jeudi 25 février 2010
L'homme et ses crimes
1 – Mettre à la retraite anticipée un maximum de médecins et d’autres professionnels de la santé.
2 – Maintenir au plus bas les admissions en formation médicale et au plus strict les contingentements de programme dans les écoles.
3 – Ne pas investir dans les immeubles et surtout ni dans les équipements de santé.
4 -Désorganiser le système par des réformes administratives , fusions, déménagements dont l’utilité est douteuse mais dont le potentiel de création de confusion et de mécontentement est évident.
5 – Couper les budgets d’opération pour forcer la fermeture de lits et démotiver le personnel qui s’accroche à sa mission.
6 – Favoriser la diffusion d’histoires d’horreur – hélas vraies ! – concernant les erreurs de diagnostic, les retards ambulanciers, les délais aux salles d’urgence, les « débranchements » contre la volonté du patient aux soins intensifs. (Encore sévèrement fréquents à ce jour)
Lucien Bouchard a accompli ses tâches avec une rigueur impeccable. Religieuse. Lui et ses troupes ont sabordé systématiquement notre réseau de la santé.
Le sabotage d'un réseau, qu’il a fallu 25 ans et quelques milliards pour mettre en place.
Le but visé était de réduire l’efficacité du système public – et de faire connaître largement cette perte d’efficacité – jusqu’à ce que le système public devienne inacceptable pour toute cette partie de la population qui a les moyens financiers de choisir une solution de rechange. Alors, les compagnies d’assurance et les groupes financiers qui, de plus en plus, en sont les réèls propriétaires offriront cette solution de rechange à ceux qui peuvent se l’offrir.
Ancien avocat des communautés religieuses au Saguenay, Lucien Bouchard a toujours été un "privilégié", pour ne pas dire un carriériste et surtout un opportuniste.
D'abord Libéral, il accepte le rôle que lui donne son ami Brian Mulroney en tant que...conservateur...
De fédéraliste, il devient prétendument "souverainiste", ponctue ses discours de citations choisies de René Lévesque et fonde le Bloc québécois après l’échec des accords du Lac Meech.
Lucien devient premier ministre du Québec en tant que... Péquiste!
Pour moins que ça on a traité Dumont de girouette, qui a déjà été son conseiller à Dumont déjà ? Ah oui! Lulu!
Bouchard adopte une politique d’austérité provinciale pour le Québec, avec des coupes importantes dans la santé et l’éducation et la fusion des municipalités.
En mars 2001, à mi-mandat, Lucien Bouchard démissionne comme premier ministre. Bernard Landry hérite d'un gouvernement destructeur dont la saignée n'est arrêtée que lors de la catastrophique élection de Jean Charrogne, élection qui a le triste honneur d'être l'élection au plus faible taux de participation de l'histoire du Québec. Trois semaines plus tard on retrouve Bouchard associé principal au cabinet juridique Davis Ward Philipps Vineberg, prestigieux bureau pan canadien de droit des affaires. Ce cabinet est celui qui s’occupe des questions légales entourant la vente de PCAA ("papier commercial adossé à des actifs") pour la firme Coventree de Toronto, actuellement sous enquête par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.
Quand Davis Ward Philipps Vineberg fait de l’argent, Lucien Bouchard, comme associé principal en fait lui aussi. Entre 2002 et 2006, on sait maintenant que la Caisse de dépôt et placement, sous la direction de Henri-Paul Rousseau, nommé (par Pauline Marois) en achète pour 13 milliard$, battant et de loin tous les records des institutions financières au Canada, un véritable désastre. Et personne n’oserait affirmer sans rire que Lucien Bouchard et Henri-Paul Rousseau ne se connaissent pas.
D'ailleurs lorsque la Chambre de commerce de Montréal, présidée par Hélène Desmarais, de la célèbre famille du même nom et très intime de Lulu, offre un micro doré à Henri-Paul Rousseau pour expliquer devant un parterre conquis d’avance que l’aventure du papier commercial est un "mystère", qui est là pour l’applaudir et le couvrir ?
Lulu, bien sûr.
Que fera Rousseau par la suite? Il quitte avec une immense prime dans les poches pour aller chez...PAUL DESMARAIS...
Le pire ennemi de l’indépendance nationale du Québec.
Paul Desmarais je le répète, UN GRAND AMI DE LUCIEN BOUCHARD. Au point d'être de toutes ses listes d'invités.
Faut-il s'étonner que la Lulu viennent nous chanter que l'indépendance est irréalisable?
Peut-être. Mais avec des snipers comme lui pour assassiner une opposition déjà faible, Jean Charest, lui, est mort de rire.
Lulu a choisi son camp qui n’est pas celui des intérêts supérieurs du Québec mais celui des puissants réseaux d’intérêts privés qui squattent la république de banane assoiffée d'argent dans laquelle nous vivons.
Serait-il déraisonnable de dire que Lucien Bouchard a choisi le camp le plus payant, soit celui de l’argent ?
Face à l’argent, le peuple québécois n’est rien. Ça a toujours été son choix.
Serait-il déraisonnable de lui demande de fermer sa gueule une fois pour toute?
Jamais ce creton n'aurait amené le peuple à l'autel de la souveraineté.
Et ses "intérêts" pour le peuple?
Un sale voeu pieux.
La cupidité est un pêché, Lulu.
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3 commentaires:
Chapeau pour votre article. Ça fait un peu de bien à lire!
"Peut-être. Mais avec des snipers comme lui pour assassiner une opposition déjà faible, Jean Charest, lui, est mort de rire."
Je crois que le PQ n'a pas besoin d'une belle mère comme Lucien Bouchard pour s'auto-saboter, il s'auto-cannibalise très bien lui-même.
Avec un choix pareil aux prochaines élections, je prédis un 60% de participation encore une fois mais avec 100% du monde qui vote CONTRE un parti peu importe quel bord on soit.
Un chien qui se mord la queue s'est toujours un peu stérile, mais un abruti qui lui donne des coups de pieds sur les flancs s'est tuable.
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