jeudi 24 juillet 2008

De "l'inconscient collectif" musical (et de l'excès de guillemets!)


Je n’écoute plus tellement la radio FM commerciale.

Après l’avoir beaucoup écoutée dans les années 80, il semble que les choix musicaux des différents programmeurs de stations soient si éloignés de ce qui me plairait d’entendre que la rupture s’est faite toute naturellement au début des années 90. Sans grands cris j’ai laissé tombé la radio. Surtout parce qu’elle m’avait elle-même éloignée d’elle.

Comme un couple qui aurait pris ses distances ne se reconnaissant plus l'un dans l'autre.

D’autant plus que la plupart des chansons qu’on entend de nos jours à la radio, nous semblons les avoirs déjà entendus ailleurs (Quand ce ne sont pas purement et simplement des reprises).
Rihanna, bien qu’elle soit l’une des créatures les plus agréables à regarder à travers la planète, a dans son œuvre du Soft Cell et ne se cache même pas pour leur emprunter une partie de leur refrain. Il semble que la musique de nos jours réclame plus de « collage » que de réèlle création musicale.
Mais les « emprunts » ne datent pas d’hier. Si Puff Daddy payait des droits à Sting pour l’utilisation du refrain de « Every Breath You Take » et que Rihanna pait forcément des droits elle aussi sur l’utilisation de passages de « Tainted Love » certains autres artistes ne gênent pas pour « s’inspirer très fortement » des morceaux des autres.

Entendez par vous-même ici :
http://www.youtube.com/watch?v=92JudNqbPYU

Dans ce segment Il y a les Beach boys et Elastica. Les premiers avaient emprunté la mélodie de « Sweet Little 16 » de Chuck Berry et en ont changé les paroles pour qu’elle devienne le succès planétaire « Surfin USA ». Ils ont bien tenté de s’en sortir en stipulant que c’étais plutôt un hommage au chanteur qu’ils adoraient. Quand Berry a menacé de les poursuivrent ils ont alors choisit d’inscrire le nom de Chuck Berry comme compositeur du morceau.
Pour ce qui est d’Elastica ils ont dû payer la formation Wire une importante somme afin de compenser pour leur vol de propriété intellectuelle dans leur chanson « Connexion ».

Dans cet autre segment dont certains sont moins évident il y a George Harrison.

http://www.youtube.com/watch?v=9TCZSFdo-QY&feature=related

George, de l’avis de tous étais un homme apparemment extraordinaire. Un homme d’une générosité sans précédent. Ceux qui l’ont connu disent de lui qu’il était un homme sans malice duquel se dégageait une grande bonté. Les femmes qui ont partagé sa vie disait qu’elles avaient connue « la beauté faite homme ». Une beauté intérieure qui venait gagner le physique. Toutefois ont dit souvent « good guys finish last » et George a dû verser 587, 000$ en 1976 quand un juge a décidé qu’il avait « Inconsciemment plagié » « He’s so Fine » des Chiffons. Harrison a pour sa part stipulé qu’il s’était plutôt inspiré de « Oh Happy Day » de The Edwin Hawkins Singers A vous de juger. La ressemblance est assez totale.

Green Day et Led Zeppelin sont deux groupes qui ont volé une grande partie de leur oeuvre respective à d’autres. Dans les deux cas les dossier litigieux se sont presque toujours réglés hors cours. « Jesus of Suburbia » de Grren Day a le même refrain que "Summer of 69" de Bryan Adams et on peut voir différentes chansons de Green Day un peu partout en tapant Similar Songs sur Youtube.

On a dans ce lien ci un léger exemple de quelques « emprunts » led Zeppelinnien…
http://www.youtube.com/watch?v=HjPAEPFaxoM&feature=related

L’Amérique latine est une mine d’or pour le vol de propriété intellectuelle. En fait plus le pays est loin (l'Asie souvent) et surtout méconnu, plus le marché de « l’emprunt » a tendance à prendre de l’expansion. Même le "Thriller "de Michael Jackson (qui n'en est pas à une première offense en terme de fraude) n’y échappe pas dans ce clip :
http://www.youtube.com/watch?v=8rKPz2-KXVE

Un site qui nous détaille beaucoup toutes les histoires derrière les chansons qui nous plaisent (ou non) est ceci :
http://www.songfacts.com/

On y apprend comment plusieurs se sont inspirés pour écrire leurs morceaux, qui y joue dessus, pour qui tel morceau étais originalement destiné ou à quoi les artistes faisaient référence en écrivant leur pièce. On y apprend aussi que plusieurs grands succès ont été des erreurs de parcours.
Dans les chansons de led Zeppelin une chanson sur trois est un larcin réglé hors-cours.

Est-ce vraiment tout le monde qui avait compris que "She Bop" de Cindy Lauper parlait de masturbation féminine de bout en bout ?
Et qui avait remarqué que c’est Roy Harper qui chante "Have a Cigar" de Pink Floyd et non un membre du groupe ?

Des heures de plaisir pour les mélomanes.

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