samedi 30 janvier 2010
Grands Frissons Chéris.
Un froid sec.
J'ai offert un joli glaçon à mon amour. Il a fondu.
Je ne sais pas pourquoi j'aime tant le froids sybériens. J'ai un plaisir fou à savoir les rues désertées par les gens. À les circuler en rentrant mes épaules, en glissant mon cou vers l'intérieur de mon manteau, faisant de la grosse buée à la vapeur courte tellement le frette mord de l'autre bord du jacket.
J'aime le froid probablement parce qu'il justifie l'envie de se coller sur l'amoureuse. Il justifie aussi les interminables habillages d'enfants dans le (trop petit) hall d'entrée avant de sortir. La plus petite à l'air de R2D2 dans son habit de neige. Très drôle. Si j'ai un manteau que l'on dit "-40 degrés" ben aussi bien le tester. Rien de plus agréable que d'être habillé extrèmement chaudement par froid extrème.
C'est en fait le retour au chaud par la suite qui est si agréable. La fatigue du corps qui a travaillé contre le froid. L'après-ski.
C'est par matin de grand froid aussi que l'on découvre dans son journal préféré que les McGarrigle/Wainwright/Latrémouille se sont payé un gros encadré pour souligner le départ d'une des leurs. Ça donne le goût d'écouter Rufus. Mais après l'écoute d'une seule chanson on change pour Martha parce que la voix de fin du monde de Rufus...Pfff! difficile à supporter. Mais Martha Hmmm. Martha...elle donne envie de se rentrer dans le divan.
Bien au chaud.
Parlant de chaud, ça rappelle la bouteille de blanc qu'on a bu la veille. Grand froid = vin blanc, grand froid = la poche de hockey vers 6h30 AM avec Monkee, grand froid = la nuit, les journées courtes (on revient à Martha), les soirées télé collés/collés.
Zavez vu le moral de certains Haitiens hier soir aux nouvelles? Ils chantaient tous dans l'attente des ravitaillements. Un chant très doux. D'une beauté morale qui m'a soutiré une grosse larme lourde.
Leur enfer cessera un jour.
Le nôtre a le bonheur d'être seulement froid.
Et moi ça j'aime.
Autant que Martha n'aime pas son père.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire