vendredi 31 octobre 2008
H.P.
Howard Philipps Lovecraft étais un xénophobe majeur.
Il étais terrorisé à s'en rendre malade par les gens en général.
Pour les étrangers c'étais pire.
Il a toutefois réussi à canaliser son mal social dans un monde prarrallèle appellée la littérature fantastique.
Howard Phillips Lovecraft(1890 - 1937), plus connu sous l'appellation H. P. Lovecraft ou même HPL est un écrivain américain. Il est l'un des pères de la littérature fantastique et d'épouvante du XXe siècle. Il est l'auteur d'une soixantaine de nouvelles, d'un roman ainsi que de poèmes. Tous plus noirs les uns que les autres.
Solitaire, maladif et rongé par un mal-être permanent, Lovecraft était en perpétuelle difficulté financière, mais il devenait subitement verbomoteur et incontrôlabe quand venait le temps de conseiller ses amis écrivains. Toujours insatisfait, il travaillait sans relâche et publiait notamment dans des pulps, dont le magazine Weird Tales où on lui fit essayer tous les genres. Mais n'ayant guère le sens des contacts humains, et ignorant les nécessités humaines ordinaires, ses œuvres semblaient écrites par un extraterrestre de sorte qu'elles étaient le plus souvent refusées, ne correspondant pas aux critères éditoriaux de ce genre de presse destinée au public d'alors.
Ainsi, les romans de Lovecraft présentent le monde comme un univers hanté par des forces anciennes et bannies, attendant l'heure de leur retour. Sa haine/peur de l'autre l'a rendu plus-que-parfait dans la description de l'horreur et l'inexplicable, les deux moteurs principaux qui ont guidé non seulement son oeuvre mais toute sa vie.
On discerne des thèmes récurents dans son œuvre, tels que la folie - dont étaient touchés ses parents, la futilité des croyances, la dégénérescence, les unions contre nature, la xénophobie, l'impression générale que le monde dans lequel il vivait n'était qu'un leurre désagréable et immonde. Hanté par de nombreuses phobies, il ne pouvait supporter la proximité de la mer, ni même les objets en provenant, tant était grande son aversion pour l'élément primordial de la vie. Le froid le rendait malade et les seuls êtres vivants qui semblent ne pas lui avoir déplu étaient les chats, il en avait toujours plusieurs chez lui pour seule compagnie. Il avouait souvent qu'il aurait préféré vivre au XVIIIe siècle.
Ne réussissant pas à vivre de sa plume, il a pratiqué différents petits boulots, et il semblerait qu'il ait été gardien d'un cinéma peu de temps avant sa mort. Il ne fut connu du grand public qu'après sa mort.
À titre de curiosité historique, une plaque commémorative a été apposée sur l'immeuble où Lovecraft a séjourné lors de son passage à Québec, au tout début des années 1930. L'édifice (le Saint-André) est situé au 801, rue de Bougainville, à l'intersection du chemin Sainte-Foy. Lovecraft, comme tant d'autres écrivains, a été séduit par le cachet européen de la ville. Il a d'ailleurs écrit un texte remarquable sur l'histoire de Québec, dans lequel il évoque son « parfum de douce antiquité, de quiétude et d'éternité... ».
En cette soirée halloweenesque H.P. semble tout à fait dans le ton.
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