mercredi 31 octobre 2012

Frisette-la-Quéquette & Bedaine-la-Graine

Notre terrain arrière est inexistant.

Enfin, il y a une piscine creusée qui occupe tout l'espace qui ferait notre terrain. C'est pas nous qui l'avons mise là, ce sont les proprios d'avant. Ils l'ont fait en 1999 et nous avons acheté en 2002.

Au bout de cette piscine, passé le cabanon, se trouve un petit bout de terrain, à peu près 30 pieds par 50 pieds. C'est en fait une servitude appartenant à Hydro-Québec. Les propriétaires précédents l'avaient décoré avec de petites chaises et des matanteries. Ils nous avaient dit que depuis 1980 (année de construction de la maison) jamais personne de l'Hydro ne les avaient écoeurés de leur présence. Même qu'un employé y était passé un jour en leur confirmant qu'ils avaient bien le droit d'y faire ce qu'il voulait mais qu'au bout du compte ce terrain leur appartenait (à Hydro) peut-être qu'un jour ils auront à y passer mais entretemps, aucun problème.

Ce jour est venu.

Nous, avec le temps, nous avons peu à peu évacué les matanteries, y avons placé des balançoires et une glissade pour Punkee, un but de hockey pour Monkee et un trampoline. Nous avons aussi déplacé un lilas mal placé en plein milieu du terrain pour le replanter dix pieds plus loin dans le coin gauche du terrain. On y a mis un foyer récupéré du chalet de mon enfance. Trois gros sapins font un décor féérique l'hiver dans ce coin-là. Si le terrain n'était pas aussi inégal, je m'appliquerais chaque hiver à y faire une patinoire comme mon père le faisait quand j'étais ti-bout de cul.

Nous savions depuis l'automne que les massifs pylones hydro-électriques qui ne servent plus depuis 10 ans allaient être délogés par des équipes d'Hydro-Québec. Pour ce faire, ils devaient inévitablement passer par ce bout de terrain duquel il fallait de notre part, tasser nos gugusses. Ce que nous avons religieusement fait, une semaine avant le passage des ouvriers. L'amoureuse souhaitant même qu'ils sacrifient deux des sapins. Les pylones sont 4 maisons plus loin.

Hydro nous as promis de remplacer tout ce qu'ils cochonnaient même si ils n'ont pas besoin de le faire puisque ce bout de terrain leur appartient. Ils y ont passé des petits camions à chenilles, arraché une partie de la haie, brisé deux clotûres qui nous séparent du voisin (qui lui ne fait rien de ce bout de terrain) et ils passent au marteau-pilon des morceaux de ciment depuis un mois, du matin au soir.

En circulant toujours sur la partie de terrain qui est au bout de notre piscine. Je travaille à l'ordi et me suis habitué au passage de petits casques blancs ou jaune ou à de purs étrangers qui s'étonnent de découvrir un homme dans la verrière au bout d'une piscine qui pianote sur son ordi.

Ça ne me dérange en rien, même que je crois naivement qu'ils vont peut-être améliorer ce petit bout de terrain inégal à la fin des travaux.

L'autre matin, un jeune employé frisé s'est posté tout à fait de dos et faisant face au mur du voisin arrière. Il a pris la peine de regarder derrière lui afin de voir si on le regardait. Oui, je le regardais. Il a vu que je l'ai vu mais il était trop tard. Sa zoune était probablement au vent et il pissait allègrement. J'ai fais exprès je me suis levé pour le regarder faire. Il a pris une demie-éternité a vider sa vessie. Assurément parce qu'il souhaitait que j'ai le temps d'aller faire autre chose. J'étudiais ses mouvements et je voyais bien que de par sa position, il ne pouvait faire autre chose que de pisser. Il a finalement rangé sa saucisse en sursautant quand j'ai ouvert la porte de la verrière pour hurler PÉNIS!. Il m'a regardé, a vu que je le regardais et s'est poussé au pas accéléré. Je suis allé voir sur place et ai même pensé pisser par-dessus sa pisse. Au bout du compte, je pisserais chez nous, mais en même temps chez eux aussi. Mais après tout j'aime mieux qu'il se débrouille plutôt qu'il me demande de faire ses gouttes autour de mon bol.

Quelques jours plus tard, comme si ils s'étaient passé le mot, un autre employé, plus vieux, un homme enceinte de facilement neuf mois et demi, qui m'offre son dos, penche la tête vers l'arrière et saisit son tuyau pour l'expurger de son contenu salé. Au même endroit.

En fin de journée, j'ai été poser un sensor que je comptais utiliser le soir de l'Halloween pour le monstre qu'on a installé dans la porte d'entrée. Accompagné de subtiles caisses de son, quand il y a de l'action autour de ce sensor, un cri d'horreur s'active et répend une frayeur qui a fait douter l'amoureuse de l'idée de vraiment l'utiliser contre de petits enfants sans défense.

J'ai lancé ce sensor dans le boisé-de-la-pisse et placé les caisses de son sur la galerie du cabanon, à l'abri des regards.

Quand le vieux potiron est repassé pour y laisser une trace de jaune deux jours plus tard (hier), il a touché le sensor et un cri d'horreur l'a fait trésaillir.

Il en a perdu son pantalon et peut-être un peu bruni sa culotte. Il est tombé de face sur le sol inégal et drapé d'aiguilles de sapin, ce qui a semblé lui faire mal au zigouli.

Il gémissait en tout cas comme un sanglier embroché.

Je sais, je regardais tout ça de la verrière.
Pop-corn au bec et sourire plein la face.

Pisseux, pissou.

mardi 30 octobre 2012

La Premier Padmini en Inde (1964-2026)

Letstawkkawrs.

Construite entre 1964 et 2000 et inspirée de la Fiat 1100, la Premier Padmini est la voiture par excellence des taxis de Mumbai dont 51 000 exemplaires sont encore en circulation et environ 5000 d'entre eux sont en service depuis plus de trente ans, affichant plus de deux millions de kilomètres au compteur. Des nouvelles normes environnementales établies par le gouvernement indien empêchent maintenant les véhicules âgés de plus de 25 ans de prendre la route dans le sous-continent et la Premier Padmini prend finalement, lentement, une retraite bien méritée.

Portrait d'un voiture iconique en Inde.

L'italienne voiture Fiat (encore aujourd'hui) fait l'envie de bien des amateurs de véhicules. Premier, sous traitant de Fiats'associe au constructeur indien PAL (Premier Automobile Limited) autour de 1955 afin de faire de Premier, un constructeur à part entière en Inde. C'est ce qui se produit en 1964, l'Inde peut lancer ses premières Premier. Modéle calqué sur celui de la  Fiat 1100-103D, le premier contrat de fabrication prend fin en 1973 mais comme la Fiat 1100-103D est hyper populaire, l'Inde garde le droit de contruction et continue de la produire, la rebaptisant alors Premier Padmini.

La voiture devient le véhicule taxi par excellence du peuple indien...jusqu'en 2012!!!

Au total ce seront plus d'un million de Fiat 1100D qui auront été fabriqués en Inde pour le seul marché local, à la fois sous les marques Fiat et Premier. La production mondiale a dépassé les 3 800 000 modèles.

La voiture devient symbole.

En 1991, la société Premier installe un moteur diesel sur les Padmini 137D du fabricant italien Fratelli Negri Motori.

Une campagne anti-pollution, qui a justifié l'arrêt de la production du modèle en 1999, a permis de financer l'installation de systèmes de carburation au gaz de pétrole liquéfié. En 2007, le gouvernement a lançé une campagne pour remplacer ces très anciennes voitures, mais les taxis indiens ont refusé car les taxis Fiat jaune et noir sont une partie intégrante et immuable de Bombay et de son paysage depuis plus de trois décennies. Ils sont içones. De plus, ils sont doublement payants. À la fois parce qu'ils sont peu coûteux d'entretien mais aussi (et surtout) parce qu'il est socialement accepté que les compteurs mécaniques ne donnent plus d'indications fiables depuis longtemps sur le montant des courses. Ce qui a entrainé une culture de subtile corruption comme celle qu'évoque le prix de l'essence en général ailleurs.

Depuis peu, c'est quelques fois en larmes que les indiens doivent se débarrasser de leur Premier Padmini chérie. Les autorités sont laxistes, conscient du lien affectif et populaire que les indiens ont avec cette voiture.

Mais d'ici 2026, il n'y aura plus de cette jolie voiture sur les routes de Mumbai ou ailleurs en Inde.

La lente agonie de ce modéle est commencée...

Je suis généralement indifférents aux voitures.

Mais pas au style.
Et la Mini Cooper tout comme la Fiat ou la Premier Padmini, je les trouve fort jolies.

Bye bye, pretty one.

lundi 29 octobre 2012

La Protection de Plus en Plus Mince de l'Intouchable Tricheur

Je l'ai fait parce que j'en avais le pouvoir

Je crois que c'est un assassin notoire, qui n'a pas besoin de davantage de publicité qui avait dit ceci. Où étais-ce Bill Clinton après avoir offert un cigare de peau glandé à Miss Lewinski?

De toute façon, le pouvoir fait quelques fois dérailler, c'est connu. Fait perdre le sens des perspectives. Fait resortir la lâcheté ou le pire de l'homme, ce qui est souvent la même chose.

DSK et tout ceux qui l'ont défendu sont de cette planète des déracinés du réèl. Il n'a rien fait de mal disent-ils. C'est vrai, il EST le mal. Il ne voit pas une femme, il voit un vagin à entreprendre où une femme à agenouiller devant sa virgule. Il n'y a pas femmes dans le vie de DSK, il y a peau, lèvres et orifice extérieur se terminant par le rectum.

Vous avez remarqué qu'il a toujours très peu évoqué sa propre femme? Les tricheurs ne parlent jamais de leurs victimes. Ils se contentent de les assassiner petit à petit.

Des tricheurs, il y en aura toujours, aussi vertueux voudrait-on l'être. Il ne faut pas non plus voir la vie trop en rose.

En Italie, on a élu le super tricheur, Silvio Berlusconi, et il a mené toute sa carrière politique afin de détourner l'attention de ses escroqueries. Il a quand même été condamné 4 fois et subi 33 procès!!! on parle d'une leader politique. Il vient d' écoper de 4 ans de prison pour fraude fiscale dont trois avec sursis la semaine dernière. Des accusations qui pesaient sur lui depuis toujours mais qu'une fois grand patron de l'Italie, il avait les moyens de faire avorter.
Là, il n'est plus au pouvoir. Son armure est plus fine. L'Italie a honte de cet homme qui les "représentaient". Il a été trouvé coupable, ne fera peut-être pas beaucoup de réèlle prison mais ce n'est pas grave. Deux autres procès devraient lui faire plus mal encore. Il est accusé d'avoir essayé d'acheter un juge dans une cause et d'incitation à la prostitution sur une jeune femme mineure dans l'autre.

Tout les preuves sont contre lui et la justice ne sera pas toujours aussi lisse que son (faux) visage.
La chirurgie plastique devra être meilleure pour qu'on ne reconnaisse pas le filou.

Aux États-Unis, l'histoire de Jerry Sandusky et de Joe Paterno est à faire frémir. En sport universitaire, Paterno était un Dieu. L'entraineur par excellence qui avait tout gagné. Pendant 30 ans, de 1969 à 1999, la Pennsylvania State University était gage d'excellence et de réussite grâce à Paterno et son leadership. Son assistant, Sandusky était à ses côtés pendant toute cette période en tant qu'assistant-entraineur. Il a raflé le titre de meilleur assistant-entraineur deux fois, en 1986 et en 1999. En parallèle, Sandusky avait fondé un centre pour jeunes en difficultés. Là, il en profitait pour commettre des indécences sur des mineurs. Paterno l'a surpris en train de jouer avec un enfant de 10 ans, dans la douche mais à négligé de faire un suivi convenable sur le sujet. Paterno savait mais a très peu fait. Il est décédé dans la disgrâce en janvier dernier.
Sandusky a été trouvé coupable de 45 assauts sexuels sur des mineurs. Il en a pour 30 ans en tôle, le vieux dégueulasse.

Il est passé de héros à zéro.

Toujours chez l'oncle Sam, Lance Sowrong. On savait depuis toujours qu'il trichait. On ne savait pas qu'il jouait à l'intimidateur pour arriver à ses fins. Oui il a beaucoup fait dans la cause du Cancer. Mais c'est, ce fût et ça doit rester la plus grande merde du sport.

Ce type d'individu doit crever dans la dèche. C'est tout le contraire du sport.
Agressivité, peut-être. Agression, non. Cet homme était agression en tout temps.

Sheryl Crow, how in the world did you...?
whatever...

Au pays de la reine maintenant, Jimmy Savile, vous connaissez? Si vous intéressez à la musique depuis longtemps, vous le connaissez nécessairement. Il était présentateur télé de Top of the Pops LE plus populaire show musical d'Europe mis en ondes par la prestigieuse BBC. Il se teignait les cheveux toutes les semaines (malgré le noir et blanc) avant de s'arrêter sur le blond qu'il aimait porter long. Il était l'ami (ou le contraire) des bands et pouvait souvent décider de l'avenir de ceux-ci par une seule présence à son émission. Toute sa vie il a été aussi "big" que les vedettes qu'il présentait. Il a même été anobli par sa majesté Lisbeth 2. En 2009, il a défendu Gary Glitter coincé à de multiples reprises pour des crimes sexuels impliquant et sur des mineurs. Il est mort il y a un an. Deux documentaires sur le personnage sont nés de sa mort. Les premiers, en découvrant que Savile avait une vie de réèl prédateur sexuel, ont préféré cesser de tourner, dégoûtés par ce que les producteurs découvraient du malade. Une autre équipe s'est rendue pour sa part plus loin et en a fait son principal fil conducteur. C'était incontournable. Le gars que vous chérissiez, que vous avez béni de votre amour, c'était la lie de la société.

300 victimes ont été trouvées jusqu'à maintenant et la BBC parait très très mal car elle semble l'avoir protégé/aidé dans ses horreurs. Elle est accusée d'avoir choisie de regarder ailleurs et de lui avoir donné accès à des locaux qui servaient de piège à ados pour ses crimes allégués.

Je pourrais faire le tour du monde comme ça et vous pelleter de la merde toute la journée.
Mais la vie est tellement plus belle que ça.

Avec la mise en abîme du dégénéré DSK, la chute tranquille de Silvio, le coup de pied au cul de Sandusky qui moisira la fin de sa vie en tôle (ou la justice est brutale pour sa race) , la déchéance de Lance Armstrong, la tristesse autour d'un Saville qui aurait quitté impuni, la commission Charbonneau chez nous...

...ça fait quand même du bien de savoir que certains intouchables semblent soudainement si fragilisés.

Ça prouve que des fois,
DES FOIS
Il y a une justice sur terre.
Tardive bien souvent, mais bien là.
Cachée dans l'oeil de la tempête.

Certaines statues de glaise font du bien à voir fondre.

dimanche 28 octobre 2012

Bêtise Italienne & Abrutissement Français

On le lirait dans un livre qu'on crierait à la connerie de l'auteur.

Mais non il s'agit bien de la vraie vie.
De cette vie absurde.

Lundi dernier , six scientifiques italiens (dont l’ancien président de l’Institut national de géophysique et vulcanologie) ont été condamnés à six ans de prison ferme pour ne pas avoir vu venir l'important tremblement de terre à l'Aquila en 2009, tremblement de terre qui a fauché quelques 300 vies.

En plus de la peine de prison, les 6 victimes de cette abomination judiciaire devront verser 9,1 millions aux parties civiles et se méritent l'honneur de ne plus jamais pratiquer leur profession.

Pas des mafieux, DES SISMOLOGUES. Des experts de la science inexacte.
Totalement surréaliste.

Les italiens paraissent très très mal en ce moment. On sait bien que la situation économique verse dans le dramatique dans le pays de Puccini mais la honte d'une décision irréfléchie comme celle-là fait très mal à l'international. Déjà que l'on savait Silvio Berlusconi retors*, il faudrait maintenant se dire que les juges d'institutions législatives italiennes, sont aussi de très mauvaises têtes.

Les sismologues s'étaient réunis 6 jours avant le tremblement de terre pour en discuter entre eux. Ils avaient donc PRÉVU la chose. Toutefois, la sismologie étant comme la météo, une science tout à fait inexacte, ils avaient conclu que le séisme ne devait pas être terriblement important. Dans le même souffle, ils avaient aussi dit qu'il était toujours impossible d'évaluer avec précision la force d'un tremblement de terre à venir. Il n'y a que les personnages de Jules Vernes qui ont séjourné au coeur de la terre. Et là encore on parlait de fiction. La sismologie est très près de la fiction puisqu'elle est approximative. Comme la météo. On parle de prévisions. Ces sismologues ont mal prédit.

Vous imaginez Colette Provencher au bûcher parce que les agriculteurs auraient attendu de la pluie et auraient eu du soleil à la place? Bon oui, j'imagine Cotelette facilement au pilori pour l'ensemble de sa personnalité mais là on verserait dans l'absurde.

Mais attendez...nous y baignons dans l'absurde! 6 sismologues font face à 6 ans de prison pour avoir mal prédit le tremblement de terre de l'Aquila.

Vous pensez qu'un scientifique voudra donnez son avis maintenant en Italie? Et même ailleurs? Vous les entendez depuis vendredi nous parler de Frankenstorm? Avec leur assurance incertaine et leurs confirmations infirmées?
C'est un immense mal mondial que vient d'infliger la "justice" italienne.

Une connerie immense.
Una stupidità grotessca.

Bien entendu ils iront en appel.
Bien entendu ils gagneront leur cause.
Sinon la communauté internationale s'en mêlera.
La population italienne elle-même s'inscrit en faux vis-à-vis cette désicion surréaliste.
D'ici là, l'ONU devrait envoyer quelques psychologues dans la botte d'Europe.

*********
Restons chez les italiens. Vous vous rappellez de Marco Marterazzi?
Non?
Vous êtes comme moi, le soccer vous vous en footez (sic:).

Marterazzi est ce joueur de soccer qui avait fait perdre la tête à Zidane lors de la finale du mondial de soccer en 2006. Lui collant au cul tout le match, Zidane, le meilleur joueur de sa profession lui avait dit, excédé, "Si tu veux mon gilet je te le donne après le match". Ce à quoi Marterazzi lui a répondu "Je préfèrerais ta putain de soeur". On connait la suite. Zidane, s'est retiré dans le déshonneur et son pays a perdu aux mains des italiens.

L'artiste plasticien contemporain algérien Adel Abdessemed a toujours privilégié les rapports de forces dans ses oeuvres. Dans le bruit qu'a provoqué ce fâcheux coup de tête il a sculpté une oeuvre immortilisant l'erreur de jugement de Zidane. Abdessemed est familier avec la polémique. Il a beaucoup sévit dans la brutalité animale dans ses oeuvres.

Depuis le 3 octobre, sa sculpture  en bronze de plus de 5 mètres est exposée devant le Centre Pompidou a Paris.  Le Centre Pompidou, ce temple du modernisme a été dessiné devinez par qui?...l'architecte italien Renzo Piano...

Les gens se prennent en photo devant cette ode à la défaite.

Je ne sais pas mais quand je regarde une statue, je ne sais pas, c'est peut-être moi qui est fabriqué tout croche, mais je m'attend à une représentation de fierté. Pas à un hommage à une erreur de jugement. Zidane à été un grand joueur de soccer. Et on l'immortalise pour la plus grande (et couteuse) niaiserie de sa carrière?

C'est pas juste un affront aux italiens de passage en France mais aussi un affront au grand joueur que Zidane a été. Limité ici à un très mauvais coup de tête.

C'est un peu comme si on faisait une statue a Bobby Clarke pour son fameux coup de hache qui a mené au succès de la conquête du Canada dans la série du siècle en 1972.

Gênant.

Mais d'un autre côté c'est ce même pays qui est capable de défendre un DSK...

**********
Vous pensez qu'on fait mieux chez nous?

Ces gens derrière le site Toutes des Folles...

L'imbécilité à l'état brut.
La mysoginie autant besoin de stimulant que le racisme ou le viol.

*Je vous en reparle demain.

samedi 27 octobre 2012

La Crise des Missiles Cubains

C'était une guerre qui avait le potentiel de détruire l'entière hémisphère nord, disait Dwight Eisenhower.

Le 22 octobre 1962, JFK avait prévenu la population.

Le tier de l'aviation des forces armées des États-Unis était dans le ciel. Dylan chantait que la pluie serait peut-être très dure. Les États-Unis avaient pris des photos d'un site de lancement de missile nucléaire russe à partir de Cuba. La population devenait convaincue que des missiles nucléaires pointaient maintenant sur la Floride.

Dès le 26 octobre, Khrouchtchev envoie un message à John F.Kennedy:
"Les missiles seront déplacés si vous promettez de ne jamais envahir Cuba"

Car ne l'oublions pas, les USA l'avaient fait, dans le plus grand secret, sans succès 18 mois avant.

L'ombre d'une première défaite face à Cuba avait été soigneusement noyée dans l'opinion publique. Si il fallait que Kennedy se rabaisse à une promesse du genre pour ainsi exposer l'échec de la Baie des cochons, la puissance potentielle du président s'en trouverait alors diminuée. Le lendemain matin à 10h00, heure d'Amérique, la version publique de ce communiqué des Russes, tronqué par les stratèges Étatsuniens deviendra:

"Les missiles seront déplacés si vous promettez de retirer vos missiles situés en Turquie"

Les États-Unis avaient prévu retirer ses missiles, innofensifs et devenus obsolètes... et les remplacer par des plus puissants encore...

Toutefois le problème restait réèl vis-à-vis Krouchtchev qui ne demandait rien de tel.

Ce que JFK cachait à la population c'est que les États-Unis, déployaient depuis 6 mois eux-mêmes des missiles nucléaires à Okinawa, assurément dirigés vers la Chine. Encore aujourd'hui dans la tension qui se construit entre le Japon et la Chine, Okinawa est un endroit stratégique militaire.

En privé, et nullement par écrit, JFK promet donc à Krouchtchev de ne pas envahir Cuba mais aux yeux de la population il était plus important de faire paraître que c'était le Président russe qui capitulait. Quand Kennedy fait sa promesse, il souligne à double trait qu'il la respectera seulement si les États-Unis "jugent" que Cuba n'est plus une rampe de lancement pour attaquer les États-Unis. Pas un mot sur le réarmement Étatsunien en Turquie toutefois...Rien sur la Chine non plus... Rien sur ce que tramait les États-Unis depuis longtemps contre Cuba...

Le 28 octobre, la crise était terminée. Les Cubains, maintenant vulnérables face à une éventuelle nouvelle invasion de la part des États-Unis, étaient outrés. Pourquoi la Russie acceptait-elle un tel compromis? En Russie, on a dépeint la crise et sa résolution comme un autre parfait exemple de la grande diplomatie Russe dans les affaires étrangères. Krouchctchev avait empêché la destruction nucléaire mondiale. Aux États-Unis, Kennedy effaçait le mauvais souvenir de la Baie des Cochons et avait sauvé le monde entier du désastre nucléaire lui aussi. Sa légende, ponctuée de demies-vérités, était née. À Cuba...on s'en fout de Cuba... ce sont des laissés pour compte. Krouchtchev reste partenaire de Castro mais ce dernier est insulté.

Les États-Unis tentent depuis un an et demi de saboter de l'intérieur et de provoquer des situations de chaos à Cuba qui forceraient le pays de l'oncle Sam à voler à leur rescousse.

En Russie, jamais n'ont-ils eu l'intention de réèllement attaquer les États-Unis avec leurs missiles. La Russie était beaucoup plus faible que la perception que les gens en avait. Le temps l'a aussi prouvé. Le geste de placer des missiles à Cuba en était un défensif, afin de protéger les partenaires cubains d'une nouvelle invasion. Après tout, c'étaient eux les envahis en 1961, eux les aggréssés depuis août, ils avaient de bonnes raisons de craindre une nouvelle attaque Étatsunienne. En octobre 1962, c'est une xème attaque contre Cuba  en un an et demie que les États-Unis tentent de mettre sur pied. Les russes et les cubains avaient de bonnes raisons de craindre de nouvelles attaques. De l'aveu même des gens impliqués dans les opérations militaires des États-Unis, celles-ci s'en venaient.
Dix jours avant son assasinnat JFK donnait encore le ok pour une opération de sabotage à Cuba.

Cette cicatrice de la Baie des cochons ne voulait tout simplement pas s'effacer.

Le terrorisme afin de prévenir le terrorisme de la part des États-Unis ne date pas d'hier.

La crise commençait avec la menace d'une attaque des États-Unis sur Cuba et se terminait sur un refus des mêmes États-Unis de se soumettre aux demandes Russes.

Ceux-ci au fond ne demandaient aux États-Unis que la même chose que les États-Unis exigent du reste du monde (lire l'Iran en ce moment...) Vous n'avez pas le droit d'avoir l'arme nucléaire.

Barack Obama l'a encore dit sans rire il y a quelques semaines.
Nous avons ce droit, mais pas vous.

Le dénouement de la crise est considérée par plusieurs comme l'ultime heure de gloire du Président Kennedy. Et en quelque sorte, oui c'est vrai. Les conversations enregistrées prouvent hors de tout doute que JFK était celui qui mettait le frein aux envies de violences de son entourage. Mais il finissait par appuyer les attaques quand même.

Encore aujourd'hui, on est en droit de se demander pourquoi:
Il serait parfaitement pertinent de la part des États-Unis de déployer des forces armées partout dans le monde (parce qu'ils en sont maître j'imagine?...) mais pour ce reste du monde, il serait tout à fait innaceptable de se protéger ou même d'y penser contre des attaques potentielles ennemies?

Comprend-t-on bien les règles du jeu?
Quel jeu?
La tyrannie?
Le taxage mondial?
Le bullying?

Appelez-ça comme vous voulez.
Les États-Unis ont appelés ce moment les 13 jours qui ont presque mis fin à l'hémisphère Nord.

Moi je renvoie la question d'Albert Einstein, toujours d'actualité:
Devrions nous mettre fin à la race humaine, ou l'humanité devrait-t-elle renoncer à la guerre?

L'Amérique était en panique il y a 50 ans, aujourd'hui.
L'arme nucléaire est encore aujourd'hui le jouet exclusif des États-Unis.

vendredi 26 octobre 2012

100 Titres de l'Âge d'Or de la Science-Fiction

C'est drôle comment je n'avais jamais été un fan de science-fiction.
Ever.

J'avais bien vu Star Wars et The Empire Strikes Back mais une seule fois. Même pas vu le troisième quand j'ai vu que les muppets les avaient infiltrés. J'avais les bonhommes, les cartes et les vaisseaux oui, j'avais beaucoup aimé les deux premiers mais sinon, la science-fiction, très peu. C'est mon fils qui m'a forcé à les revoir.

Dr Who avec le gars qui avait la tête de Bob Dylan et les décors cheaps, oui, sans plus.
Parce que c'était si cheap que ça collait au réèl. Et que j'aimais beaucoup (aime encore) Bob Dylan.

Puis JG Ballard m'a transporté dans de la réalité tordue. Et George Orwell. On est jamais dans l'hyper technologie avec ces deux-là. Ils étaient assez intelligents pour comprendre que ça vieillirait mal. Puis j'ai vu Blade Runner, très tardivement, plus de 20 ans après sa sortie. Et compris du même coup qu'on ne ferait jamais un meilleur film de sci-fi.

Adulte, j'ai dû m'accepter martien.
Je découvre que la vie sur terre peut être un perpétuel état de siège.
Et que la science-fiction peut être drôle, amusante, terrifiante et songée.
Un refuge aussi. Et je me devais d'étudier votre grille d'analyse de nos conditions, bande de terriens...

Je ne suis en rien expert en la matière.
Mais je vous offre 100 titres pour vous en faire une exploration.
Si vous souhaitez un jour explorer where no man has gone before...

100 Titres par ordre de parution:

Aldous HUXLEY, Le meilleur des mondes (1931) Eugénisme, behaviorisme, contre-utopie, paranoïa. Chef d'oeuvre.

Jack WILLIAMSON, Plus noir que vous ne pensez (1940) un coffre contient la preuve qu'un clan secret dissimule un clan travaillant à la perte de l'humanité.

René BARJAVEL, Ravage (1943) le naufrage d'une société mécanisée dans laquelle l'électricité vient à manquer.

Fredric BROWN, Paradoxe perdu (1943) un étudiant fait la rencontre d'un homme se prétendant fou mais qui a inventé une machine à voyager dans le temps.

René BARJAVEL, Le voyageur imprudent (1944) Un savant, voyageur solitaire, travaille sur sa machine à voyager dans le temps (C'est dans l'ère du temps!)

Alfred Elton VAN VOGT, Le monde des à (1945) roman policier, essai philosophique, conte mythique et science-fiction, traduit par Boris Vian.

Alfred Elton VAN VOGT, A la poursuite des Slans (1946) De même que l'Homo Sapiens a succédé à l'homme de cro-magnon, le Slan est appelé à le suppléer.

George ORWELL, 1984 (1949) Grande-Bretagne postérieure d'une trentaine d'années à une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme.

Fredric BROWN, L'univers en folie (1949) se rendant à contre-coeur au lancement d'une fusée chez un ami, un homme la reçoit sur la tête et est transporté dans un monde parrallèle. Humour à la tonne.

Lyon Sprague DE CAMP, Zeï (1949) Pour retrouver un disparu, un aventurier d'opérette, quitte la terre et suit sa trace dans un 22ème siècle alternatif. 

Clifford Donald SIMAK, Escarmouche (1950) les surprenants rapports de l'homme et de la machine, la campagne natale, le charme des années folles (recueil de nouvelles)

Alfred Elton VAN VOGT, La faune de l'espace (1950) Au cours d'un long périple dans l'espace, l'équipage d'un vaisseau rencontre différente formes d'intelligence extra-terrestres.

Lyon Sprague DE CAMP, La main de Zeï (1950) Suite des aventures sur les planètes Krishna, Vishnu et Ganesha.  

Isaac ASIMOV, Fondation (1951) Hari Seldon prédit avec succès et il prédit l'effondrement de l'Empire qui serait suivi de 30 000 ans de ténèbres...à moins que ne soit mis à terme le projet de la Fondation. 

Fredric BROWN, Une Étoile m'a dit (1951) Le dernier homme sur terre était assis tout seul quand on frappa à sa porte...

Robert A. HEINLEIN, Marionnettes humaines (1951) Une soucoupe volante atterrit en Iowa et des milliers de petites créatures infectent tous les humains du voisinage. 

Isaac ASIMOV, Fondation et empire (1952) Deuxième tome des relations entre l'Empire et les membres de la Fondation.

Clifford Donald SIMAK, Demain les chiens (1952) Suites de contes que se raconteraient les chiens. (nouvelles)

Isaac ASIMOV, Seconde Fondation (1953) Troisième volet des échanges interstellaires qui font naitre une seconde fondation.

Pierre BOULLE, Contes de l'absurde (1953) 5 contes de l'étrange par l'auteur français.

C. L. MOORE, Shambleau (1953) Les épopées de l'aventurier de l'espace Northwest Smith.

Theodore STURGEON, Les plus qu'humains (1953) Trois nouvelles décrivant la rencontre d'êtres ayant des capacités surhumaines les plaçant en marge de la société.

Ray BRADBURY, Chroniques martiennes (1954) L'Histoire des premiers colons terriens vers la planète Mars.

Isaac ASIMOV, Les cavernes d'acier (1954) Tiré du cycle des Robots, l'inspecteur Elijah Bailey doit résoudre une histoire de meurtre avec doigté afin de préserver la fragile paix entre juifs et pales...euh...entre Spaciens et Terriens...:)

Ray BRADBURY, L'homme illustré (1954) 18 nouvelles contruites autour de la rencontre entre le narrateur et un employé de cirque.

Fredric BROWN, Martiens, go home ! (1954) Un écrivain divorcé découvre que des millions de martiens viennent d'envahir son coin de vie.

H. P. LOVECRAFT, La couleur tombée du ciel (1954) Des phénomènes étranges surviennent suite à l'écrasement d'une météorite dans un petit village des États-Unis.

Richard MATHESON, Je suis une légende (1954)

Charles HENNEBERG, La naissance des dieux (1954) Un astronaute, un savant et un poète, trois seuls rescapés du destin tragique de la terre forment leur propre planète.

James BLISH, La terre est une idée (1955) Les anciennes villes terrestres sont devenues les vagabonds de l'espace.

Ray BRADBURY, Fahrenheit 451 (1955)

James BLISH, Aux hommes les étoiles (1956) Premier volume de La chronique des villes nomades mettant aux prises deux régimes totalitaire: les États-Unis et la Russie.

Alfred Elton VAN VOGT, Les joueurs du à (1956) Deuxième volet de la lutte farouche contre un empire galactique qui souhaite envahir la terre et exterminer ses habitants.

H. P. LOVECRAFT, Par-delà le mur du sommeil (1956) 5 nouvelles croisant horreur, fantastique et science-fiction.

Richard MATHESON, L'homme qui rétrécit (1956)

Alfred BESTER, Terminus les étoiles (1957) Aventures forcenées et délirantes pouvant être vues comme une extraordinaire satire du monde moderne.

Philip K. DICK, L'Œil dans le ciel (1957) La vie intérieur d'un vétéran de la guerre est imposée au peuple de Belmont Bevatron, entre autre chose, par le truchement d'un oeil gigantesque prenant l'espace du ciel.

Stefan WUL, Niourk (1957) Depuis une catastrophe écologique majeure, la terre est devenue une planète où les hommes vivent à nouveau à l'état primitif.

Robert SHECKLEY, Pèlerinage à la Terre (1957) 15 nouvelles ironiques et féroces par l'inventeur des bateaux parleurs et des fiancées en conserve...

James BLISH, Un coup de cymbales (1958) Avant-dernier volet de La chronique des villes nomades, la fin du monde devrait arriver dans trois ans...

Brian ALDISS, Croisière sans escale (1959)

Poul ANDERSON, La patrouille du temps (1960) Dans un lointain futur, les hommes ont découvert  le moyen de voyager dans le temps.

John WYNDHAM, Les triffides (1960)

Poul ANDERSON, Les croisés du cosmos (1960) Les conséquences innatendues d'une rencontre entre une civilisation extraterrestre avancée techniquement, impérialiste mais décadente et de belliqueux anglais du 16ème siècle.

Philip Jose FARMER, Des rapports étranges (1960) Sexe et religion, cocktail parfait pour faire bondir l'Amérique qui sort des années 50. Mais il fallait déguiser cela en science-fiction.

Robert A. HEINLEIN, En terre étrangère (1961) Critique du rôle de l'État et de la presse, critique de la religion, éloge du peace & love, Heinlein était nettement en avance sur son temps.

James BLISH, Villes nomades (1962) Des villes entières ont quitté la terre pour aller naviguer dans l'espace.

Philip K. DICK, Le maître du Haut Château (1962) Description d'un monde alternatif où l'Allemagne, l'Italie et le Japon aurait gagné la seconde guerre mondiale.

Pierre BOULLE, La planète des singes (1963)

Nathalie HENNEBERG, La plaie (1963) An 3000, une force inconnue s'est emparée de la terre pour la plonger dans la souffrance, le meurtre et l'ignominie (les États-Unis?:) 

Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (1963) Enoch Wallace vit tranquille dans le Wisconsin, il n'a l'air de rien jusqu'à ce que l'on découvre qu'il aurait 124 ans...

Kurt Jr VONNEGUT, Le berceau du chat (1963) Hommage à la stupidité et à la naiveté. Un journaliste doit retrouver l'un des pères de la bombe atomique pour le bien d'un reportage.

Leigh BRACKETT, Le secret de Sinharat (1964) Quel secret se cache derrière les yeux d'or de Delgaun, le seigneur de Walkis, la cité maudite des terres martiennes ? Quels liens mystérieux l'unissent à Berild, la reine aux cheveux de flammes ?

John BRUNNER, L'homme total (1964) Il est petit, il est laid, il est infirme, mais il y a dans son esprit une formidable puissance.

Fritz LEIBER, Le vagabond (1964) Dans un 21ème siècle où la guerre froide et la course à l'armement spatial seraient encore en cours, les russes déséquilibre l'ordre planétaire spatial par de fausses manoeuvres.

Leigh BRACKETT, Le peuple du talisman (1964) Kushat, capitale des Terres Boréales, est menacée. Le redoutable secret dissimulé derrière les Portes de la Mort doit arrêter le déferlement de la horde barbare.

Philip K. DICK, Dr Bloodmoney (1965) Dans un monde complètement transformé par une guerre nucléaire, les survivants tentent de reconstruire une société.

Frank HERBERT, Dune (1965)

Philip Jose FARMER, Ose (1965) La planète Ose a été colonisée par des Terriens qui, depuis, la partagent avec les espèces locales, les Horstels, les Dragons, les Licornes, les Mandragores et les loups-garous. Tiraillements.

Isaac ASIMOV, Les robots (1967)

James Graham BALLARD, La forêt de cristal (1967)

Francis CARSAC, La vermine du Lion (1967) Réflexion brillante (et voilée) sur le racisme.

Edmond HAMILTON, L'arme de nulle part (1967) Morgan Chane est le seul Loup des étoiles d’origine terrienne, un pirate, un assassin doté d’une force physique et de réflexes hors du commun. Après avoir tué un de ses pairs, il se voit obligé de fuir pour sauver sa vie…

Roger ZELAZNY, Seigneur de lumière (1967)

Michael MOORCOCK, Le joyau noir (1967) L'Europe brûle. C'est alors que dans un galop effréné, le Héros de la bataille de Koln, le Résistant le plus célèbre, vient offrir ces services au comte Airain et à sa fille, la belle Ysselda.

René BARJAVEL, La nuit des temps (1968) Des expéditions scientifiques françaises révèlent en Antarctique un signal émis par un émetteur provenant de la profondeur des glaces. Ils décident d’entreprendre des fouilles afin de découvrir d’où vient ce signal. Ils y découvrent tout un univers...

Arthur Charles CLARKE, 2001 : L'odyssée de l'espace (1968)

John BRUNNER, Tous à Zanzibar (1968) Terre surpeuplée où le fossé Nord-Sud s'est creusé.

Michael MOORCOCK, Le programme final (1968) Agent secret sans mission véritable, dandy richissime et surdoué, séducteur fantaisiste, iconoclaste, amoral. Immortel, Jerry Cornelius traverse, provocateur, un univers livré au chaos qui n'est guère complètement différent du nôtre.

Ursula K. LE GUIN, Le sorcier de Terremer (1968) Epervier est un enfant doué pour les sciences de la magie. C'est le jour où il sauva son village de la horde des envahisseurs Kargues qu'on prit conscience de son pouvoir potentiel. Vint alors le mage Ogion...

Michael MOORCOCK, Le dieu fou (1968) Le Dieu Fou, possesseur illégitime de l'Amulette rouge, a enlevé Ysselda sa fiancée de Kamarg.

Jack VANCE, Tschaï (série) (1968 à 1970) Adam Reith explore le monde étonnant de la planète Tschaï, avec ses populations étranges, sa faune surprenante et sa flore variée.

Michael MOORCOCK, L'Épée de l'aurore (1968)  Les hordes noires du Ténébreux Empire de Granbretanne ont balayé l'Europe. Seul le peuple de Kamarg a pu se réfugier dans une autre dimension grâce au pouvoir de l'antique machine du Peuple des Ombres.

John BRUNNER, L'orbite déchiquetée (1969) Madison est un noir, l'un des rares hommes de sa race autorisés à côtoyer des blancs. Il  ne présente aucun trouble et pourtant les psychiatres ne parviennent pas à faire de lui un individu de type courant. Génie de l'électronique. Il répare si bien les ordinateurs que ceux-ci sont ensuite pourvus.... d'humour et d'autre facultés...

Philip K. DICK, Ubik (1969) Joe n'est pas très à l'aise dans son monde où la moindre machine est payante, lui qui est toujours fauché. Lui et une équipe d'anti-psis sont les victimes d'un attentat...

Ursula K. LE GUIN, La main gauche de la nuit (1969)

Frank HERBERT, Le messie de Dune (1969) Suite du livre de 1965, Paul Atreides a triomphé. Au bout de douze années de guerre, l’Empereur de Dune a imposé sa loi sur la galaxie toute entière. mais tout ne sera pas si simple...

Michael MOORCOCK, Le secret des Runes (1969) Ultime mission pour Dorian Hawkmoon et son compagnon Huillam d'Averc : ramener d'Amarekh en Kamarg le légendaire Bâton runique et son âme, l'enfant de la lumière, Jehamia Cohnahlias.

Robert SILVERBERG, L'homme dans le labyrinthe (1969) Une étrange malédiction qui pousse un homme à tout quitter, une planète fascinante par son autonomie et sa cruauté, des protagonistes fins stratèges et d'autres sous influence, voilà le menu pour ce livre.

Roger ZELAZNY, L'Île des morts (1969) XXXIIesiecle. Francis Sandow est le doyen de l'humanité, le seul homme en vie à avoir connu le XXe siècle. Il est aussi l'une des cent plus grosses fortunes de la galaxie et l'un des vingt six Noms — l'avatar d'un dieu ancien, Shimbo de l'Arbre Noir.

Norman SPINRAD, Jack Barron et l'éternité (1969) Vous êtes le présentateur-vedette d'une émission de télévision très populaire, mais très dérangeante pour les hommes politiques au pouvoir. Et si un jour on voulait acheter votre silence contre un faramineux contrat d'immortalité ! Que feriez-vous ?

Ray BRADBURY, Je chante le corps électrique (1970)

Ursula K. LE GUIN, Les tombeaux d'Atuan (1970) Arha veille sur les tombeaux. A 14 ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d'autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d'une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l'éternité. Jusqu'au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer...

Roger ZELAZNY, Les princes d'Ambre (série) (1970) Les aventures du prince Corwin D'Ambre.

Gérard KLEIN, Les seigneurs de la guerre (1970)

Pierre BOULLE, Les jeux de l'esprit (1971) Anticipation dystopique. Sur Terre, les savants, sous l'égide des Nobels décident de débarrasser le monde des politiciens incompétents et d'imposer un gouvernement mondial scientifique dont le but est de libérer l'Homme de ses calvaires, d'instaurer une paix durable et de permettre aux scientifiques de se consacrer à leurs recherches les plus importantes.

Robert SILVERBERG, Les monades urbaines (1971)   En l'an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d'êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitents des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d'une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l'utopie, la promiscuité, le bonheur.

Philip Jose FARMER, Le fleuve de l'éternité (1971 à 1983)

Anne McCAFFREY, Le vol du dragon (1971) Des dragons combattent les Fils du cycle de la Ballade de Pern et effectuent des sauts à travers le temps.

Alfred Elton VAN VOGT, Ténèbres sur Diamondia (1972) Sur la planète Diamondia, un conflit oppose les descendants des colons terriens aux guerriers Irsks. Mais le colonel Morton, un emissaire de la Terre, découvre bientôt qu'une force extérieure, nommée l'Obscurité, brouille les cartes.
Ursula K. LE GUIN, L'ultime rivage (1972) Epervier est devenu l'Archi-mage de l'île de Roke où est sise l'Ecole des Sorciers. Là, un jeune homme en qui il reconnaîtra un personnage à l'avenir grandiose vient lui rendre visite, lui apportant de fâcheuses nouvelles...

Brian ALDISS, Frankenstein délivré (1973) Joseph Bodenland disparait en 2020 pour réapparaître en 1816, au temps de Mary Shelley, Lord Byron et du baron Victor Frankeinstein et de sa créature.

René BARJAVEL, Le grand secret (1973) Réflexions sur la société idéale par les biais d'extrapolations de sujets internationaux. Toutes unies par le grand secret.

Arthur Charles CLARKE, Rendez-vous avec Rama (1973)

Michel JEURY, Le temps incertain (1973) Un personnage de la fin du XXe siècle va être involontairement plongé dans le Temps Incertain et se trouver mêlé à la lutte entre l'hôpital Garichankar et une mystérieuse entité dénommée HKH.

Jack VANCE, Les chroniques de Durdane (série) (1973-1974) L'histoire de Gastel Etzwane, un simple garçon qui connaîtra un destin hors du commun.

John BRUNNER, Polymath (1974) Naufragés perdus sur un monde hostile et étranger, des colons sortis malgré eux de leur environnement technologique devront affronter une nature inconnue, mais aussi les conflits qui peuvent naître d'une telle situation.

Richard COWPER, Le crépuscule de Briareus (1974) L'apparition d'une supernova provoque sur la terre tornades et typhons qui font cinquante millions de victimes et rendent stériles les survivants. Cependant, certains ont acquis d'étranges pouvoirs psychiques.

Philip Jose FARMER, Hadon, fils de l'antique Opar (1974) le fils de l'antique Opar, après de surhumains exploits pour la conquête de la couronne, se voit contraint de mener une lutte épique contre les forces coalisées des hommes et de la nature sauvage, qui voudraient l'en frustrer...

Philippe CURVAL, L'homme à rebours (1974) C'est l'histoire de Félice Giarre, un habitant de Terre I, une terre où les femmes ne procréent plus naturellement, où les parents n'élèvent plus leurs enfants, où les marchés sont synthétiques.

 Michel JEURY, Les singes du temps (1974)

Isaac ASIMOV, Flûte, flûte et flûtes ! (1975) 10 courtes nouvelles d'Asimov accompagnées d'autant de mise en contexte de l'auteur.

James Graham BALLARD, Sécheresse (1975)  Cela fait des mois qu'il n'a pas plu sur Mount Royal, pas plus que sur le reste du monde. Les nuages ont déserté le ciel et l'exode vers les côtes a commencé. Ransom hésite encore à quitter sa péniche qui va bientôt s'échouer sur le lac presque asséché. Les tensions qui règnent entre les rares personnes encore présentes laissent présager le pire mais que trouvera-t-il au bord de la mer ? Reste-t-il encore un peu d'espoir pour l'humanité ?

Robert SHECKLEY, Options (1975) Mishkin, l'idiot, le cosmonaute raté, s'échoue sur Harmonia à la suite d'une panne. Rien de très grave, en apparence. Mais Harmonia, planète-cerveau, renferme mille pièges. Et quand on n'a pour seul compagnon qu'un robot-tarentule, mal embouché, la recherche d'une minable pièce de rechange se transforme en odyssée.

James Graham BALLARD, Vermillon sands ou le paysage intérieur (1975) La banlieue exotique de l'esprit de Ballard. Désert, mer de sable, lacs fossiles, récifs de sable vitrifié élevant leurs colonnes : paysage abstrait, paysage surréel déployé comme les éléments d'une toile de Max Ernst ou de Dali.

Leigh BRACKETT, Skaith / les aventures d'Eric John Stark (série) (1976) Les aventures d'Eric John Stark sur la planète Skaith.

Philip Jose FARMER, Fuite à Opar (1976) Suite du livre de 1974.

Frank HERBERT, Les enfants de Dune (1976) Suite et decendance des livres de 1965 et 1969.

Philip Jose FARMER, Le noir dessein (1977) Long de trente-deux millions de kilomètres, le Fleuve de l'Eternité serpente à la surface d'une planète spécialement remodelée pour accueillir les quelque Quarante miliards d'humains ressuscites. Dans quel but ? Et par qui ?

Ben BOVA, Colonie - 1 (1978) Loin de la Terre, Ile Un — riche et heureuse colonie spatiale, d'une technologie si avancée qu'un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d'archange, intelligence souveraine. Pourtant cet être « invulnérable » s'est épris d'une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver.

Edmond HAMILTON, Les mondes interdits (1978) Les hommes nés sur la terrible planète Varna étaient appelés « Loups ». Plus durs, plus féroces que les humains ordinaires, ils étaient tour à tour pirates ou mercenaires. Morgan Chane était l'un deux sur l'ancienne et tranquille planète que l'on appelait la Terre.

Arthur Charles CLARKE, Les fontaines du Paradis (1978)

Richard COWPER, Les gardiens (1978) À l'abbaye de Hautaire, en Provence, se succèdent depuis le Moyen-Âge des moines qui ont le don de lire dans l'avenir. Connaissant à l'avance le destin de l'humanité pour les cinquantes annés suivantes, ils sont les « gardiens » du monde.

Fritz LEIBER, Le grand jeu du temps (1978) J'ai été resscucitée. Autrefois, je vivais à Chicago, j'étais aussi humaine que vous, sinon plus. Après ma mort, les Araignées m'ont recrutée pour participer à la Guerre Modificatrice, le Grand Jeu du Temps. Nous nous battons contre les Serpents.

Theodore STURGEON, L'homme qui a perdu la mer (1978) -très joli titre-

Edmond HAMILTON, La planète des loups (1978) Dans la nébuleuse noire, au cœur de l'Éperon d'Argo, la beauté et l'horreur se côtoient, les mondes des hommes sont rares et dispersés entre ceux des non-humains.

Pierre PELOT, Delirium circus (1978) Citizen est l'acteur du moment, une véritable célébrité cantonnée aux rôles de justiciers et de libérateurs. Il possède une merveilleuse maison, un jardin immense et une plage privée pour son seul usage. Mais cet éden individuel est un mensonge : la mer est factice, le ciel est constitué par la paroi d'une bulle, sa femme, si attentionnée, n'est qu'une poupée électronique. Tout son univers est truqué, même son art puisqu'il interprète ses rôles drogué et hypnotisé. Alors, pour Citizen le temps est venu de tout quitter et de trouver, enfin, la vérité...

Philippe CURVAL, La face cachée du désir (1980) Coloniser la planète Chula n'aurait dû être, pour les humains, qu'une formalité. Une simple promenade de santé ! Forts de leur puissance technologique, comment auraient-ils pu imaginer que ce monde opulent, offert, saurait s'opposer à leur volonté de conquête ?

Robert SILVERBERG, Le château de Lord Valentin (1980) Sur la planète géante de Majipoor, Valentin est le Coronal désigné. Il doit donc exercer le pouvoir suprême à la mort du précédent Pontife. Mais victime d'un complot, il se retrouve amnésique, errant sur les routes.

Norman SPINRAD, Les miroirs de l'esprit (1980)

Après 1980...ben...la fiction est devenue science, tout le monde le sait.

Et mon vaisseau a atterri parmi vous pour vous éclairer...
Bravo à tous ceux qui se sont rendus jusqu'ici...