dimanche 12 juillet 2009
Nostalgie sportive
Je me rapelle plus jeune un amour du baseball.
La voix de Jacques Doucet(Groucho) animait tous mes étés.
Rodney Scott, Tim Raines, Andre Dawson, Chris Speir, Bill Gullickson, autant de noms qui voyageaient dans mes oreilles d'enfants au travers des campings du début des années 80.
Un soir de pluie estivale n'étais jamais gâché si il se terminait par un match à Cincinnati (où il faisait beau) en direct à la télé où Mario Soto (16-4) faisait face à Charlie Lea (15-11). Mieux un match débutant à 22h30 à Houston contre les Astros et leur drôle de costume qui me sortait du lit et me faisait écouter le match à la télé avec le son de la radio (et la fabuleuse voix de Groucho)pendant que mes parents se prélassaient devant le feu sur le patio.
Mon intérêt pour le baseball s'est effrité quand, en faisant l'inévitable collection de cartes qui accompagnait l'amateur de sports de 10 ans, je me suis rendu compte que les joueurs changeaient de clubs à tous les ans ou presque. J'en étais venu à me demander quel genre de surhomme comme Carl Yarstrzemski, Cal Ripken Jr ou Tony Gwynn pouvait jouer toute sa vie avec le même club.
Ce manque de sentiment d'appartenance manifeste de la part des joueurs pour leurs clubs respectifs m'a fait tourner le dos quelque peu de ce sport volage où le joueur était roi. Quand les Expos de 1994, qui avaient le meilleur club de baseball de tous le baseball, les deux ligues confondus, ont vu le championnat leur glisser des mains grâce à la grêve, ce sport est mort pour moi.
Heureusement qu'il y avait le hockey.
Toutefois le hockey est tombé dans la même hérésie du joueur-roi.
Dany Heatley a été nommé recrue de l'année avec les Trashers d'Atlanta en 2001. Le 29septembre 2003, roulant trop vite au volant de sa voiture, il provoque un accident qui coûte la vie à son ami et coéquipier Dan Snyder. Souffrant de blessures mineures, il rate 4 mois lors de la saison suivante. Jugé en 2005, après avoir plaidé coupable, il est condamné à trois années probatoires ainsi qu'à prononcer 150 discours contre les méfaits de la vitesse au volant. Excédé par le fait que son club de pas bons ne fasse jamais les séries éliminatoires et voulant probablement exorciser ailleurs le mauvais karma d'Atlanta, il a demandé à être échangé ce qui fût fait en 2005 Atlanta l'envoyant à Ottawa. Deux semaines avant le délai marquant le début de l'autonomie des joueurs, Heatley a à nouveau demandé à être échangé trouvant insupportable l'idée de jouer sur la deuxième unité de l'attaque à 5 des Sénateurs d'Ottawa.
Et assassinant toute potentielle stratégie chez les dirigeants des Sénateurs puisque tous le monde sait qu'ils sont "pris" avec Heatley qui ne voudra plus jamais rejouer pour eux. Heatley a fait pire appliquant cette nauséeuse invention qu'est la clause de non-échange dans un échange qui l'envoyait dans la mal-aimée ville d'Edmonton.
Voilà du joueur à huer.
Ici notre nouveau numéro 27, Paul Mara, a accepté une diminution de salaire afin de jouer pour les Canadiens qui représentait pour lui le club ayant le plus de potentiel. Notre ancien numéro 27, Alex Kovalev a fait exactement le contraire. Il a accepté l'offre des Sénateurs qui était 500 000$ de moins que celle des Canadiens. Komisarek a fait pire se rendant à Toronto, la risée de la ligue nationale, pour un million de plus qu'à Montréal.
Au diable si le club pourrait être de calibre. Tant que je touche mon bidou.
Triste.
Voilà aussi du joueur à huer.
Imaginez l'ovation qu'aurait eu Kovalev si il avait choisi moins d'argent (qui es encore et toujours beaucoup)afin des rester là où on l'aimait.
Sales putes.
On vous sifflera comme vous le méritez.
Act like a bitch we'll treat you like a bitch.
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