Et quiconque aura le droit de rire de moi en me pointant du doigt car je suis de ceux qui ont ironisé sur les tournées des Rolling Stones, Pink Floyd et autres Kiss qui n’avaient de neuf que le tour de taille et quelques cheveux gris.
L’annonce du prochain spectacle de la formation Duran Duran au Métropolis à Montréal m’a réjoui. Je vais assister à ce spectacle. Le spectacle de The Cure m’avait fait un énorme grand bien (voir ma chronique du 15 mai). J’avais vu les gars de Duran Duran il y a quelques années dans ce même Métropolis mais ils étaient alors dans leur formule trio (John Taylor, Simon LeBon, Nick Rhodes) et bien que j’avais eu du sacré bon temps, ma vie d’alors étais majoritairement composée de sacré bon temps.
Les temps ont changé…
Quand ils viendront en décembre, les 4 des 5 gars de Birmingham seront réunis pour la première fois sur scène depuis longtemps. Andy Taylor, pour qui il n'y en a jamais eu beaucoup à la guitare de toute façon, ne semble plus du groupe.
Ce devait être 1983 ou 1984. Sur le terrain chez nous en ramassant des feuilles d’automne au râteau je découvrais un papier égaré. Un papier qui m’invitais à me joindre au fan club de Duran Duran. Bien que je connaissais la chanson The Reflex je ne pouvais pas dire que j’étais un très grand connaisseur du band. En m’inscrivant à leur fan club je devenais donc un spécialiste. Je commençais alors une relation heureuse avec ma boite postale qui allait se transformer du tout au tout et changer quelques années plus tard quand les directeurs d’écoles envoyaient leurs fiches disciplinaires aux parents. Mais ça c’est une autre histoire.
Quand j’ai découvert leurs vidéoclips, j’ai vu à quel point ses gars mesuraient leur image. J’ai vu surtout à quel point les filles devenaient gagas devant ses 5 gars-là. Pas seulement dans les vidéos mais à l’école aussi et autour de moi. Automatiquement j’ai voulu devenir un de ses gars là ! Toutes ses filles qui deviennent folles pour toi ? Merveilleux. J’ai assurément copié leur style. Je me souviens encore avoir chanté en lypsync dans le sous-sol d’une amoureuse de l’époque Hungry Like The Wolf (ce que j’étais probablement à l'égard de l’amoureuse en jeune ado plein d’hormones). Un ami et moi faisions tous les mouvements comme Simon LeBon et John Taylor pour le plus grand plaisir de nos blondes. Encore aujourd’hui je me surprend à avoir une tendance à faire tomber une couette de mon toupet par-dessus mon œil droit. Ceci ne doit pas être étranger à la photo de John Taylor dans la pochette du premier album que je me suis procuré et que j’ai toujours en vinyle dans mon garage : Arena.
Mes premiers pas de danses collés/collés avec les filles se sont faites sur l’immortelle Save a Prayer. http://www.youtube.com/watch?v=VCD4rtcOgHE
Peut-être parce le vidéo nous montrais justement le chanteur dansant un « slow » avec une charmante donzelle. Peut-être aussi parce que nous nous sentions grandir dans le désir amoureux. J'ai surement chanté cette chanson dans l'oreille d'une fille un jour et perdus toutes mes chances avec elle dans le même élan.
Les gars avaient tant de style qu’ils ont tous finis par épouser des top-models. Ça aussi ça faisait rêver les gars de mon âge. Pas juste les filles qui craquaient pour eux, les BELLES filles en plus!!!
Est venu la fissure Arcadia et the Power Station en 1985 qui envoyait Simon LeBon et Nick Rhodes chez les premiers, John & Andy Taylor chez les seconds et Roger Taylor qui faisait la navette entre les deux avant de se retirer complètement des feux de la rampe. Cette période me les as fait aimer encore plus alors que je découvrais les musiciens derrière les fashion victims. Je les ai toujours suivi. De plus en plus loin mais suivi quand même. Détestant Pop Trash, haïssant Astronaut, maudissant Medazzaland mais adorant Thank You et The Wedding album. Notorious, Big Thing & Liberty ayant leur moments. Jusqu’à aller les voir au Métropolis où ils avaient choisis de gâter les fans de la première heure en jouant les chansons les plus obscures de leurs premiers albums. C'étais autour de 1998.
Ce qui m’inquiète c’est qu’ils ont un nouvel album sur le marché qu’ils auront le réflexe (flexflexflexflexflex) de promouvoir en nous présentant leurs nouvelles chansons. Mais The Cure avait aussi un nouvel album, double en plus, à promouvoir et sur 32 chansons n’en ont joué que 3 du nouvel opus. Espoir.
Si Duran Duran a un peu le sens du bonheur public il sortira de son vieux coffre des années 80, les accords qui ont peuplé la trame sonore de notre jeunesse.
Allez-y !
Pointer moi du doigt en criant tous ensemble « dinosaure »
M’en moque je vous garde une prière.
Ce devait être 1983 ou 1984. Sur le terrain chez nous en ramassant des feuilles d’automne au râteau je découvrais un papier égaré. Un papier qui m’invitais à me joindre au fan club de Duran Duran. Bien que je connaissais la chanson The Reflex je ne pouvais pas dire que j’étais un très grand connaisseur du band. En m’inscrivant à leur fan club je devenais donc un spécialiste. Je commençais alors une relation heureuse avec ma boite postale qui allait se transformer du tout au tout et changer quelques années plus tard quand les directeurs d’écoles envoyaient leurs fiches disciplinaires aux parents. Mais ça c’est une autre histoire.
Quand j’ai découvert leurs vidéoclips, j’ai vu à quel point ses gars mesuraient leur image. J’ai vu surtout à quel point les filles devenaient gagas devant ses 5 gars-là. Pas seulement dans les vidéos mais à l’école aussi et autour de moi. Automatiquement j’ai voulu devenir un de ses gars là ! Toutes ses filles qui deviennent folles pour toi ? Merveilleux. J’ai assurément copié leur style. Je me souviens encore avoir chanté en lypsync dans le sous-sol d’une amoureuse de l’époque Hungry Like The Wolf (ce que j’étais probablement à l'égard de l’amoureuse en jeune ado plein d’hormones). Un ami et moi faisions tous les mouvements comme Simon LeBon et John Taylor pour le plus grand plaisir de nos blondes. Encore aujourd’hui je me surprend à avoir une tendance à faire tomber une couette de mon toupet par-dessus mon œil droit. Ceci ne doit pas être étranger à la photo de John Taylor dans la pochette du premier album que je me suis procuré et que j’ai toujours en vinyle dans mon garage : Arena.
Mes premiers pas de danses collés/collés avec les filles se sont faites sur l’immortelle Save a Prayer. http://www.youtube.com/watch?v=VCD4rtcOgHE
Peut-être parce le vidéo nous montrais justement le chanteur dansant un « slow » avec une charmante donzelle. Peut-être aussi parce que nous nous sentions grandir dans le désir amoureux. J'ai surement chanté cette chanson dans l'oreille d'une fille un jour et perdus toutes mes chances avec elle dans le même élan.
Les gars avaient tant de style qu’ils ont tous finis par épouser des top-models. Ça aussi ça faisait rêver les gars de mon âge. Pas juste les filles qui craquaient pour eux, les BELLES filles en plus!!!
Est venu la fissure Arcadia et the Power Station en 1985 qui envoyait Simon LeBon et Nick Rhodes chez les premiers, John & Andy Taylor chez les seconds et Roger Taylor qui faisait la navette entre les deux avant de se retirer complètement des feux de la rampe. Cette période me les as fait aimer encore plus alors que je découvrais les musiciens derrière les fashion victims. Je les ai toujours suivi. De plus en plus loin mais suivi quand même. Détestant Pop Trash, haïssant Astronaut, maudissant Medazzaland mais adorant Thank You et The Wedding album. Notorious, Big Thing & Liberty ayant leur moments. Jusqu’à aller les voir au Métropolis où ils avaient choisis de gâter les fans de la première heure en jouant les chansons les plus obscures de leurs premiers albums. C'étais autour de 1998.
Ce qui m’inquiète c’est qu’ils ont un nouvel album sur le marché qu’ils auront le réflexe (flexflexflexflexflex) de promouvoir en nous présentant leurs nouvelles chansons. Mais The Cure avait aussi un nouvel album, double en plus, à promouvoir et sur 32 chansons n’en ont joué que 3 du nouvel opus. Espoir.
Si Duran Duran a un peu le sens du bonheur public il sortira de son vieux coffre des années 80, les accords qui ont peuplé la trame sonore de notre jeunesse.
Allez-y !
Pointer moi du doigt en criant tous ensemble « dinosaure »
M’en moque je vous garde une prière.
Ça vous mènera au moins jusqu'à demain.
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