mercredi 30 juillet 2008

Brigate Rosse


Les Brigades rouges sont un groupe terroriste d'extrème gauche Italienne, actif principalement pendant les années de plomb. Pratiquant ce qu'ils appellent la « propagande par le fait », les différents groupes ayant utilisé l'appellation « Brigades rouges » ont été poursuivis et condamnés à diverses époques par les autorités italiennes. Les opérations des Brigades rouges ont fait au total 415 morts au cours de quelque 15 000 attentats dans les années 1969-1988.

L'équivalent d'un FLQ ou d'un OLP. La même immaturité politique et les mêmes objectifs imprécis qui sont plus souvent un affront des aurorités en place qu'un groupe avec de réèlles revendications.

L'organisation terroriste italienne fondée en 1970 par Renato Curcio et Alberto Franceschinni ont dès le début et ce jusqu'à ce jour principalement opéré avec ce qu'ils appellent une "stratégie de tension" . C'est-à-dire tenter de créer la pnaique dans la population pour forcer les gouvernements en place à agir mais idéalement à paniquer eux aussi et à tomber sous la pression.

Le parti d'extrême gauche a dérapé rapidement dans la complaisance violente. En 1978 ils ont enlevé le très aimé Président du parti de la démocratie Chrétienne Aldo Moro (photo plus haut)et suite au refus du parlement Italien de l'époque de négocier quoi que ce soit avec eux, ils ont choisit d'assassiner d'une balle dans la nuque le diplomate Italien. Les Brigades Rouges ont appellé ce meurtre de « conclusion d'une bataille ». On a retrouvé le corps de Moro dans le coffre d'une voiture abandonnée.

Ça ne vous rapelle pas Pierrre Laporte tout ça?

C'est à ce moment que les Brigades rouges sont dénoncées par la totalité de la classe politique italienne et apparaissent comme définitivement isolées. Le monde syndical italien les condamne, notamment à la suite de l'assassinat du syndicaliste Guido Rossa, qui avait dénoncé un travailleur coupable d'avoir distribué des tracts des Brigades rouges.

Au cours des années 80, de nombreux membres des Brigades rouges et d'autres groupes terroristes ont pu se réfugier en France en vertu de ce qu'il est convenu d'appeler la « doctrine Mitterrand » : sous réserve de ne pas se servir de leur refuge en France comme base arrière pour des actions violentes, ils avaient la garantie de ne pas être extradés. Cette doctrine ne concernait pas néanmoins les personnes coupables de crimes de sang.

Marina Petrella, 54 ans, a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, à Rome en 1981, ainsi que pour séquestration d'un magistrat, vol avec arme et attentats. Elle est présentement réfugiée en france mais les crimes dont elle est accusée sont effectivement des crimes de sang. Nicolas Sarkozy a affirmé début juillet que Petrella serait extradée en Italie pour y être jugée par la justice Italienne. Mais voilà qu'un mouvement de sympathie s'est créé afin de la garder en France et de demander un "repenti" alors qu'elle vit apparemement une vie exemplaire depuis 27 ans.


Parmi ses gens qui s'opposent à son extradition, l'actrice Valeria Bruni-Tedeschi.
Qui est aussi la soeur de Carla...

Donc la belle-soeur de Nico...

Famillia or justicia Nico?

Rencontre de famille houleuse en perspective...














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