vendredi 4 juillet 2008

L'oasis et le ravin

Au secondaire ce sont les gens avec lesquels vous voulez ou ne voulez pas être associés.

Dans le monde adulte des affaires ce sont les partenaires financiers avec lesquels vous voulez ou non être associés.

Au Hockey de la LNH c’est Détroit et Edmonton.

Détroit c’est le rêve de tout hockeyeur. Une équipe championne, voire une dynastie qui a gagné 4 coupes Stanley dans les 11 dernières années. C’est depuis cette année l’organisation qui a gagné le plus de coupes depuis qu’il y a 30 clubs dans la LNH.

Tout joueur rêve de faire parti de ce club d’élite qui peut encore cette année ravir tous les honneurs avec leur brillant équilibre entre jeunesse, expérience, talent offensif, talent défensif, caractère et chimie. Tout le contraire de Toronto. C’est toutefois à Toronto qu’il se fait le plus d’argent dans toute la ligue mais le club et surtout sa gestion est si exécrable que Detroit lui a ravi le titre de « hockeytown » depuis longtemps.
Avec la signature de Marian Hossa, les derniers champions de la coupe Stanley ne parlent déjà pas de connaitre une autre bonne saison mais plutôt de qui ils affronteront en finale l’an prochain. Tous les clubs de l’ouest frémissent en regardant leur alignement présentement.

On peut aussi deviner que les agents libres devaient se bousculer aux portes du club riche et si bien géré que les chances de gagner les grands honneurs étaient encore très bonnes cette année avant même la signature de Hossa.

Il parait aussi de plus en plus clair que Mats Sundin étaient parmi les joueurs qui avaient sommé leur agent de se renseigner auprès des Red Wings. Sundin tout comme Hossa est un joueur qui aspire à soulever la coupe après plus de 10 ans dans la LNH. Les deux ont joué dans des clubs qui ont été plus que mauvais et il en reste beaucoup plus derrière que devant pour les deux athlètes. Si Sundin « hésite » encore entre signer à Vancouver, New York, Toronto ou Montréal c’est surtout parce qu’il attendait de voir si Detroit allait lui faire une place dans leur jeu de cartes. Mais avec la signature de Hossa toutes les cartes sont sur la table et le plan du Suédois est un peu à l’eau. Vancouver pour les 10 millions par année ? Les Rangers qui viennent de perdre Jagr à la Russie ? Toronto par loyauté ? Montréal quitte à se faire huer 4 fois par année ?

Laissons le tranquille un peu, laissons le souffler, c ‘est souffrant choisir entre 8 ou 10 millions.

De l ‘autre côté du miroir il y a Edmonton.

Doug Weight, Anson Carter, Bill Guerin, Curtis Joseph, Mike Comrie, Chris Pronger, Micheal Peca, autant de joueur qui ont été échangé à leur demande alors qu’ils étaient au sommet de leurs carrières respectives. Une seule exception : Ryan Smyth qui a versé toute les larmes de son corps quand il est passé aux Islanders mais l’ histoire ne dit pas si il n’avait pas secrètement demandé de passer à autre chose et n’assumait tout simplement pas pleinement sa décision. Pronger a probablement fait le plus de dommages quand il a dit qu’il devait absolument être échangé car sa femme ne se voyait tout simplement pas faire sa vie dans une ville aussi terrible qu’ Edmonton. Certains des joueurs énumérés ont même choisi de faire la grève pour être certain de ne plus chausser les patins dans l’uniforme des Oilers. C'est pas hair la ville ça?

Cette semaine quand Lubomir Visnovski est passé des Kings aux Oilers sa première réaction a été de se dire « très déçu et grandement offusqué. » Bienvenue dans le vestiaire buddy ! Et il y a cet idiot de Brian Burke, un lourdingue de première, qui continue d’en vouloir au gérant d’Edmonton pour lui avoir soutiré (très légalement) un des ses joueurs il y a un an. Il crache à nouveau sur le GM cette semaine en l’accusant d’être à l’origine de la flambée des salaires.

Hey Brian take tour lower lip, pull it over your face an swallow hard please.

Vous croyez que Mark Streit veut gagner la coupe à New York avec les Islanders ? Ou Mike Commodore avec Columbus ? Ou Jeff Finger à Toronto ?
Trois joueurs relativement marginaux qui ont tous fait sauter la banque et qui sont partis là où il y avait des gens assez patates pour leur offrir 3 fois trop.

C’est une ère de gros egos pour ces millionnaires du sport.

Sundin ne fait pas exception.

De quelle côté la diva penchera?

Aucun commentaire: