mercredi 24 septembre 2008

Control freak & parasites

La veuve de Chuck Cadman tenue à l'écart des journalistes.

Les conservateurs continuent de bloquer aux médias nationaux l'accès à leurs candidats.
La candidate dans Surrey-Nord, Dona Cadman, s'est fait rapidement sortir d'un rassemblement partisan, mardi soir, à Surrey, près de Vancouver, alors que des journalistes avaient demandé à l'entourage du chef conservateur de pouvoir lui parler.

Mme Cadman est la veuve de l'ancien député indépendant Chuck Cadman, élu malade, aujourd'hui décédé qui étais le seul candidat indépendant et dont le vote pouvait faire basculer la balance du pouvoir. Certaines allégations selon lesquelles M. Cadman se serait fait offrir une généreuse police d'assurance en échange de son vote en 2005 ont mené à une poursuite opposant les libéraux et les conservateurs.
Aujourd'hui candidate du Parti conservateur, Mme Cadman a dû sortir à toute vitesse de la salle où se tenait un rassemblement partisan, en compagnie d'autres candidats de la Colombie-Britannique et de Stephen Harper. Des policiers de la Gendarmerie royale du Canada étaient présents et empêchaient les journalistes de suivre les candidats pour leur poser des questions.
On n'a pas voulu spécifier si l'entourage de M. Harper avait informé Mme Cadman de la demande d'interview des journalistes.
«Chaque matin, les médias ont accès au premier ministre et peuvent poser leurs questions», a estimé le pantin...euh le relationniste pour faire valoir que les conservateurs n'évitaient pas les médias.
Lors des élections de 2006, les conservateurs avaient été accusés de museler leurs candidats dans le but de limiter les sorties controversées qui avaient marqué la campagne de 2004.

Vous ne trouver pas que ça fait Soviétique tout ça? Ne pas alimenter les intellectuels qui pensent et pourraient exposer nos faiblesses? Contrôler l'information comme un enfant ne voudrais pas partager un jouet?

On a entendu hier de la bouche d'un électeur : «C’est sûr que Harper a un côté fanatique. Mais il ne pourra pas tout faire. Il y aura des gens autour de lui pour l’empêcher d’aller trop loin.»

Non justement.

Les gens autour ne répondent que du chef. C'est lui qui tire TOUTES les ficelles. Quand ces ont ses candidats qui disent des conneries c'est LUI qui va s'excuser à la télé (4 fois dans cete campagne) Les marionettes Josée Verner, Maxime Bernier, Lawrence Cannon et Michael Fortier ne sont que des plantes dans le salon de thé des anciens Réformistes. Il n'y a pas de mal à ce que le leader "leade" justement. Au contaire il en manque au pays des leaders et il en faut définitivement plus. Mais donner le pays à quelqu'un convaincu que les artistes sont tous des parasites? Quelqu'un qui pirate la pensée populaire pour que les gens soient convaincus que TOUS les artistes sont des parasites? des parasites il y en a PARTOUT.

Chaque endroit où j'ai bossé dans ma vie j'y ai croisé des parasites. J'ai même travaillé à un endroit où on les collectionnait. Un homme y mettais tellement le paquet dans ses mimiques quotidiennes pour masquer qu'il ne foutais absoluement rien au bureau qu'il m'offrait un spectacle hallucinant tous les jours.

Les petites marches au pas rapide autour des bureaux, l'arrêt soudain car il viendrais apparemment de penser à quelque chose d'important qui le ferais changer de direction et marcher plus vite dans l'autre sens. Si on décidait de le suivre (ce que j'ai fait malgré moi une fois) on remarquais qu'il terminait son long parcours à son bureau ou aux toilettes parcourant de longs détours inutiles. Quand quelqu'un l'interrompais pour une vraie question il était toujours disponible et soudainement pas préssé du tout. Je faisais toujours exprès pour lui dire "je te dérange tu? T'en allais tu en quelque part?" et il répondait forcément non. Ça le mettais dans touts ses états. Probablement mentalement aux prises avec ses propres menteries.

Bien entendu il ne pouvait jamais répondre à nos questions.

La prise du téléphone quand il s'imagine qu'il vient d'avoir une idée étais aussi un de ses jeux favoris. Il composait un faux numéro de téléphone à moitié puis raccrochais soudainement pour aller sur son ordinateur (sur l'internet) comme si la suite de ses gestes étaient tous reliés au concept cérébral " je suis un homme coccupé qui travaille dans le frénésie"... frénésie inventée quand on se levait, se rendait à son bureau pour lui parler et constatais qu'il regardait son écran d'ordinateur vide. PIRE! nos téléphones avaient une petite lumière rouge qui s'allumais quand nous étions réèllement en conversation au téléphone. Ce twit ne l'avait pas remarqué et avait de longues discussion absurdes avec lui-même la lumière éteinte. Quand il n'étais pas à son bureau on pouvait toujours le trouver en train de fumer une cigarette sur le bord de la rue.

Pathétique.

Avec un dictat...un control-frea...un chef comme Stephen Harper vous croyez qu'il n'en germera pas des tonnes de parasites au pays?

Abyssale insignifiance populaire et dangereusement assumée.
Inculte et si fier de l'être.
Accepter que le gouvernement module ses subventions dans l’art en fonction du moralisme du parti au pouvoir représente un frein pour l’art mais surtout pour la liberté d’expression.

La brillante Chantal Hébert a toutefois aussi raison ici:

Ses gens m'ont donné un frisson quand même:

Quand aurons nous un frisson qui ne soit pas un frisson d'horreur pour un de nos leaders?






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