Comme le plus grand bipolaire d'une aile psychiatrique les États-Unis ont choisi, Bradley Manning, pour nouvel "ennemi".
À défaut d'être capable d,en découdre librement avec Julian Assange.
Bradley Manning aurait du apprendre à fermer sa gueule. Dans la vie en général, mes enfants, un seul conseil: fermer vos yeules.
Dégoûté par son milieu, il était militaire, il faisait couler en avril 2010, 260 000 documents au site Wikileaks sur les interventions militaires des États-Unis en Afghanistan.
Wikileaks rendrait tout ça public en juillet 2010.
Un vidéo choquant faisait alors scandale. Il révélait ce que nous savions déjà mais en images: les soldats font des bourdes en attaquant aveuglément certains civils. La vidéo a fait le tour du monde, a fait sortir du placard quelques anciens soldats, a mis Wikileaks au monde. Plus que n'importe quoi, il a éveillé les conscience de la population des États-Unis face à l'intervention des leurs en Afghanistan. Eux aussi ont été dégoûtés et ont questionné le talent et l'efficacité de leur armée et les bienfaits des interventions en sol Afghan.
Dès mai 2010, un mois après avoir coulé l'info à Wkileaks, Manning s'est vanté à un ami de ce qu'il avait fait. Cette source de confidence avait aupravant eue des problèmes avec la justice. Comme Manning lui avait jasé de tout ça sur le net(duh!), le confident a eu peur de se retrouver dans le trouble à nouveau, d'être accusé de complicité, et a fait suivre tout ça à l'armée.
Manning fût d'abord arrêté en juin 2010 dans une prison du Koweit puis relâché après un mois de détention sans accusations.
Quand la vidéo est devenue mondiale, il a été à nouveau arrêté mais cette fois, face à l'impact international et à l'éveil démocratique planétaire qu'il avait suscité, il a été gardé 23 heures par jour en isolement comme châtiment temporaire avant d'être jugé par ses semblables.
À défaut de se regarder dans le miroir, tabassons le messager.
Depuis mercredi dernier, Manning fait face à 22 accusations qui lui feront prendre probablement la prison à vie. Parmi ces accusations: "collusion avec l'ennemi".
Quelle bullshit, Wikileaks? l'ennemi? La sympathie pour d'innocentes victimes fait de toi un ennemi des États-Unis?
Bi
Po
La
Ri
Té
La chasse à la taupe de la CIA que fût l'affaire Valerie Plame/Joe Wilson entre 2003 et 2007 fût aussi une grave chasse aux sorcières afin de simplement discréditer celui qui pouvait (et avait) prouvé que les États-Unis étaient entrés en guerre en Irak sous de faux prétextes. Wilson avait été envoyé au Niger afin de prouver que l'Irak y marchandait d'importantes quantité d'uranium. Quand Wilson est revenu avec un rapport qui prouvait que non, l'Irak, n'était pas du tout présente dans des échanges commerciaux avec le Niger, l'administration Bush a passé outre son rapport et à annoncé que suite "à ce marchandage (noooot!) avec le Niger, l'Irak doit être attaquée...". Quand Wilson est alors sorti publiquement sur le sujet, on s'est attaqué à sa femme, identifiée comme une agent de la CIA, en revanche pour punir Wilson...d'avoir fait son travail...
On connait la suite, invasion en Irak, en Afghansistan, retour aux États-Unis dans un sac à machabée, etc.
La semaine dernière, Mike Huckabee a attaqué le président Barack Obama en disant, à tort, que celui-ci a été élevé au Kenya. Si vous êtes président des États-Unis, vous devez être d'abord né aux États-Unis. Obama est né à Hawaï, son père est originaire du Kenya où il est retourné vivre peu de temps après la naissance d'Obama. Obama l'a visité pour la première fois à l'âge de 26 ans. De l'âge de 5 à 10 ans Obama a aussi vécu en Indonésie avec sa mère.
Mais les propos erronés d'Huckabee semblent semer le doute chez certains conservateurs au lieu de discréditer le principal rapporteur de fausses informations.
Alors que de tels ânneries devraient, au contraire, marginaliser davantage les républicains et les rendre encore moins crédibles aux yeux des électeurs.
Manning, Plame, Obama...
Que de menaces pour les Étatsuniens.
"you're either with us or against us"
Take your pills, pal.
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