J’étais lourdement déprimé hier soir.
Une enclume au fond de la mer nwère.
J’avais passé toute la journée dans une salle beige à suivre une formation excel que jugeais inutile. Le problème c’est qu’avec le poste que j’occupe je ne devrais pas penser ainsi. Si j’étais mon patron je me sacrerais dehors sur-le-champs.
Mais on ne pouvait pas me demander de rire les blagues épouvantables d’un informaticien. On pouvais encore moins me demander de me sentir stimulé par la création de graphique. En tout cas pas hier. Créer un graphique a toujours été pour moi le summum de la mort professionnelle. La définition même du zombie au boulot. C’est l’équivalent des paradygmes de Dilbert. C’est l’éteignoir par excellence. C’étais d’ailleurs confirmé hier par toutes les fois où le geek qui animait cette formation utilisait les adjectifs « fantastiques » « magnifiques » ou « extraordinaires ». A un certain moment il a même remarqué ma mort cérébrale et m’a ranimé par un « that means moving your mouse, Jones » ce qui m’a fait m’esclaffer sans possibilité de m’arrêter. Atteint de la folie du fumeur de marijuana. (Si seulement au moins…)
J’ai atteint l’abyme mental quand il a posé la question « a qui servira ce qu’on a appris aujourd’hui ?» Si j’étais un véritable professionnel dans ce que je fais -ce que je suis plus souvent que pas du tout- j’aurais dû lever ma main avec enthousiasme mais au contraire, j’ai gardé la main sur ma bouteille d’eau. Je me suis secrètement réjoui de constater que les 7 autres élèves n’en avait rien à cirer non plus. J’ai reçu un diplôme que je méritais pas du tout et me suis dit qu’il fallait absolument que je trouve une excuse pour rater le cours d’excel III du 22 Octobre.
Effectuant le trajet que je fais en 20 minutes le matin en une heure 14 minutes en soirée dans un trafic dément avec encore une tonne de choses à faire au boulot, la déconfiture morale étais assez totale. Même Lilly Allen ne m’a pas remonté le moral.
Une enclume au fond de la mer nwère.
J’avais passé toute la journée dans une salle beige à suivre une formation excel que jugeais inutile. Le problème c’est qu’avec le poste que j’occupe je ne devrais pas penser ainsi. Si j’étais mon patron je me sacrerais dehors sur-le-champs.
Mais on ne pouvait pas me demander de rire les blagues épouvantables d’un informaticien. On pouvais encore moins me demander de me sentir stimulé par la création de graphique. En tout cas pas hier. Créer un graphique a toujours été pour moi le summum de la mort professionnelle. La définition même du zombie au boulot. C’est l’équivalent des paradygmes de Dilbert. C’est l’éteignoir par excellence. C’étais d’ailleurs confirmé hier par toutes les fois où le geek qui animait cette formation utilisait les adjectifs « fantastiques » « magnifiques » ou « extraordinaires ». A un certain moment il a même remarqué ma mort cérébrale et m’a ranimé par un « that means moving your mouse, Jones » ce qui m’a fait m’esclaffer sans possibilité de m’arrêter. Atteint de la folie du fumeur de marijuana. (Si seulement au moins…)
J’ai atteint l’abyme mental quand il a posé la question « a qui servira ce qu’on a appris aujourd’hui ?» Si j’étais un véritable professionnel dans ce que je fais -ce que je suis plus souvent que pas du tout- j’aurais dû lever ma main avec enthousiasme mais au contraire, j’ai gardé la main sur ma bouteille d’eau. Je me suis secrètement réjoui de constater que les 7 autres élèves n’en avait rien à cirer non plus. J’ai reçu un diplôme que je méritais pas du tout et me suis dit qu’il fallait absolument que je trouve une excuse pour rater le cours d’excel III du 22 Octobre.
Effectuant le trajet que je fais en 20 minutes le matin en une heure 14 minutes en soirée dans un trafic dément avec encore une tonne de choses à faire au boulot, la déconfiture morale étais assez totale. Même Lilly Allen ne m’a pas remonté le moral.
http://www.youtube.com/watch?v=0ScoiJRbMJk
J’ai beau regarder vers le futur je n’y vois rien. Je n’y vois que la somme de mes ambitions dans le creux d’une pelle rouillée qui penche vers le dépotoir.
J’ai épluché le guide 2009 de mon club vidéo préféré en surlignant studieusement les films que j’avais déjà vu. J'ai fait ça avec ardeur comme si un juste équilibre étais soudainement devenu capital. J’ai consulté tous les titres en me rappelant les bonheurs autrefois embrassés. un Air de famille, Reds, Underground, 37 Degrés Deux le Matin, La Voie Lactée. Les erreurs aussi. Being There, Punch Drunk Love, Weekend at Bernie’s, travailler pour cette compagnie qui me garde éveillé la nuit…
J’ai choisi suivant je ne sais trop quel instinct mais c’étais certes un instinct inspiré d’aller voir le dernier épisode de 3600 Secondes d’Extase disponible sur internet. J’en ai pleuré de rire. La saine folie de Marc Labrèche et de son équipe m’a complètement remis sur pieds. Cet homme est si allumé que son plaisir à habiter l’écran devient contagieux.
Et dire qu’il est (bien)payé pour être si bien…
Et dire que j’ai déjà été aussi allumé.
Mais où suis-je donc passé ?
Hey toi ! Oui toi dans le miroir !
T’es qui toi? c’est quoi ces mouvements malheureux dans tes yeux ?
J’ai beau regarder vers le futur je n’y vois rien. Je n’y vois que la somme de mes ambitions dans le creux d’une pelle rouillée qui penche vers le dépotoir.
J’ai épluché le guide 2009 de mon club vidéo préféré en surlignant studieusement les films que j’avais déjà vu. J'ai fait ça avec ardeur comme si un juste équilibre étais soudainement devenu capital. J’ai consulté tous les titres en me rappelant les bonheurs autrefois embrassés. un Air de famille, Reds, Underground, 37 Degrés Deux le Matin, La Voie Lactée. Les erreurs aussi. Being There, Punch Drunk Love, Weekend at Bernie’s, travailler pour cette compagnie qui me garde éveillé la nuit…
J’ai choisi suivant je ne sais trop quel instinct mais c’étais certes un instinct inspiré d’aller voir le dernier épisode de 3600 Secondes d’Extase disponible sur internet. J’en ai pleuré de rire. La saine folie de Marc Labrèche et de son équipe m’a complètement remis sur pieds. Cet homme est si allumé que son plaisir à habiter l’écran devient contagieux.
Et dire qu’il est (bien)payé pour être si bien…
Et dire que j’ai déjà été aussi allumé.
Mais où suis-je donc passé ?
Hey toi ! Oui toi dans le miroir !
T’es qui toi? c’est quoi ces mouvements malheureux dans tes yeux ?
Baaaah! rien que la musique ne saurais rattraper...
...à moins que la folie ne me gagne avant...
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