lundi 21 juillet 2008

Oh Dear


Y pas à dire la soirée d'hier aura été d'une exceptionelle grande classe.

Même la météo aura choisi de ne pas être trop dure sur la vieille capitale a quelques pieds des ruines encore fûmantes du manège militaire.

Sir Paul, d'une extrème générosité a joué 36 chansons et ce pendant plus de deux heures à la foule de plus de 200 000 spectateurs venant d'aussi loin que du Salvador pour le voir, l'entendre et l'apprécier. L'excellente formation The Stills a eu la chance d'ouvrir le spectacle devant une foule qu'elle ne reverra pas de sitôt. Pascale Picard, verte recrue dans le monde de la musique a suivi dans ce qui pourrait vrainment se comparer à un conte de fée. Il y a 4 ans elle chantait dans des bars de Beauport pour des amis et hier soir elle précédait tout juste un Beatle!

Et pas n'importe lequel! Paul c'est le Beatle "propre". Celui que les mères auraient toutes voulues comme gendre dans les année 60. Le Beatle d'un seul mariage. Le Beatle issu des cours de musique classique, le Beatle de l'oeuvre continu de 1961 à nos jours. Le Beatle qui avait quitté les trois autres mais ça l'histoire ne le retiendra pas comme un caprice autant que comme une séparation devenue nécessaire en 1970. C'est Paul qui était derrière Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band, c'est lui aussi qui avait des projets de films et qui avaient amenés les trois autres dans la création de la maison de disques Apple. Quand il a quitté les Beatles il s'est entrouré d'amis (dont sa femme aux claviers) dont l'ego ne viendrait pas se mettre dans le chemin de la création. De SA création.

Les Wings ont de splendides chansons. Maybe I'm Amazed, Another Day, Wild Life, Band On The Run, Silly Love Song, No More Lonely Nights Et combien d'autres qui sont autant de merveilleux morceaux et qui ont la vertu de rassembler de 7 à 77 ans.


Ce qui a rendu la chose splendide hier c'est que la superstar s'est comportée comme une vedette locale. Pour moins que cela certains se somportent en superstar a l'ego surdimensionné et et la vedette de 66 ans était hier d'une accessibilité et d'une générosité adorable. En quittant l’aéroport, il aurait bien pu se caler dans le siège de sa fameuse Lexus rouge hybride et se cacher derrière les vitres, mais il a préféré offrir un joyeux thumbs-up et un signe de la paix aux photographes. Empruntant le slang du Québec ("Salut toute la gang" qui a eu l'effet d'un "Vive Le Québec Libre") se pointant avec un drapeau du Québec, se rendant disponible comme Céline l'aurait fait. Imaginez être dans la peau de ce type qui a réussi à faire signer sa base par Paul de sa voiture. Il y avait tant de gens prêt à faire des bassesses hier pour que leur héros de jeunesse lleur laisse une signature. Ça faisait un peu pitié de voir un homme avec son gilet du canadien et le #1 dans le dos accompagné du nom de McCartney. Ç'étais mélanger des pommes avec de oranges mais le passage d'un tel dieu de la musique a dû faire perdre ses reprères a bien des gens. Voilà ce qui rend la soirée d'hier si remarquable aussi. L'agence de sécurité Sirois doit mettre en lettres d'or dans leur publicité qu"ils ont réussis à contrôler plus de 200 000 personnes san une seule anicroche. Et ce pendant trois jours puisque certains y dormaient sur place depuis vendredi. Le journaliste de TVA a tant perdu la tête quand il a eu un 5 minutes avec lui qu'il lui a posé des questions d'une bêtise gênante ("George, John et ta femme sont décédés, est-ce qu'ils te manquent?") en plus d'asséner une violente tape dans le dos de Sir Paul comme si c'étais un vieux chum de brosse.

Québec a de quoi être extrèmement fière d'avoir réussi à gérer un tel évènement dans l'ordre. Pour moins que ça à Montréal on sort le poignard ou le motard. Et il est absolument certain qu'il y avait des tonnes de Montréalais ou de gens de ses environs hier puisque l'autoroute 20 refoulait jusqu'à Notre-Dame-Du-Bon-Conseil.

Montréal s'est comportée en épouse jalouse et cocufiée depuis le début continuant ce matin en jouant à la radio A Day In The Life chanson chantée par...John Lennon en 1966. Et elle aura probablement raison de le faire car Québec est assurément cette année le spot le plus hot en province.

Ne laissant rien pour les autres grace au brio de Daniel Gelinas et de toute son équipe.

La ville de Québec dort aussrément au moment d'écrire ses lignes.
Et rêve de moments magiques entremêlés de souvenirs de jeunesse.

Classy Paul.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080725/CPSOLEIL/80724248/1017/CPARTS










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