ou horribles, sont d’une richesse et d’une profondeur…
J’ai aussi pris deux cours d’Allemand au CEGEP.

Cette ville exerce une réelle fascination sur ma personne mais sur plusieurs américains aussi.

John Fitzgerald Kennedy, Ronald Reagan et Barrack Obama pour n’en nommer que trois.

Ted Sorensen & Kennedy lui-même ont écrit ensemble l’un des discours les plus fins, des plus intelligents et des plus rassembleurs qui soit vis-à-vis un pays d’Europe, ancien ennemi de surcroit.
http://www.youtube.com/watch?v=GK907TwM7q0
(Pfff ! ces américains et leurs musique de cavalerie !)

Reagan y étais aussi très inspiré en 1989, toujours à Berlin
http://www.youtube.com/watch?v=WjWDrTXMgF8

Et là hier Obama fortement inspiré des deux autres
http://www.youtube.com/watch?v=W7hvh8kqkw4

En 1995 lors d’un voyage en Europe nous y passions une seule nuit dans une auberge.
Ce n’étais pas Berlin mais l’Allemagne.
Tout juste à la frontière d’avec la Belgique où nous nous rendions le lendemain.
Mais déjà je sentais les muses de la création vouloir s’emparer de ma nuit.

Si j’éprouve le syndrome de la page blanche un jour je m’y réserve une nuitée c’est certain.

Dann Sir Wir Helden
Fur Diesen tag

Voisinage


"Import-Export" my friend. T'as besoin de maillots de bain pour ta fille? pour ta femme? fais-moi signe, buddy.

C'est mon voisin d'en arrière.
"Donc vous travaillez dans l'import-export de maillots de bain?".
Le visage se contracte dans la négation. Son visage peut aussi vouloir dire "y en a pas de problème" ou simplement "don't ask!"
"Baaah! Big Business my friend, big international business" se contente-t-il de répondre.
Le même gentleman trapu m'a aussi offert des services d'électricien, de serrurier et de paysagistes. Ce sont d'ailleurs eux les paysagistes qui s'affairent à travailler son terrain du côté du garage. Mon voisin est inquiet car il a peur que les travaux ne soient pas terminé avant le mariage de sa nièce. Ça fera pas beau sur les photos si on voit des travaux. Dommage que l'oncle Riccardo et le cousin Gigi ne puissent pas assister au mariage.
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La fille de Toto Riina, l'un des "parrains" les plus redoutés de la mafia, s'est mariée marcredi dans la petite ville sicilienne de Corleone. De nombreux autres membres de la famille manquaient à l'appel, dont Gianni, frère de la mariée et son oncle Leoluca Bagarella. Libéré en février après avoir été condamné pour des crimes mafieux, Giuseppe, autre frère de la mariée, était là pour conduire Lucia à l'autel et rendre hommage à son père.
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Mon voisin a beau travailler dans l'import-export il fait bon le voir toujours disponible toute la journée. Assis dans les escaliers de sa somptueuse demeure aux allures grandioses. Le téléphone cellulaire perpetuellement à l'oreille. "Brasse des grosse affaires" me crie-t-il de loin.
Le premier contact que j'avais eu avec lui c'étais un grand cri qu'il m'avait lancé pour couper notre souper en famille alors que l'on mangeait dehors " Hey ta piscine se vide chez nous!" Ce qui étais vrai. Je faisais un gentil backwash dont le tuyau avait bougé et qui se transvidait tout de son côté.
La grosse maison, dont nous expliquons à chaque invité qui passe chez nous que non, il ne s'agit pas d'un bloc mais bien d'une seule et unique maison; la grosse maison dis-je avait alors un visage.
Tout petit et plutôt laid tout juste capable de se pointer le nez au-dessus de la clôture mais un visage pareil.
Depuis qu'il connait mon emploi il essai tant bien que mal de faire en sorte que ses enfants soient des amis de mes enfants. Pour en soutirer quelques avantages bien sur. Après avoir initialement franchi la barrière de la langue (les siens parlent originalement anglais et les miens sont francophones) ils se sont trouvés le hockey joué dans la rue comme point commun. Même leur fille y joue. Plutôt bien d'ailleurs. Ce qui fait jouer mon énergique fille dans le traffic aussi malgré les 4 ans de différence qu'elle a avec eux.
Ils jouent tous sous la supervision du champion de l'Import-Export assis dans les escaliers jasant vivement au téléphone cellulaire.
"heille avec ta job t'es tu en contact avec ...chose...?" me demande-t-il
"Pas vraiment non je travaille au niveau de l'inventaire et de l'approvisionnement je ne vois pas les stars"
"...Peut pas me repocher d'essayer de me coller aux bigs shots tsé..."
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Mariano Turrisi, l'homme qui disait avoir monté une affaire de blanchiment d'argent de 600 millions de dollars impliquant Lino Saputo, a utilisé le nom de ce dernier à son insu. Il pourrait même s'agir d'une banale fraude de quelques dizaines de milliers de dollars, commise afin de financer un magazine que Turrisi souhaitait lancer en Italie.C'est là la conclusion des enquêteurs italiens qui viennent de fermer définitivement le dossier en ce qui concerne M. Saputo.
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L'an dernier c'étais la rue qui étais bloquée car il faisait installer un important et compliqué dispositif de sécurité sur sa maison qui forçait des passages de fils sous la route. Il faut savoir que sa serrure avait été forcé à plusieurs occasions. Une maison cossue comme ça, ça attire. Quiconque a l'oeil de toute façon remarque que si monsieur est disponible toute la journée pendant que madame commissionne, passé 17 heures il n'est jamais à la maison. Doit travailler surtout le soir. Souvent le château parait abandonné en soirée.
Il y a deux étés il a acheté le minuscule bout de terrain entre chez lui et son autre voisin et fait construire une autre maison assez cossue. Là où on en croyait pas possible d'y entrer un cabanon. "C'est pour mon vieux père et ma mère, vont venir habiter avec nous" La maison est si collée sur la leur qu'effectivement c'est tout comme si ils vivaient avec eux. A presque 90 ans ça ne fait qaund même pas de grands gardiens de leur maison à eux en cas d'intrusion.
"tu sais comment on est nous autres avec la famille hein"
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Alfonso Gagliano entame une nouvelle carrière : vigneron. L’ancien ministre des Travaux publics n’attend plus qu’un prêt du gouvernement fédéral pour acheter un vignoble de Dunham, dans les Cantons-de-l’Est.
Signe que la transaction est déjà bien avancée : une société du nom de Vignoble Gagliano est déjà inscrite au registre québécois des entreprises. Ses associés sont son fils Vincenzo, sa belle-fille Caroline Mancini et son épouse Ersilia Gagliano. L’adresse est celle du Vignoble Les Blancs Coteaux, à Dunham.

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Outre sa petite taille de travailleur de la construction tout dégage chez lui le luxe.

Surtout sa statuesque femme du haut de ses talons aiguilles porté en toute circonstances. Ses vêtements ne sont pas seulement outrageusement criards mais sûrement très dispendieux.
Il semble respirer le succès le bonhomme.
Toutefois hier...
"Heille...tu pourrais pas me faire rentrer dans la compagnie que tu travailles...?"

jeudi 24 juillet 2008

De "l'inconscient collectif" musical (et de l'excès de guillemets!)


Je n’écoute plus tellement la radio FM commerciale.

Après l’avoir beaucoup écoutée dans les années 80, il semble que les choix musicaux des différents programmeurs de stations soient si éloignés de ce qui me plairait d’entendre que la rupture s’est faite toute naturellement au début des années 90. Sans grands cris j’ai laissé tombé la radio. Surtout parce qu’elle m’avait elle-même éloignée d’elle.

Comme un couple qui aurait pris ses distances ne se reconnaissant plus l'un dans l'autre.

D’autant plus que la plupart des chansons qu’on entend de nos jours à la radio, nous semblons les avoirs déjà entendus ailleurs (Quand ce ne sont pas purement et simplement des reprises).
Rihanna, bien qu’elle soit l’une des créatures les plus agréables à regarder à travers la planète, a dans son œuvre du Soft Cell et ne se cache même pas pour leur emprunter une partie de leur refrain. Il semble que la musique de nos jours réclame plus de « collage » que de réèlle création musicale.
Mais les « emprunts » ne datent pas d’hier. Si Puff Daddy payait des droits à Sting pour l’utilisation du refrain de « Every Breath You Take » et que Rihanna pait forcément des droits elle aussi sur l’utilisation de passages de « Tainted Love » certains autres artistes ne gênent pas pour « s’inspirer très fortement » des morceaux des autres.

Entendez par vous-même ici :
http://www.youtube.com/watch?v=92JudNqbPYU

Dans ce segment Il y a les Beach boys et Elastica. Les premiers avaient emprunté la mélodie de « Sweet Little 16 » de Chuck Berry et en ont changé les paroles pour qu’elle devienne le succès planétaire « Surfin USA ». Ils ont bien tenté de s’en sortir en stipulant que c’étais plutôt un hommage au chanteur qu’ils adoraient. Quand Berry a menacé de les poursuivrent ils ont alors choisit d’inscrire le nom de Chuck Berry comme compositeur du morceau.
Pour ce qui est d’Elastica ils ont dû payer la formation Wire une importante somme afin de compenser pour leur vol de propriété intellectuelle dans leur chanson « Connexion ».

Dans cet autre segment dont certains sont moins évident il y a George Harrison.

http://www.youtube.com/watch?v=9TCZSFdo-QY&feature=related

George, de l’avis de tous étais un homme apparemment extraordinaire. Un homme d’une générosité sans précédent. Ceux qui l’ont connu disent de lui qu’il était un homme sans malice duquel se dégageait une grande bonté. Les femmes qui ont partagé sa vie disait qu’elles avaient connue « la beauté faite homme ». Une beauté intérieure qui venait gagner le physique. Toutefois ont dit souvent « good guys finish last » et George a dû verser 587, 000$ en 1976 quand un juge a décidé qu’il avait « Inconsciemment plagié » « He’s so Fine » des Chiffons. Harrison a pour sa part stipulé qu’il s’était plutôt inspiré de « Oh Happy Day » de The Edwin Hawkins Singers A vous de juger. La ressemblance est assez totale.

Green Day et Led Zeppelin sont deux groupes qui ont volé une grande partie de leur oeuvre respective à d’autres. Dans les deux cas les dossier litigieux se sont presque toujours réglés hors cours. « Jesus of Suburbia » de Grren Day a le même refrain que "Summer of 69" de Bryan Adams et on peut voir différentes chansons de Green Day un peu partout en tapant Similar Songs sur Youtube.

On a dans ce lien ci un léger exemple de quelques « emprunts » led Zeppelinnien…
http://www.youtube.com/watch?v=HjPAEPFaxoM&feature=related

L’Amérique latine est une mine d’or pour le vol de propriété intellectuelle. En fait plus le pays est loin (l'Asie souvent) et surtout méconnu, plus le marché de « l’emprunt » a tendance à prendre de l’expansion. Même le "Thriller "de Michael Jackson (qui n'en est pas à une première offense en terme de fraude) n’y échappe pas dans ce clip :
http://www.youtube.com/watch?v=8rKPz2-KXVE

Un site qui nous détaille beaucoup toutes les histoires derrière les chansons qui nous plaisent (ou non) est ceci :
http://www.songfacts.com/

On y apprend comment plusieurs se sont inspirés pour écrire leurs morceaux, qui y joue dessus, pour qui tel morceau étais originalement destiné ou à quoi les artistes faisaient référence en écrivant leur pièce. On y apprend aussi que plusieurs grands succès ont été des erreurs de parcours.
Dans les chansons de led Zeppelin une chanson sur trois est un larcin réglé hors-cours.

Est-ce vraiment tout le monde qui avait compris que "She Bop" de Cindy Lauper parlait de masturbation féminine de bout en bout ?
Et qui avait remarqué que c’est Roy Harper qui chante "Have a Cigar" de Pink Floyd et non un membre du groupe ?

Des heures de plaisir pour les mélomanes.