lundi 8 septembre 2008

Retours

Qu'est-ce que j'aime cette météo.

La petite fraicheur automnale, les couleurs, l'halloween... non vraiment je suis définitivement un gars d'automne.

L'automne c'est la rentrée et le rentrée amène toujours son lot de retours. Je vous en offre trois. Un washed-up, un rafraichissant et un washed-up qui est devenu rafraichissant.

Dans l'ordre:


Oasis à Montréal. J'ai toujours eu en horreur ce band. Leur premier hit(et seul valable pour la postérité à mon avis) Live Forever avait frappé fort en 1995. Alors que je marchais sur Picadilly Circus au coeur de Londres la chanson avait retenti dans la rue avec un fort parfum des Beatles croisé avec un peu de Rolling Stones. La mise-en-scène étais parfaite. M'en rappeller me donne encore quelques frissons. Toutefois le reste de leur oeuvre, beaucoup trop "inspirée" des Beatles me laissait pas mal froid. Je trouvais que ça ressemblais à de la peinture à numéro un peu cheap. On prend un classique et on en calque les élans à la sauce grunge. Ça ne fonctionnait pas pour moi. D'autant plus qu'en dehors de la scène les frères Gallagher (le plus jeune en tout cas) étaient de parfaites ordures ce qui n'aidait pas à vouloir les connaitre. Comme zont besoin de bidous ils ont fait un retour cette semaine à Montréal dans une version plus mature, musclée et ordonnée. Bien que le Centre Bell n'affichait pas complet les fans ont semblés adoré. (T'as pris des notes Leloup?)

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Thomas Fersen m'émerveille. Il est empreint d'une légereté, d'une fraicheur et de tout un bestiaire fort agréable à mes oreilles. Quand mon monde m'étouffe je m'offre un peu des airs de Thomas Fersen (http://www.youtube.com/watch?v=Aa-ZLvF_al0 ) Son petit animalier nous fait passer du bal des oiseaux, du monde des chauve-souris, des papillons, des malheurs du lion en passant par toute une série d'insectes tous plus sympathiques les uns que les autres. Quand il choisit de parler des Hommes il nous parlent d'assassin ou de Valentin le Vagabond. En total dandy musical il s'étais mis les pieds dans les plats en essayant de séduire en direct l'animatrice Sophie Durocher avec le ruste tout mâle Européen. Ça avait très mal passé. Bah! J'aurais probablement fait bien pire avec la belle Sophie. L'an dernier il nous avait offert un splendide album qui peut agir en guise de compilation où il rejouait tous ses hits au ukulélé. Thomas Gratte la Puce que ça s'appellait. Mon fils est tombé amoureux de Zaza (tu pues mais je t'aime quand même) l'histoire d'amour de Fersen et de son chien. Mon fils la connait par coeur. La musique de Fersen c'est du 7 à 77 ans.

Aujourd'hui Fersen contre-attaque avec un autre album entier mettant en vedette son ukulélé.

Il a la côte cet instrument. Paul McCartney avouait plus tôt cette année à Québec ne jamais s'en passer lorsqu'il voyage. Caracol, l'autre moitié de DobaCaracol, sort son premier album solo avec cet instrument en premier plan demain et Fersen qui nous arrive avec son nouvel album.

Le ukulélé qui étais si populaire dans les années 20 de retour...

Ukulélé power.
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Finalement un dernier retour avant de broyer du noir en imaginant un retour Conservateur dans 34 jours: Mickey Rourke.

Depuis The Outsiders, Rumble Fish 9 1/2 Weeks et Angel Heart l'acteur d'origine Irlandaise a multiplié les mauvais choix autant scénaristiques que dans la vie. Il y a bien eu Barfly qui nous l'a montré solide en émule de Charles Bukowski mais justement, le rôle d'alcoolique dépravé étais si près de Rourke lui-même que le film ne s'en est que mieux porté. Mais pas la carrière du bougre de bougre. Après avoir sombré dans les multiples dépendances destructirces, ouvert un bar pour y subvenir, fait des tonnes de virées en moto et 4 années comme boxeur professionnel le voilà de retour dans un film de Darren Aronofski (The Wrestler) qui nous présente la vie d'un lutteur à la retraite. Le film vient de remporter le Lion d'or du meilleur film à la Mostra de Venise avec une performance apparement bouleversante de Mickey Rourke qui campe cet ex-roi des rings.

Comme quoi la rédemption est encore possible.

Et tiens un petit dernier: Spike Lee qui revient lui aussi.
En faisant du tapage comme d'habitude sinon Spike ne serait pas Spike right?...


Maintenant allez dire à Jean Leloup que plus pesonne ne l'attend. Pas avec son attitude en tout cas.

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