samedi 11 février 2012

Chiens de Guerre

Je voyais ce pompier qui avait sauvé un pitbull des eaux froides la veille. Comme il y avait des images spectaculaires, c'est devenu une nouvelle pour la télévision. On a invité le propriétaire du chien, le héros pompier et le pitbull dans un talk show du matin. Le chien a choisi à un certain moment de mordre la face qui s'approchait franchement trop près de lui. La face de l'animatrice.

L'animatrice a été passablement bête de s'approcher ainsi mais ce qui m'a le plus étonné (lire déçu) ce fût de voir les deux hommes ne pas réagir du tout à sa blessure qui semblait importante. Ça me faisait penser à mon père qui défendait systématiquement son chien quand nous lui disions qu'il était malin. Son chien n'était jamais coupable de rien. Ou comme ces parents qui ne trouvent jamais aucun défaut à leurs enfants.

Ce n'aurait pas été long que j'aurais pris les grands moyens avec un chien du genre.

Parlant de grands moyens. Les Hommes, cette race planétaire décevante parfois, prend souvent les grands moyens pour broyer de l'adversaire. Des techniques de chiens sales.

Prenons Martha Stewart par exemple. Voilà une très sérieuse femme d'affaires qui avait grandement réussi dans son domaine. Un domaine essentiellement féminin. Elle avait réussi à sa manière et brillamment. Elle est toujours au sommet de son art d'ailleurs. Toutefois, quand elle a voulu jouer avec les boys de Wall Street, elle a aussi voulu le faire à sa manière. Cette manière qui l'a menée au sommet de la pyramide. Les boys ont bien tenté de lui faire comprendre qu'à Wall Street, c'était "leur way or the highway" mais Martha est une femme forte et ambitieuse, de caractère et elle n'a rien voulu entendre. Ça a secoué le bretelles des Wall Street boys. Ces-derniers, pour lui donner une sérieuse leçon, l'ont alors piégé (car Martha bien qu'ambitieuse restait novice à Wall Street) dans un délit d'initié, poussant même la crasse jusqu'à lui faire porte un bracelet de sécurité comme si elle était un danger pour la société.
Ce n'est pas comme ça que les médias l'ont compris mais c'est comme ça que le milieu sait très bien ce qui s'est passé. "On va la casser la petite madame" ce sont dits les Wall Street Boys.

Ailleurs, on ne lâche pas Julian Assange non plus. Cet homme a créé un tel renversement mondial que l'on a pris les méthodes de chien de guerre sur lui. Il joue ses dernières cartes dans une guerre lasse menée par des lâches.

Une victime créé par Assange est aussi Bradley Manning, soldat né dans le mauvais pays. Of the land and of d'l'ostie. Manning sera bientôt mis en accusation pour "collusion avec l'ennemi". Bien sûr il plaidera non coupable puisque "l'ennemi" ici n'est franchement pas clair. Une accusation d'"obstruction stratégique" je comprendrais davantage mais collusion avec l'ennemi? non.

Au Canada on touche aux mêmes méthodes de chiens. Certains s'en tirent car le bon sens finit souvent par prévaloir. De toute façon quand on taxe quelqu'un s'est toujours pour le faire frémir. Et le faire ralentir quand il foncera la prochaine fois. Pas toujours pour l'assommer.

C'est ce que ce parfait imbécile de Robert Dutil tente de faire avec une enquête tout ce qu'il y a de plus clownesque. Les intentions sont plus que claires: dans un premier temps faire diversion car le Service de Police de la Ville de Montréal à été 100% incompétent dans le dossier; et dans un deuxième temps intimider les journalistes qui serait tenté d'obtenir des scoops.

Un chien croisé avec un rat ça ressemble à quoi?
À Robert Dutil.

Ça fait mal de voir la population plus mentalement agile que ses animaux de leaders.
Ça console toutefois de penser qu'on peut avoir un impact et être celui qui tient la laisse.

Vient donner un ti-bec à mon Pitbull, Robert...

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