Les auteurs dans le milieu de la télé et du cinéma sont toujours les premiers jetés.
Ponds-moi quelques-chose on verra ce qu’on fera avec mais ne te pointe surtout pas sur le plateau. Il y a bien des exceptions mais en général c’est comme ça. A moins d’aussi produire l’émission le film, la série l’auteur doit rester dans les estrades.
La littérature ne leur fait pas la part nécessairement plus belle puisque une infime poignée peut se permettre de vivre dans un confort appréciable. Allez demandez à Stéphane Dompierre, Geneviève Billette ou Eric Dupont si ils vivent « bien » de leur passion. Ils partirons très certainement d’un grand rire franc (même pas l’ancien franc Français….).
Et là je vous cite trois lauréats. Trois récipiendaires de prix à qui le milieu littéraire à dit « On vous aime dans votre travail, on vous veut ».
Mais bon. Ça doit être aussi dans la définition de ce que l’on entend par « être bien ». Pour certain c’est être en mesure de payer son loyer, pour d’autres de pouvoir se payer un voyage, pour d ‘autre c’est de se payer la voiture de l’année.
Pour les artistes c’est souvent aussi simple que de pouvoir vivre/survivre de leurs créations.
En 1986 Claude Robinson soumettais au groupe CINAR un projet d’émission pour enfants appelé « Robinson Curiosités ». Il s’agissait d’un projet d’animation qui ne laisse aucun doute sur son auteur ET dans le titre de l’émission ET dans les traits du personnage qui est le sosie de Claude lui-même. Le projet avait d’abord été refusé mais est réapparu exactement tel que Claude Robinson l’avait présenté en 1986 mais 9 ans plus tard sous le titre « Robinson Sucroé ». Outre le titre tout y est copie conforme. Tout sauf le nom du scénariste et idéateur aussi…une certaine Hélène Charest, sœur de la défunte Micheline Charest co-propriétaire arnaqueuse de CINAR avec son mari Ronald Weinberg. En 1995 le groupe CINAR roule sur l’or. Caillou est une superstar à travers le monde, Arthur est aussi une supervedette dans toutes les langues et Robinson Sucroé est lui-même vendu et diffusé dans 88 pays.
Plagié.
Comme les bandits savent très bien qu’ils ne peuvent pas gagner, ils utilisent toutes leurs fortune (car riches ils sont) et tendent leurs bras sales à tous leurs contacts véreux (André Bureau au CRTC entre autre) pour les protéger et étirer la cause afin que Goliath ait raison de David.
En mars 2000, on découvrait que 122 millions $US avaient été investis sans l'approbation du conseil d'administration. La liste des décisions douteuses n'a pas cessé de s'allonger, si bien qu'en avril 2002, la Commission des valeurs mobilières du Québec avait forcé les deux actionnaires fondateurs, Charest et Weinberg à remettre leurs actions à un fiduciaire pour une période de cinq ans. Leur choix a porté sur Robert Després, un gestionnaire professionnel de Québec, qui a décidé d'exercer son mandat en toute indépendance et en faisant élire une toute nouvelle brochette d'administrateurs.
Mme Charest et M. Weinberg ont ensuite essayé de remplacer M. Després, mais ce fut peine perdue. Gilbert Rozon trouve une niche en 2002 à Micheline Charest sur le comité d’administration de Festival Juste Pour Rire. Toutefois dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien La Presse, le comédien Claude Legault explique qu'en tant qu'auteur, il éprouve un profond malaise à travailler avec quelqu'un qui a utilisé des prête-noms afin de détourner des droits d'auteur. Il se désiste de participer au mondial d’improvisation refusant d’être associé à cette corruptrice.
Car si Claude Robinson est floué et entend se battre pour avoir gain de cause, toute une série d’auteurs moins organisé, moins chanceux ou tout simplement sans moyens financiers suffisant pour se défendre en cours subissent le même type d’arnaque de la part de CINAR et se font voler leur oeuvre.
Il a fallu attendre jusqu'en février 2004 pour que la vente de Cinar soit non seulement faite sur le plan financier mais aussi approuvée par la cour. La transaction de 144 millions $US a été approuvée à 99,9 % par les actionnaires. Mme Charest avait confié quelques mois plus tôt qu'elle ne voulait plus jamais reprendre la direction de Cinar. Ce sont des intérêts torontois qui en ont fait l'acquisition.
Claude Robinson poursuit Cinar, ses ex-dirigeants, Ronald Weinberg et la succession de Micheline Charest, France Animation, la BBC et Ravensburger, un producteur allemand, qui ont utilisé illégalement les personnages qu'il a créés
Micheline Charest meurt dans sa version toute personnelle d’ « être bien » sur la chaise d’un chirurgien esthétique qui lui refaisait une partie du visage et les seins en avril 2004.
Après avoir été retardé pendant 13 ans , le procès qu'intente l'auteur Claude Robinson contre Cinar pour avoir plagié son oeuvre commence ce mardi au palais de justice de Montréal.
Go Claude Go !!!
Ce sont des milliers d’auteurs qui sont derrière toi.
Il faut en finir avec ses ordures qui trainent.
Ponds-moi quelques-chose on verra ce qu’on fera avec mais ne te pointe surtout pas sur le plateau. Il y a bien des exceptions mais en général c’est comme ça. A moins d’aussi produire l’émission le film, la série l’auteur doit rester dans les estrades.
La littérature ne leur fait pas la part nécessairement plus belle puisque une infime poignée peut se permettre de vivre dans un confort appréciable. Allez demandez à Stéphane Dompierre, Geneviève Billette ou Eric Dupont si ils vivent « bien » de leur passion. Ils partirons très certainement d’un grand rire franc (même pas l’ancien franc Français….).
Et là je vous cite trois lauréats. Trois récipiendaires de prix à qui le milieu littéraire à dit « On vous aime dans votre travail, on vous veut ».
Mais bon. Ça doit être aussi dans la définition de ce que l’on entend par « être bien ». Pour certain c’est être en mesure de payer son loyer, pour d’autres de pouvoir se payer un voyage, pour d ‘autre c’est de se payer la voiture de l’année.
Pour les artistes c’est souvent aussi simple que de pouvoir vivre/survivre de leurs créations.
En 1986 Claude Robinson soumettais au groupe CINAR un projet d’émission pour enfants appelé « Robinson Curiosités ». Il s’agissait d’un projet d’animation qui ne laisse aucun doute sur son auteur ET dans le titre de l’émission ET dans les traits du personnage qui est le sosie de Claude lui-même. Le projet avait d’abord été refusé mais est réapparu exactement tel que Claude Robinson l’avait présenté en 1986 mais 9 ans plus tard sous le titre « Robinson Sucroé ». Outre le titre tout y est copie conforme. Tout sauf le nom du scénariste et idéateur aussi…une certaine Hélène Charest, sœur de la défunte Micheline Charest co-propriétaire arnaqueuse de CINAR avec son mari Ronald Weinberg. En 1995 le groupe CINAR roule sur l’or. Caillou est une superstar à travers le monde, Arthur est aussi une supervedette dans toutes les langues et Robinson Sucroé est lui-même vendu et diffusé dans 88 pays.
Plagié.
Comme les bandits savent très bien qu’ils ne peuvent pas gagner, ils utilisent toutes leurs fortune (car riches ils sont) et tendent leurs bras sales à tous leurs contacts véreux (André Bureau au CRTC entre autre) pour les protéger et étirer la cause afin que Goliath ait raison de David.
En mars 2000, on découvrait que 122 millions $US avaient été investis sans l'approbation du conseil d'administration. La liste des décisions douteuses n'a pas cessé de s'allonger, si bien qu'en avril 2002, la Commission des valeurs mobilières du Québec avait forcé les deux actionnaires fondateurs, Charest et Weinberg à remettre leurs actions à un fiduciaire pour une période de cinq ans. Leur choix a porté sur Robert Després, un gestionnaire professionnel de Québec, qui a décidé d'exercer son mandat en toute indépendance et en faisant élire une toute nouvelle brochette d'administrateurs.
Mme Charest et M. Weinberg ont ensuite essayé de remplacer M. Després, mais ce fut peine perdue. Gilbert Rozon trouve une niche en 2002 à Micheline Charest sur le comité d’administration de Festival Juste Pour Rire. Toutefois dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien La Presse, le comédien Claude Legault explique qu'en tant qu'auteur, il éprouve un profond malaise à travailler avec quelqu'un qui a utilisé des prête-noms afin de détourner des droits d'auteur. Il se désiste de participer au mondial d’improvisation refusant d’être associé à cette corruptrice.
Car si Claude Robinson est floué et entend se battre pour avoir gain de cause, toute une série d’auteurs moins organisé, moins chanceux ou tout simplement sans moyens financiers suffisant pour se défendre en cours subissent le même type d’arnaque de la part de CINAR et se font voler leur oeuvre.
Il a fallu attendre jusqu'en février 2004 pour que la vente de Cinar soit non seulement faite sur le plan financier mais aussi approuvée par la cour. La transaction de 144 millions $US a été approuvée à 99,9 % par les actionnaires. Mme Charest avait confié quelques mois plus tôt qu'elle ne voulait plus jamais reprendre la direction de Cinar. Ce sont des intérêts torontois qui en ont fait l'acquisition.
Claude Robinson poursuit Cinar, ses ex-dirigeants, Ronald Weinberg et la succession de Micheline Charest, France Animation, la BBC et Ravensburger, un producteur allemand, qui ont utilisé illégalement les personnages qu'il a créés
Micheline Charest meurt dans sa version toute personnelle d’ « être bien » sur la chaise d’un chirurgien esthétique qui lui refaisait une partie du visage et les seins en avril 2004.
Après avoir été retardé pendant 13 ans , le procès qu'intente l'auteur Claude Robinson contre Cinar pour avoir plagié son oeuvre commence ce mardi au palais de justice de Montréal.
Go Claude Go !!!
Ce sont des milliers d’auteurs qui sont derrière toi.
Il faut en finir avec ses ordures qui trainent.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire