lundi 27 juillet 2009
Amours de passage et amours stables
Je me rappelle encore le jour où je m'étais acheté la cassette Rebell Yell de Billy Idol en 1983.
C'était comme si j'enfreignais un code d'éthique. Avais-je le droit d'écouter à 11 ans ce punk? Ça ne ressemblait pas du tout à la manière dont j'avais été élevé par mes parents. Cet achat ressemblait à un crime. Un pied dans la marge de la bonne éducation.
Mais j'aimais beaucoup Eyes Without a Face et Catch My Fall.
Mais le son de Billy Idol était un amour de passage pour mes oreilles. Ma Brooke Shields musicale. Mal vieilli, pas survécu le poids des années. Comme Simple Minds, A Flock of Seagulls, Sister of Mercy. Des sons que j'ai beaucoup aimés, peu longtemps et qu'aujourd'hui je n'écoute plus ou peu. Sinon pour me rappeller une époque le temps d'un coup de vent. Par nostalgie.
Pas comme Bowie dont je suis toujours les métamorphoses musicales. Bowie dont chaque incarnations musicales est une tranche de vie transposable encore aujourd'hui dans mes sentiers de 2009. Pour mes jours argentés, j'ai Diamond Dogs, pour mes jours bleus, Tonight, pour mes jours oranges, Low, pour mes jours gris; Heroes, mes jours rouges Ziggy, verts: Hunky Dory, dorés: Lodger, noirs et blancs: Black Tie, White Noise, etc.
Bowie est immortel pour moi. Y a un morceau de Bowie pour illustrer chaque jour de ma vie.
Dans la créative année 1976, alors que Bowie et Brian Eno tricotaient le sensationel album Low et qu'Iggy Pop trainait aussi dans leur sillon à Berlin, un peu plus au nord, à Ladbroke Grove en banlieue ouest de Londres se formait un quintette qui se tranformerait en quatuor et qui serait tout aussi impérissable pour moi.
Les suspects de convenances principaux , Mick Jones (aucun lien de parenté-dommage), Joe Strummer et Paul Simonon allaient mettre au monde The Clash.
Les deux premiers allaient donner à mes oreilles les sons et les textes fantasmiques qu'elles voulaient entendre. Simonon avait d'abord été embauché parce que c'était le meilleur ami de Jones mais aussi parce que les filles le trouvaient si beau qu'en lui apprenant la base on s'assurait d'un public de belles filles pour tous les spectacles. Ceci n'empêchera pas Simonon d'écrire et de chanter un classique du groupe. Topper Headon viendra se glisser derrière la batterie plus tard.
En entendant Complete Control et Groovy Times récemment, dans deux lieux différents, à deux moments différents, je n'ai rien senti de nostlagique.
Je ne me suis même rien rappellé de particulier.
Sinon que le bonheur existe.
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