samedi 12 juillet 2008

Petits Progrès de 450(fabuleux samedi)

"Qu'es-ce que tu as aimé le plus aujourd'hui papa?"

"L'étincelle de joie qu'il y a eu dans tes yeux toute la journée aujourd'hui mon beau crapaud"

Aujourd'hui il a fait chaud de type insupportable. Mon fils était quand même indécrotablement inséparable de son "DS" cadeau donné jeudi dernier, véritable jour de son anniversaire, mais que nous célébrions avec les amis seulement aujourd'hui.

On avait choisi cette année d'y aller avec moins d'invités et plus de qualité. L'an dernier la douzaine de petits-culs était si exigeante que nous étions claqués vers 15 h00. Sans parler des voisins qui ont dû avoir des maux de têtes à cause du bruit. 5 cette année et là-dessus 4 amis que nous connaissions très très bien et un cinquième dont nous ne doutons pas une seule seconde de la bonne éducation.

Le bonheur qui a transpiré aujourd'hui. Fabuleux.

Pas juste le bonheur qui a transpiré, le gros aussi.

Papa a eu chaud.

Il a transpiré comme le gros porc qu'il est devenu toute la journée.

La piscine qu'il déteste tant en temps normal, il l'a habité pendant presque 4 heures aujourd'hui.

Il a fait la paix avec son ennemi le temps d'un jour. Pour le plus grand bonheur de son fils.

Poissons et baleine ont fait bon ménage.

Petit progrès pour papa.

Fiston qui d'habitude en arrache quand vient le temps d'apprécier et de manger du riz en a demander une seconde puis une troisième ration.

Petit progrès là aussi.

Même Punkie qui est en temps normal traumatisée par les fourmis les as adoptés toute seule comme une grande et les faisait danser sur son corps en riant.

C'étais une journée anormale où tout les repères habituels étaient remobilisés pour le mieux. Comme si dans le soleil et la chaleur du jour se cachait une onde chimique, une vitamine qui faisait se répandre tout le bonheur du monde et nous les collait à la peau.

En faisant la vaisselle j'écoutais M.Paltrow et ses trois collègues à la radio tout en sirotant une bière quand l'instant s'est installé en moi: le moment de grâce.

L'amoureuse jasait à l'aise avec un bon ami dehors, les enfants jouaient tous ensemble dans le plus délicieux des bonheurs naturels.

La saine fatigue est venue embrasser la joue de gros papa.

J'ai pas 10 mais 25 livres à perdre. Se montrer la bedaine ainsi toute la journée c'est à la limite de la grossière indécence. L'accepter serait outrancier. J'ai fini le gâteau, roter mon plaisir et suis descendu dans "l'antre du pianiste" pondre ceci.

En écoutant 100 chansons des années 80 qui me plaisaient sur Itunes.
Question de revivre mes propres neuf ans moi aussi j'imagine.

Je me couche aussi heureux que Monkee ce soir.

Sinon plus. Car j'ai presque oublié que la piscine m'écoeure habituellement.
Me suis contenté de me dégoûter de mon corps qui marinait toute la journée dans l'eau.
Mais ça ça se travaille.

Last time la Luna, I light my torch and wave it for the New Moon on Monday...
























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