lundi 28 juillet 2008

L'Homme de la Rue

Dans les irritants communs de l’été il y a les constructions.

Je n’arrive pas à trouver à partir de quand a été instauré la loi des deux semaines de congés de la construction mais il fût alors décidé que pendant deux semaines fixes, puisque les entreprises de matériaux étaient généralement fermés pendant cette période, tous les chantiers seraient fermés.

Ça me fait toujours penser à mon fils qui me dit « non papa je laisse mes cartes de hockey là parce que demain je vais reprendre mon match à la même place. ». Les employés foutent le bordel sur les routes, un bordel nécessaire j’en conviens mais de laisser le patient la cicatrice grand ouverte pendant deux semaines potentiellement très circulantes dans une année n’est-ce pas un peu étrange ? Chaque fois je me dis « pourquoi ne prennent-ils pas congé l’hiver où il y a forcément moins de construction ne serais-ce qu’à cause des conditions météos de janvier et février ? Le peu d’amis que j »ai en construction le font d’ailleurs car ils sont très bien payés. Deux semaines de plongée dans les Caraibes en Février et deux autres en Jamaique en juillet… ??? Rien contre les gens qui ont 4 semaines de congés mais n’est-ce pas un peu rageant de savoir que si ça me prend maintenant une heure et vingt pour contourner tous ses cônes et me démerder à 10 KM là où je roulais d’habitude à 100KM c’est aussi parce qu’on se fait bronzer sous un autre soleil que celui qui me fait cuire dans mon char en ce moment ?…

Il semble que comme peuple on ait beaucoup tendance à penser que tout le monde soit sur le même fuseau. Ce ne sont pas tout le monde qui travaille de 9 à 5, ce ne sont pas tout le monde qui prennent ses vacances l’été non plus !

Les Italiens ont compris la manne que représentait la business des routes au Québec depuis longtemps. Ils dominent complètement l‘industrie de la construction aussi bien qu’ils font la loi dans le vieux port. Nos conditions climatiques favorisent la réfection des routes, c’est donc un emploi garanti à vie pour quiconque entre dans ce domaine. Tant que tu cèdes le pas aux italiens…une connaissance à moi me racontait qu’il était responsable à la ville de la distribution des contrats de travail. Le critère étais fort simple : la soumission la moins cher l’emporte. Toutefois sur le plancher des vaches se sont des menaces auxquels il a dû faire face et bien qu’il avait octroyé un contrat à une autre firme ce sont les italiens qui s’y sont installés la nuit pour faire les travaux avant l’autre équipe. Quand l’évocation de son nouveau né est survenu dans une conversation houleuse avec les italiens et que les menaces ont plané, il a craint pour la sécurité de sa famille et a été replacé au ministère des travaux publics et remplacé à son poste.

Semblerait qu’à ce poste c’est pas mal toujours la même histoire pour les employés qui « distribuent » les contrats.

Reste que sur les routes c’est nous autres qui sacrent en plein soleil.

Continuellement.

Il est si bon en dedans, prend peu de place en passant vous ne l’avez pas vu c’est l’homme de la rue chantait la formation Le Show dans les années 80 dans une chanson qui a atrocement mal vieilli.

Le message aussi est fabuleusement faux.

Il prend toute la place. Je ne veux pas le voir.

Mais c’est bien l’homme de la rue que j’ai dans le…

1 commentaire:

arby a dit...

L'homme de la rue, ouais. Joli truc. Dès qu'il s'est trouvé enfin sur CD (Quebectronique '80 piste 07), je suis bien réussi à le réécouter. Comme tu dis, "mal vieilli" et encore des paroles formidables écrites avec un p'ti peu de cerveau :)