jeudi 25 septembre 2008

Blanc-Bonnet et Bonnet-Blanc


Lorsque Justin Trudeau a mentionné il y a deux semaines devant des partisans qu’il sentait la présence de son père à côté de lui, il n’avait pas complètement tort, mais après vérification il ne s’agissait que d’un refoulement d’égout au local.

Combien de temps un pauvre type peut-il survivre, malgré l’ineptie de ses propositions et de son discours, et grâce au seul nom de son père?Ce pauvre homme se comporte comme le dirigeant d’une secte confidentielle. Comme un mauvais acteur dans un mauvais film?
L’ironie est que les plus embarrassés par ses pitreries et frasques sont les libéraux eux-même qui lui ont fait la vie dure le refusant dans Outremont (ou étais-ce Westmount ?) l'empêchant de s'y présenter comme candidat. Ils l'ont finalement parachuté dans Papineau surtout parce qu'en en pénurie de candidats. Papineau ! Faut que la direction du PLC ai tout un sens de l'humour pour le planter dans le comté qui porte le nom d’un des importants fondateur des Patriotes, parti politique devenu groupe rebelle contre l’impérialisme dans les années 1830-40.
Tant que Trudeau restera en business, on peut être sûr que la renaissance du PLC au Québec n’est pas en vue.
Quand son paternel est mort, je me rappelle l’épouvantable discours de Justin Trudeau à la messe qui avait complètement réinventer son père en l’associant au mot « respect » au moins 10 fois. Au contraire PET a inspiré le mépris plus que quiconque comme premier ministre et a fait un tort incroyable au pays par simple orgueil mal placé. L’économie du pays n’a jamais été plus dans le trou que sous son règne. La panique de la crise d’octobre de 1970 a laissé de profondes cicatrices au Québec. La gestion totalement défaillante de cette crise a probablement créé plus de têtes brûlées prêtes à mettre le feu au poudre que le contraire. Cet homme transpirait l’arrogance, son irresponsable « just watch me » envoyé à un journaliste de la CBC qui n’en croyait pas ses yeux que le Canada lance les chars d’assault dans la province de Québec, Trudeau qui reste assis devant la parade de la Saint-Jean Baptiste prêt à reçevoir les œufs qu’on lui lance, le « finger » envoyé à l’Ouest Canadien qui a condamné les chances des Libéraux pour les 50 prochaines années, son refus de collaborer de près où de loin avec les Américains qui a placé le Canada dans le rouge… Autant d’arrogance qui on coûté une fortune au pays et dont les plaies ne sont pas toutes guéries.
C’est malheureusement l’héritage que ses fils, qui doivent aujourd’hui se faire un prénom, ont obtenu. Dans le visage de Justin on y voit tout ce qui pouvait nous fair haïr l’autre.

Et c'est le côté Céline Dion de sa personnalité qui l’achève.
Sa présence actuelle dans la campagne nuit beaucoup aux Libéraux qui savent bien que le nom Trudeau dans leur rang rappelle l’autre qui avait tant méprisé l’Ouest Canadien. Cette fois l’Ouest a le premier jambon dans la course, ils ne lâcheront pas le morceau. Encore moins pour un parti dont le chef baragouine l’anglais comme une mémé sans dentier pas plus que pour un parti qui ferais confiance en un Trudeau. No freaking way !

Les Conservateurs ne sont même plus en voiture pour rouler sur la Canada, il sont en tank et vont faire table rase le 14 Octobre.
Et pourtant les Conservateurs qui prêchent comme tout bon chef d'église se doit de le faire, ne peuvent même pas se vanter d’être tellement plus équipé que les Rouges. Eux qui avaient planché toute leur campagne de 2004 sur « l’intégrité » et le « côté propre » de leur parti; eux qui avaient mis en gros plan le scandale des commandites oubliaient peut-être qu'un nombre record de députés progressistes-conservateurs ont eu des démêlés avec la loi sous le gouvernement de Brian Mulroney. Le livre On the Take, Crime, Corruption and Greed in the Mulroney Years (que l'on pourrait traduire par Opération Main basse: le crime, la corruption et la cupidité dans les années Mulroney) de Stevie Cameron en parle en long et en large sur 500 pages.

Et maintenant ceci parmi leur rang :


C'est dommage tout ça parce que ça donne raison à tous ses crapauds qui rôtent année après année "'Sont toutes pareils!"

Ou comme on dit dans la langue de mes ancêtres:
"same old rats on a new ship"

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