lundi 31 mai 2021

À La Recherche Du Temps Perdu***************Pride & Prejudice de Jane Austen


 À chaque mois, dans ses 10 derniers jours, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers), et tout comme je le fais pour la musique (vers le milieu) je vous parle de l'une des mes trois immenses passions, la littérature.

Lire c'est apprendre, c'est plonger dans l'univers des autres, c'est accepter (ou pas) les idées des autres, c'est affronter ses peurs, en découvrir, s'ouvrir les sens, c'est accepter de vivre sur le rythme d'un(e) autre, c'est apprendre à respirer autrement. 

Et respirer c'est vivre.


PRIDE & PREJUDICE
de JANE AUSTEN

1813.

Les femmes peuvent bien peu espérer de la vie en général. Leur futur dépend de celui qui la choisira et de sa fortune. La statut de madame est complètement lié à celui de monsieur. La famille Bennett le sait trop bien. Et elle comprend 5 filles. Dont notre héroïne, Elizabeth. est l'une d'elles.  C'est sa trame narrative que nous suivront. Et surtout, son esprit vif et allumé. Les critiques considérant les oeuvres de Jane Austen comme triviales en raison de ses personnages de la haute société, riches, ou rêvant la richesse, plongés dans les espoirs amoureux se trompent en ne trouvant pas ses écrits encore 100% d'actualité. À quoi s'attendent-ils de toute manière de la part d'une femme de cette époque qui ne pouvait qu'aspirer à marier riche ou devenir soeur de monastère ou domestique? Espèrent-ils de la science-fiction? Une histoire de la révolution américaine? Un essai sur les quartiers qui exploitaient les jeunes filles d'âge mineur à Londres à cette époque? 


C'est effectivement une petite révolution que proposait Jane Austen en publiant ces livres. Dans les relations hommes/Femmes. Sa valeur est dans le portrait qu'elle fait de son époque. Ses personnages sont extrêmement faciles à croire, crédibles, leurs émotions, vraies, ils sont incroyablement humains, et leur soucis, leur vanité, leurs échecs, leurs excentricités ressemblent encore aux nôtre plus de 200 ans plus tard. Les observations de l'auteure britannique sur la nature humaine sont encore très justes et parfois extrêmement drôles. 


Ses personnages, prisonniers de l'éthique économique des relations sociales de l'époque, sont aussi très économiquement répandus dans le livre.  Rien de superflu. Rien de gaspillé. Comme un film de Stanley Kubrick dont chaque plan n'est pas inutile. La révolution qu'elle créait était celle du dialogue intersexes. Le badinage entre Elizabeth et Darcy n'est pas un flirt vide. C'est une progression. Un crescendo de leurs ententes/mésententes comme un chat pense jouer avec un oiseau dans la bouche, mais l'oiseau ne tente que de voler librement, et revenir au besoin. Les échanges entre Liz & Darcy sont un superbe déploiement de vivacité d'esprit. Il y a beaucoup de présence d'esprit et d'intelligence dans les livres de Jane Austen. Dont j'ai une version des oeuvres complètes ici, par moments, illustrées. 


Les héroïnes des livres d'Austen sont toujours coincées entre passion et fortune et sont presque toujours critiquées en bout de ligne pour avoir réussi à obtenir les deux. Comme bien des Femmes de 2021. N'oublions pas qu'être mariée était à peu près l'unique "emploi" pour une Femme de 1813, ce, avant de devenir mère. Marier un gars riche était l'unique voie pour une Femme de se sortir de la pauvreté presque certaine. Devenir médecin? Avocate? folie. Mais le caractère que plante Austen dans ses personnages féminin en fait des Femmes modernes, malgré ce que pourraient penser certain(e)s qui ne remettent pas en contexte, l'époque de production. Si vous vouliez échapper à l'invisibilité sociale, il fallait trouver bon époux, bien riche. 


Son livre (et son oeuvre) est (sont) une danse des manières affectives entre hommes et Femmes. Parade de sottises humaine. Naissance de dizaines et dizaines de rictus face aux mots d'esprit. 

Les 4 livres publiés de son vivant ont été adaptés en film depuis et ça pourrait teinter la lecture, mais si jamais vous ne trouviez pas chaussure à votre pied en lisant son second effort, il m'a personnellement servi à bien faire mourir une araignée qui menaçait très dangereusement la gente féminine de ma maisonnée. 

Je le répète, c'est aussi plutôt drôle.

L'humour chez la Femme du 19ème siècle était jugé suspect. Et pourtant, ici, il séduit de chapitre en chapitre.  

À découvrir, si ce n'était déjà fait. Ou revisiter. Pour le plaisir.

Charmant de 1001 manières. 


dimanche 30 mai 2021

Nous


Quand je pense à l'école, entre mes 6 et 20 ans, mes souvenirs ne sont qu'heureux. Ce n'est peut-être pas le cas pour tout le monde, le concept de passer du confort familial, qui n'est une garantie non plus, à une socialisation forcée dans un cadre scolaire d'apprentissage avec des étrangers de son âge qui deviendront peut-être des amis, n'est pas forcément vécu agréablement pour tous.


Alexandra Diaz, les jumelles Gamache, Saskia Thuot, Miro Lacasse, Patrice Dubois, Geneviève Billette, Frédéric De Grandpré, Bruno Marcil, Bobby Beshro, Suzanne Gagné, Anne Gauvin, Annie Dufresne, Frédéric Ouellet, Elizabeth Rancourt, Vincent Huot, sont tous un échantillon des gens que j'ai côtoyé à l'école, qui depuis, sont devenus des personnalités publiques connues, au Québec.


L'école c'est pas seulement de l'apprentissage, c'est un bain de société. Je le remarque avec les gens que je côtoie au travail. Quatre de mes collègues sont décrocheurs. L'un d'entre eux est tout simplement incapable de dire "Google".  Gougueule.  Il dit continuellement "goggle". Qui voudrait dire en anglais lunettes de protection ou lunettes de baignade. C'est comme un tic verbal incontournable pour lui: Gars-gueule. Une frontière qu'il est incapable de franchir. Le "ou" de Google. Le même gars nous a plongé dans la confusion la semaine dernière en parlant d'un collègue au travail analogue du bureau chef du 418, qui quittait finalement ses fonctions, ce qui le laissait un peu déçu. Il a dit "Avec son départ, je perds maintenant mon aumonier". Ça nous as pris quelques instants avant de considérer davantage cet ange qui passait soudainement dans la pièce, une enclume sur le dos. "Que...que voulais-tu dire?" a risqué quelqu'un. On a tous fini par éclater de rire, quand on lui a expliqué ce que voulait dire aumonier. Je lui ai demandé si il visait homologue, mais il m'a répondu qu'il visait plutôt le mot homonyme. Qui est aussi une erreur. Un homonyme, ce sont deux mots qui sonnent pareils. Vers-vert. Cool-coule. Amende-amande. C'est aussi deux personnes qui auraient le même nom. Alexandre Despatie-Alexandre Despatie, Patrick Roy-Patrick Roy, Richard Séguin-Richard Séguin. Ces trois cas ont été des gens de mon entourage, mais par le plongeur médaillé, pas le joueur de hockey* et pas le chanteur.


L'école, qu'on y soit bon en notes scolaires ou non, c'est de l'apprentissage sociétaire. On apprends d'abord et avant tout, le nous. Le vivre ensemble. 

C'est ce que projetais d'apprendre aux enfants autochtones, entre 1870 et 1969, le Canada d'Amérique avec son pensionnat de Kamloops. Le vivre ensemble, le Nous. Mais quelle catastrophe. 


Catastrophe est même, fort probablement, un mot beaucoup trop faible pour parler de l'horreur de ce mouroir qu'est devenu ce pensionnat de Kamloops. Quand on pense à cette école, le premier mot qui vient à l'esprit est le mot mort. Un mot tout à fait impossible à associer, pour la plupart des gens sur terre, à l'école, en général. Il ne s'agit même pas d'un hôpital. 


De 1969 à 1978, le gouvernement a pris le contrôle de l'établissement de l'église catholique et en a fait un pensionnat. Près de 500 étudiants auraient fréquenté les lieux par année. C'était des tous des autochtones. En 2008, on découvrait que près de 50 morts s'étaient assurément produites sur ce lieu. Des morts d'enfants. Les dossiers opaques de l'église catholique empêchent tous le monde de savoir comment et surtout, pourquoi 50 morts peuvent survenir dans une école. Aucun dossier. Pas même des dossiers de disparitions. On a rien documenté. Les enfants ont été envoyés au pensionnat, ne sont jamais revenus. On a pas donné suite aux parents qui s'en plaignaient. Atroce. 


Le Centre National pour la Vérité et la Réconciliation a recensé des milliers de décès d'enfants dans les écoles sur cette période mais la vérité serait pire encore. Comme si tout ça était normal. La semaine dernière, on a fait affaire à une firme d'expertise par radar pour sonder les sols et on découvrait avec stupeur les restes humains de 215 enfants, dont certains de l'âge de 3 ans...

Avec cet hôpital de Joliette qui, en ce moment, au Québec, refuse de croire qu'on parle de leur hôpital comme d'un hôpital de blancs, ce qui exclurait tout systémie, serons nous capable de faire face au miroir, un jour?


C'est bien nous, ça? Qu'est-ce que ça dit de nous?

Le Canada d'Amérique?

Le Québec d'Amérique?

Le mal blanc, peut-être aussi. 


Tuer? Négliger jusqu'à la mort? Rien à voir avec l'éducation. 

Savoir ce qui s'est passé, oui. 

C'était écrit dans le journal en 1907. 

"La peste blanche" jamais soignée chez les autochtones. 

À la Une du journal.     

Inattention. Comme toujours, avec les autochtones. Et les Femmes disparues? 

On s'intéressera aux Femmes autochtones disparues et assassinées, de nos jours? Qu'est-ce que ça dit de nous?


*mes parents, en revanche, connaissent bien sa mère, Barbara. 

samedi 29 mai 2021

La Nouvelle Garde Partagée


 Je me lève tous les matins à 5h00 AM. Je termine ma journée de travail vers 15h00. Je bosse moins physiquement qu'avant, mais je bosse fort. Tiens, hier, j'ai pas eu le temps oublié de diner. Me suis rendu compte que ma boîte à lunch était restée au frigo, intouchée, quand j'ai voulu partir vers 15h00.

À 18h09 précisément, hier, à mi-chemin en train de me tricoter ma liste de lecture de Damien Rice, je prenais la décision de faire un petit "power nap". Une sieste. Mon corps me l'ordonnait, en fait. 


"Papa, maman veut que tu l'aides pour l'épicerie, elle refuse la mienne, semblerait que je n'ai pas le droit de l'aider". C'était Punkee, qui fêtera ses 18 ans, mercredi prochain, mais qu'on "surprend" avec ses amies et amis tantôt, ici, pour souligner la chose, pendant que madame travaille jusqu'à 16h. Bravo pour la subtilité, maman.  


Tiens! ça faisait déjà (et seulement) 1h40 que je dormais. Je dormais si profondément que j'en avais bavé comme un crapaud. J'était confus car je me croyais aussi samedi matin. Effectivement, il y avait des choses que mademoiselle bientôt-18 ans-ne devait pas voir. 

Une fois l'épicerie rangée, et mesdames déjà en direction du palais des ongles avec la future jubilée, pour s'y faire faire les ongles, j'ai repris la décision de retourné me blottir dans les bras de Morphée. 


Cybole, j'était vraiment fatigué. Je ne me suis (re)réveillé qu'à 21h35. Entendant une voix qui n'était pas si familière je suis descendu voir une amie de mon fils qui y était (mais pas mon fils). Elle venait rejoindre "la gang" avant le party prévu plus tard, chez un ami, habitant tout près. Si il était en retard, c'était parce que leur projet de manger sur une terrasse a été retardé devant les longues files d'attente du premier resto-terrasse auquel ils voulaient communier. Je me suis rebrossé les dents. Qu'est-ce que j'avais bavé encore. 


Peu de temps après, ils étaient plusieurs maintenant, rassemblés chez nous, pour marcher chez un ami habitant tout près, la fin du couvre-feu au Québec. Dans notre rue, il y a même eu, à deux reprises, des feux d'artifices. On entendait les autos, les mobylettes, les motos, rugir dans les rues. La soirée était à la fête et au soulagement. J'était content d'avoir dormi, au final, ça me ferait veiller plus tard pour ce soir particulier et si attendu. Auquel je n'avais pas tellement prêté d'attention, je l'avoue. 


À 22h39, je me suis fait un plaisir de me rendre prendre cette petite marche de 5 minutes jusqu'à la boite de courrier. Ça sentait le camping. Plusieurs faisaient des feux pour se réunir et se réchauffer. On fera de même, nous aussi, vers minuit. J'entendais des rires derrière cette maison près du parc qui avait deux motos en plus de deux autos dans son entrée. La dernière avant les boites postales. Il y avait ambiance de fête. Il n'y avait plus de circulation dans les rues passé 21h30, on s'y était habitué. Mais hier, cette nuit, ça ne cessait plus. Il y avait 4 voitures simplement autour de mon entrée et trois, seulement dans celle-ci. 

C'était une belle soirée. De plus, je validais la meilleure liste de lecture jamais concoctée pour Damien Rice de l'histoire du monde de la musique.


Les gens étaient prêts. Ça promet pour le match de ce soir entre Montréal et Toronto, devant 2500 spectateurs. L'effet de la foule devrait être immense. Ils seront 2522 vs 22. Faudra gagner. Capitaliser sur leur "mental loss". 

"Spooky (notre chat) est-il dehors?" a demandé l'amoureuse avant de se coucher.

"Oui, il a le droit de fêter le couvre-feu, lui aussi".


Les villes avaient aussi été forcées de dormir. 

Elles se réveillaient hier. 

Les gens en avait assez bavé. 

C'est maintenant le temps de la garde partagée entre les parcs et les terrasses. Lundi, les restos pour les zones oranges.

L'air était au soulagement. 

Et ça sentait bon. Cheers Darlin'.


vendredi 28 mai 2021

Je Serai Là Pour Toi (Quand le soleil refusera de briller)

 


Je n'ai jamais vraiment suivi la série télé Friends. Celle-ci a sévi de 1994 à 2004. Je vivais pleinement ma vie ailleurs que devant ma télé durant cette période. Deux ans dans ma relation avec l'amoureuse quand la série à débutée, nous serions doublement parent quand celle-ci se terminera. Inutile de vous dire qu'on était pleinement occupés et assez rarement avions nous des rendez-vous communiaux ponctuels avec notre téléviseur. 

J'ai essayé de commencer la série quand on s'est abonné à Netflix, en commençant par la première, mais je me rappelle avoir pensé "à quelle heure le punch?". Ne donnant pas vraiment de chances aux jeunes saisons de progresser, et devant 10 saisons à affronter, je n'ai pas trouvé le temps ni la patience de ramer à reculons. Je n'ai duré qu'un ou deux épisodes. Pas encore vraiment drôles ou intéressants. 


Reste que la série a marqué son époque. Ne serais-ce que les coupes de cheveux de Jennifer Aniston qui ont inspiré toute une Amérique féminine (et ailleurs) À peu près toutes les filles ont au moins essayé sa simple et agréable coupe de cheveux dans les années 90. Les compagnies de Shampooing ont vite vu la mine d'or qu'elle était. 

Pour les fans voici des potins d'arrière scènes:

-Quand Matt Leblanc a auditionné, pas même pour le rôle de Joey mais bien pour celui de Ross, il n'avait que 11 dollars dans son compte en banque. À sa première paie, il s'est payé le meilleur des repas possible. Courtney Cox, avec cette même paie, a acheté une voiture. Leblanc a fait son audition avec une large coupure au nez, des suites d'une chute dans une salle de bain, où il s'est écorché le nez sur le bol.


-Lisa Kudrow et une de ses amies ont écrit ensemble la chanson Smelly Cat pendant une nuit de beuveries entre elles. On a choisi d'intégrer le morceau au narratif de la série.

-On avait choisi Courtney Cox dans le rôle de Rachel, à l'origine, mais elle a préféré le rôle de Monica après avoir lu le script.

-Jennifer Anniston était si souvent en retard sur les plateaux qu'une intervention, menée par David Schwimmer mais impliquant pratiquement tout le monde sur le tournage, a été nécessaire. 

    
-Joey était à l'origine un personnage totalement détestable. Quand Matt Leblanc a questionné pourquoi les autres voudraient ils être son ami, on a redirigé la trame narrative. 

-Matthew Perry a tant de tact et est si vif d'esprit, qu'on a intégré plusieurs de ses lignes spontanées sur le tournage dans les prises.

-À chaque trois épisodes ont changeait certaines parties du décor du café Central Perk. Pour lui donner du vécu. Le divan orange du café a été trouvé dans le sous-sol des studios de Warner Brothers. James Micheal Tyler a été choisi pour jouer le barista Gunther car c'était l'unique figurant en mesure d'opérer une machine à café avec crédibilité. Le personnage n'avait pas de nom avant l'épisode The One Where Ross Finds Out (1995), tout juste avant que Rachel n'embrasse Ross. 


-Quand Courtney Cox s'est costumée pour la première fois en Fat Monica, Matthew Perry est passé à  côté d'elle sans jamais le reconnaître. 

-Le trophée du chien blanc de Joey est à l'origine un cadeau qu'a reçu Jennifer Aniston pour ses débuts d'actrice qu'un(e) ami(e) lui avait donné, jadis naguère. Il a été intégré à la série quand Joey est devenu riche et achetait n'importe quoi. 

-Matt Leblanc a confirmé qu'il trouvait Jennifer pas mal de son goût quand la série a débutée ("Comme absolument tout le monde, non?").

-Un fan a calculé que, sur 10 saison, Joey devait 119 760 $ à Chandler, d'argent non remboursé.


-Lisa Kudrow était terrorisée par le canard de la saison III.

-À l'école secondaire, un enseignant a un jour dit qu'avec son comportement, ses blagues et ses attitudes, Matthew Perry n'irait nulle part dans la vie. Quand il a fait la Une des magazines il lui a envoyé une copie avec les mots "nowhere but on the cover of a magazine".

-Matthew Perry, qui a connu de sérieux problèmes de consommations, a affirmé se rappeler assez peu avoir filmé les saisons 3 à 6 en raisons de ses errances. 

-Bruce Willis, Gary Oldman, Christina Applegate et Paul Rudd, ont tous apparu dans Friends après avoir tourné un film avec un(e) membre des 6 comédiens principaux.


-Hank Azaria a auditonné pour le rôle de Joey. Après avoir été refusé, il a plaidé vivement pour une seconde audition où il a aussi été rejeté. Pour sa tenacité, on fait appel à lui dans le rôle du copain axé sur la science, David.

-Au générique du début et à la fin de l'épisode de The One After Vegas, de 1999, tous les noms au générique ont ajouté -Arquette à leur nom de famille pour faire un clin d'oeil à Courtney Cox-Arquette qui venait de se marier avec David Arquette.


-Giovanni Ribisi, un acteur que j'aime beaucoup, a joué le frère de Phoebe (Lisa Kudrow) dans les derniers épisodes. Dans les premiers, il était aussi apparu dans le rôle d'un consommateur du Central Perk, tirant un condom à la place de la monnaie dans l'étui de guitare de Phoebe. Certains disent que c'est le même personnage.

-Jennifer Aniston et Matthew Perry sont amis depuis très très jeunes. Bien avant Friends


-Après le tournage de The One With the Lesbian Wedding (1996), l'équipe de production, connaissant son pays, s'attendait à avoir une avalanche de plaintes, et a engagé 200 personnes afin de répondre à ces plaintes. 11 personnes s'en sont plaints. Le public de Friends est peu conservateur. 

-Quand Tom Selleck a fait ses premières présence sur la plateau, il a été accueilli par de longues ovations debout, ce qui a rendu ses prises avec lui, non utilisables. On a dû retourner sans public, ses scènes. 


-L'intimité amoureuse entre Chandler et Monica devait être l'histoire d'une seule nuit, mais le public a tant aimé qu'on a scénarisé un couple. 

-À l'origine, nous devions suivre 4 personnages et Chandler et Phoebe comme personnages secondaires. Chandler avait été pensé gay. Mais en choisissant Perry pour le jouer, on trouvait que ça ne fonctionnait pas. On a tout de même gardé plusieurs insinuations qui venait ébranler sa masculinité. Son absence d'intérêt pour les sports, son amour pour les chansons de génériques en sont deux exemples. Ironiquement Lisa Kudrow, pensé comme un personnage occasionnel, a gagné un Emmy.


-On avait d'abord choisi Shiny Happy People de REM comme chanson thème de l'émission.  On a choisi au final I'll Be There For You de The Rembrandts.  La chanson est signée de deux créateurs de la série, David Crane et Martta Kaufmann. 

-Jon Favreau s'était fait offrir le rôle de Chandler qu'il avait alors refusé se concentrant sur sa carrière de réalisateur. Il sera passager personnage dans la peau du copain millionnaire de Monica. 


-Contrairement à son personnage, Matt Leblanc parle un très bon français.

-Lisa Kudrow s'est inspiré du côté hippie naturel de Jennifer Aniston pour rendre plus hippie son personnage de Phoebe. 

-Une "tarte égalitaire" existait parmi les créateurs afin de s'assurer que les 6 personnages aient un même nombre de blagues à servir.

-Le rôle de Monica devait à l'origine être joué par Janeane Garofalo et devait être sombre et gothique. Mais en audition, Courtney Cox lui a donné une couleur différente et les auteurs sont tombés en amour avec la direction que prenait l'actrice. Rachel devait être joué par Tea Leoni.


Hier se tenait une réunion des membres originaux de la série dans une émission spéciale et dans le but de la rendre plus mythique encore. J'avais dit qu'on devrait me donner 100$ pour chaque Oh! My GOD! lancé dans l'émission. 

La bande annonce, à elle seule, m'en confirmait 200$. 

Pas vu l'émission hier. Les fans surement. Et ont surement tous été rassasiés. 

jeudi 27 mai 2021

Paris Perdus (et rédemption programmée)


 J'ai vomi

On a beau se croire en 2021, certains endroits sont encore en 1934. Quand j'ai entendu qu'une école secondaire de la Floride avait falsifié avec l'application photoshop, cette application qui donne aux plus âgés d'entre nous l'impression d'être de vrais experts de l'informatique, les photos des finissants je suis tombé en bas de ma chaise. Ça m'a rappelé cette histoire d'école française qui avait noirci certains visages d'une vieille photo de diplômé(e)s, mais pas assez vieille pour que certains d'entre eux ne dévoilent le pot aux roses, se découvrant soudainement Malienne ou Soudanais. 


Puis, quand j'ai su que ce n'était pas le finisssants, mais strictement les finissantes dont on avait photoshopé l'image, c'est là que j'ai vomi.

What the fucking fuck?

Ils ont masqué ce qu'ils jugeait de trop prononcés décolletés! Un vrai film d'horreur. Et comme les États-Unis sont le pays des obèses, ils ont aussi, tant qu'à y être, reformé certaines courbes et ensoleillé certaines pâleurs. Le laboratoire du docteur Frankenstein! Comment cette école pensait-elle s'en tirer sans qu'on remarque quoi que ce soit? La code de l'école dit qu'il ne faille pas dévoiler "trop" sa poitrine, trop restant vague parce que moi, entendre des publicités, je trouve cela toujours "trop", alors trop c'est toujours 100% vague. Il faut pas que ce soit non plus trop distrayant.

 


What the flying fucking fuck?

Qui juge de ce qui est distrayant ou non? Des curés ou des grosses toutounes là-bas, c'est certain. JAMAIS ne cesseront nous de contrôler les corps des femmes, mais jamais! ça donne la sérieuse nausée! Non seulement ces braves jeunes doivent composer avec la pandémie mais en plus ils sont manipulés et affreusement guidés par les plus terribles adultes possibles. Les jaloux.

Parlant de pari perdu, Maripier Morin et Kevin Spacey. Peut-on mordre un peu la première et parler de l'autre svp? 


Mariepier Morin est née de la série télé Occupation Double, concept où on pavane de jolis jeunes gens dans le but de faire semblant qu'ils puissent y trouver l'amour, mais dont le but, avec le temps, n'est devenu que de se faire connaître et de voyager. Morin s'était fait remarqué, par sa beauté bien entendu, mais aussi parce qu'elle avait tenté de tricher en magouillant pour partager la cagnotte finale avec d'autres candidates. Ça ne pouvait pas donner la couleur complète du personnage, elle était jeune et forcément naïve un peu sur les possibilités qui s'ouvraient à elle. Mais celles-ci, les possibilités, seraient justement assez bonnes pour elle. Elle fera du mannequinat, du cinéma, de la télé. Elle sera l'amoureuse d'un joueur de hockey des Canadiens et des Canucks qu'il ne prenne sa retraite, qu'il se fréquentent alors davantage et se séparent. Morin était à la barre d'une émission télé qui s'appelait Mais Pourquoi? qui explorait toutes sortes de chose où on pouvait se questionner sur le pourquoi de la chose. Comme "pourquoi se déshabiller devant des purs inconnus pour gagner sa vie?". 


Quand la chanteuse Safia Nolin, à qui il faudrait interdire de parler d'intimidation, elle ne semble pas comprendre tout ce qu'elle travesti quand Nolin parle d'intimidation, elle doit penser, en ce moment même, quand j'écris ceci, que je l'intimide, Nolin donc, dis-je, a rendu public un méfait passé où, intoxiquée, Morin lui avait mordu une jambe. Photo à l'appui. Un roche venait de se déplacer et on exposait l'anguille. Plusieurs autres personnes se sont alors prononcés sur son racisme et ses agressions multiples. Rien de plaisant. C'était y a pas encore un an. Ça se le sera en juillet. 


Maripie a tenté un retour public, il y a peut-être un mois. On a moins retenu son "retour" que le malaise que ça créait partout. "T'es déjà prête à revenir sur la scène? Tu travailles sincèrement sur toi? Tu penses à tes victimes?" On entendait ceci davantage que "beau travail Mariepier, tu progresses" On sentait moins le progrès que le besoin de travailler en période de pandémie. Mais qui étions nous pour la juger? Les curés et les grosses toutounes. C'était les victimes qu'on voulait davantage entendre. C'est à eux qu'on veut donner le dernier mot. Et on en a entendu davantage. Y avait plus que morsure. Y avait pathologie. La rédemption programmée de Mariepier a plus ou moins fait patate. Et cette semaine, son émission Mais Pourquoi l'a larguée. On ne produira pas la suite de ce qui restait à tourner.

Elle perd son pari qu'il faille maintenant passer à autre chose. 


Pour Kevin Spacey, ça semble être le contraire. Il  aurait agressé maintes et maintes fois. Des hommes sont sa préférence. En 1992, trois autres fois selon de nouvelles accusations, en 2018, qui montaient maintenant à 6. Le fils de la journaliste Heather Unruh se trouvait parmi les victimes, mais tout le tapage autour de cette histoire détruisant déjà un jeune garçon détruit, on a arrêté les procédures. Le cas d'un masseur agressé est aussi allé nulle part quand celui-ci est finalement décédé. Spacey, dans une initiative troublante, a lancé un premier video, à Noël 2018. Dans la peau de son personnage de serpent manipulateur Underwood dans la brillante série House of Cards. Choix dérangeant...¸Un an jour pour jour plus tard, il refaisait la même chose, comme un cauchemar reviendrait hanter un(e) traumautisé(e), la nuit. Cette fois, plus troublant encore, toujours accusé au civil, il titrait KTWK, comme dans Kill Them With Kindness. Il avait encore beaucoup de plaisir le Kev avec tout ça. On l'a remplacé par Christopher Plummer dans un film, retiré sa nomination aux Oscars, Netflix l'a laissé tomber, on a annulé un hommage aux Emmys et on a l'a retiré de House of Cards. Ce qui ne l'a pas empêché de lancer un dernier video tout aussi baveux, Noël dernier.  Mais avec un fin légèrement plus axée sur la vraie survie. 


Survie pas facile pour ses victimes, dont Anthony Rapp, qui, à 14 ans, a dû faire face à un Spacey de 26 ans qui voulait de son sexe. Plus de 15 personnes se sont plaintes des comportements de Spacey au total. Puis...le revoilà qu'il fait l'actualité parce qu'il aura un petit rôle dans le dernier film de Frank Nero, en Italie. L'Uomo Che Designo Dio. L'Homme qui a Dessiné Dieu. Il y tient un petit rôle, paraît-il. Ça lui convient bien, lui, gonflé du complexe de Dieu. Non atteint par la justice nulle part.*

Le même Dieu qui empoisonne les esprits qui pensent qu'un décolleté mène directement aux enfers.

Sans réaliser que pour bien des gens, l'enfer, c'est ici sur terre.  

*Quel affreux message à envoyer inconsciemment encore. 

mercredi 26 mai 2021

Assiettes de Styrofoam


Je suis tout neuf sur le fil Twitter. 

On y découvre toute sortes de gens. Des vedettes plus idiotes qu'originalement pensées. D'autres, plus respectables et réfléchies que prévues. 

Admirateur de l'auteur/acteur/producteur britannique Ricky Gervais, j'y suis aussi abonné sur Twitter. je le trouve plus vaniteux que drôle. Et excessivement axé sur la protection des animaux. Ça transparait aussi dans ses deux dernières créations pour la télé, la série Derek et Afterlife, dont il ne cesse de faire la promotion sur le fil puisqu'il tourne la saison 3. Ce sera la première fois, après The Office, Extras, Derek, qui avaient tous connu seulement deux saisons, qu'une de ses séries poursuit pour une troisième. Bonne augure ou non? Je ne sais pas, je n'ai pas envie de trop savoir avant l'heure. J'évites donc la plupart de ses publications qui ne sont que là-dessus. 


J'évites aussi de tomber dans les pièges à cons. Parce qu'à la tablée de twitter, les cons sont légions. Ils sont excessivement nombreux et parfois époustouflants d'absurdité. Vous saviez vous que certains se privent de sexe, croyant dur comme fer que le vaccin anti-covid pourrait se transmettre par les fluides sexuels? Ça s'inventerait qu'on ne voudrait plus nous écouter, jamais. Ce que je souhaite à ces demis-demeurés. 


D'autres, sont assez merveilleux. Chacun y trouvera son compte. Ce qui me plait, c'est aussi que j'ai l'impression que la planète devient beaucoup plus petite quand on échange intelligemment avec la Chine, le Japon, l'Amérique du Sud ou l'Australie. Et on apprend beaucoup sur la nature humaine, parfois, dans la désolation.

maudit bon monde

On voit qu'il y a des idiots, mais on voit aussi qu'il y a du maudit bon monde. Un ange, ça peut rassurer, mais à tendre le cou, au volant de nos vies, pour le regarder ou le lire, on peut parfois causer de très gros accidents. Chacun ses anges guides, chacun ses anges protecteurs. 

Je suis assez neuf sur ce fil, je le répète, fil que j'ai longtemps condamné, puisque je n'y entendais que les conséquences de manques de jugement. Quand il était trop tard pour celui ou celle qui s'y électrocutait tout(e) seul(e). 


Comme partout dans la vie, on en trouve de toutes les sauces sur le fil, je n'apprends rien à personne. On y trouve des opinions et des avis sur des choses qui n'en demandent pas. Des faits qu'on ne peut pas nier, la victoire électorale de Joe Biden, la folie de Marjorie Taylor-Greene, le nécessaire du vaccin. Ce qu'on peut lire sur le vaccin est assez impressionnant de n'importe quoi. Tout le monde semble expert en la matière. Même des gens qui s'identifient comme TomCruzizGod, Jaimonostiedvoyage ou Baisstaculotte. J'aurais une suggestion moi aussi à faire au gouvernement sur se sujet. Nous vendons  des bouteilles d'eau de Javel sur lesquelles il y a des étiquettes sur laquelle est écrite la directive suivante: "Ne pas boire".


Peut-on retirer cette directive pendant quelque chose comme deux ou trois ans, et ensuite seulement, discuter de vaccination? Parce qu'il y a franchement extraordinairement peu à discuter autour de la vaccination. Il n'y a qu'envie de vivre. Et personne ne s'entendra jamais sur les manières de vivre, penser le contraire serait une lubie. Le vaccin n'est qu'une question de respiration. Des humains qui ont envie de respirer librement, pas sous un masque. Les avis et impressions sur les vaccins sont beaucoup plus expérimentaux que les vaccins eux-mêmes. Et sont nécessaires exclusivement de la part de vrais experts. Pas de désorganisés mentaux comme le retraité enseignant Reynald Du Berger, à qui je fais déjà nettement trop de publicité. Voilà une étoile pâle à ne pas suivre. Cet homme est sismologue mais la principale fissure importante dans sa vie semble crânienne. Et sur lui-même. C'est assez fou ce qui sort de cette tête. Ses propos font temps frémir que l'Université Laval, qui avait une bourse portant son nom, s'est vu forcée de mettre fin à la dite bourse, suite à ses propos trop mal calculés sur l'Islam. Et maintes et maintes fois répétés. 

Please

Car c'est aussi dans le réflexe de plusieurs de toujours avoir le dernier mot. De lancer la dernière vanne contre l'avis, le commentaire, le pet ou la blague d'un(e) autre. Et M.Du Berger est tenace du propos douteux et as bloqueur si vous contrecarrez sa dictature verbale. Pourtant, il ne dit que du vrai, comme nous tous. En tout temps. Il est la vérité absolue.


En m'invitant à la tablée du fil Twitter, il fallait que j'en accepte le menu. J'aime beaucoup ventiler une ligne de temps à autres, ça fait un bien énorme. Je ne tiens aucunement à être suivi. Je m'étonne donc qu'on s'abonne à moi ou qu'on ait aimé mes propos. J'y rôde comme on rôde au zoo. C'est vrai que ça fait un petit velours de voir qu'on puisse "avoir aimé" ce que j'ai pu dire. Je me rends compte que j'y ris beaucoup aussi. La bouche pleine. 

Et ce, même si à cette table, quand j'y mange et m'y abreuve, ce ne soit toujours que dans des coupes de plastique et les assiettes de styrofoam. Je savais qu'il y aurait du cheap quand même. 


J'assiste très souvent à un diner de cons. Dont je peux entendre l'entièreté de la misère mentale qui marine sur une casserole.  

J'apprends à m'en dilater la ratte. Comme dans un show de Ricky Gervais. Qui, aussi essaie de nous faire pleurer. 

Le fil peut faire pleurer. De désespoir. 

Faut prendre tout cela avec un grain de ciel