Car oui, l'été, calisse que je souffre depuis quelques années. Des yeux, du nez. Je gère des entière journée, traitements ou pas. Du chatouillis dans le pif comme c'est pas permis. Une sorte de vie parallèle dans mes sinus. Vous me diriez qu'un ver solitaire y danse, que je vous croirais. J'explose. Parfois ça fait un bien immense car ça cesse le chatouillis. Au moins un temps. Mais parfois aussi je fais casser un verre à mon amoureuse ou à ma fille tellement je les ai fait sursauter. Je n'en peux plus de moucher, j'ai le nez en chou fleur.
Mais là où je suis aussi surexcité, c'est dans les trois prochains mois. Ça bougera pour moi. Entre demain et la fin novembre, j'irai voir 4 spectacles dans mon coin de vie, et j'en suis ravi.Du plus loin, au plus prochain:
Mercredi le 25 novembre, Club Soda, Bar Italia.
À pareille date, l'an dernier, je ne connaissais probablement pas ce trio. Que j'adore. Une belle italienne, deux beaux Britanniques, dont l'un des deux, Jezmi Tarik Fehmi, a la même voix que Robert Smith de The Cure. Ce qui est assez rare. Sam Fenton chante aussi, et Nina Cristante, qui fait aussi du vidéo et n'a jamais pensé vivre de la musique tant que ça, chante également. Fenton & Fehmi sont aussi guitaristes. Les deux gars habitaient un appartement à Peckham, en Angleterre quand ils ont découvert Nina qui habitait au dessus. Ils se sont liés d'amitié et un band de musique en est né, en 2019. C'est donc un tout jeune band. Ils n'ont pas lésinés lançant pas moins de 4 albums entre 2020 et maintenant. Et un nouvel effort est promis pour le 17 octobre prochain. J'ai très hâte. Voilà une liste de lecture dont je ne me lasse aucunement depuis quelques mois. Le timing est parfait. L'étiquette Matador nous as donné des bands que j'adore comme Gang of Four et Interpol. Je sens que j'achèterai de la marchandise le soir du spectacle.Et que je tomberai amoureux de Nina.
Lundi le 17 novembre, Centre Bell, Paul McCartney.Noooooooooooooooooooooooooon on a pas payé 1000$ pour des billets. Mais 200$ pour être probablement assis assez loin. Mais j'en ai déjà causé ici, nous y allons avec un couple d'amis et, si la santé le tient jusque là, il a 83 ans tout de même, j'aurai vu un certain Mont Rushmore de la musique (et The Who sur les plaines d'Abraham) de mon vivant avec par le passé Robert Plant, ex-Led Zeppelin, les Rolling Stones trop souvent et Roger Waters de Pink Floyd deux fois. J'ai très hâte car on aime beaucoup ce couple d'amis aussi. Et j'aurai une pensée pour mon père qui était son jumeau cosmique, né le même jour. Mais 5 ans après lui. Père parti à seulement 62 ans.
Mercredi le 4 octobre, Centre Bell, Bryan Adams.
Les deux derniers spectacles, qui seront aussi les deux prochains, sont plus près de ma génération. Bryan Adams est le tout premier spectacle que j'ai vu de ma vie, à 12 ans, en janvier 1985. Au Colisée de Québec. Avec mon père quelques 30 pieds derrière moi qui surveillait ti-cul sur le parterre rempli. Peut--être était-il à 10 pieds de moi, je ne sais plus, je n'avais de yeux que pour la scène. C'était bien entendu, magique. Surnaturel. Bryan, ma tendre moitié l'a aussi beaucoup aimé, surtout pour ses ballades. Et c'est pour elle que je l'ai d'abord acheté. Visant Sara MacLachlan qui vendait ses billets "à partir de 262$... ce qui m'a donné la nausée...même pas payé ça pour McCartney ! Non merci, Sara, me suis rabattu sur un autre canadien, Bryan. Qui a lancé un nouvel album, mais qui devrait nous faire le plaisir de jouer ses anciens hits aussi. J'ai adoré au point de connaitre par coeur Reckless, mais j'ai tout autant adoré l'album suivant qu'il avait lancé. Plus mature. Et encore aujourd'hui, c'est vers cet album que je me tourne si j'ai envie de Bryan. Si il joue un peu des deux, je serai très heureux. Mais d'emblée, c'est elle que je veux rendre heureuse.Mercredi le 10 septembre, dans 2 jours, Beanfield Theater, The Waterboys.
Je suis Atikamekw de ma mère, mais Irlandais de mon père. Mike Scott et son band m'ont saisi par les tripes quand j'étais ado. Ma chanson préférée sur terre est l'une des leurs. Un hommage à Bowie et Prince. Co-écrit avec Karl Wallinger, décédé le soir des Oscars en mars dernier. J'étais à Vegas quand je l'ai appris et ça m'a affecté toute la soirée. Il fait le passage clin d'oeil vocal à Fame en fin de morceau. J'ai les 6 premiers albums du band en CD que j'ai usé à la corde, band qui ne comprend maintenant presque plus que Mike Scott parmi les membres originaux. Je réalise qu'ils ont lancé 10 autres albums depuis 1993. Et que je n'écoutes rien d'eux depuis 1993. J'ai comme un peu peur qu'ils ne jouent que les 25 dernières années et surtout leur dernier qui a été lancé en avril dernier. Mais en même temps, je doute que Fiona Apple, Steve Earle, Taylor Goodsmith de la formation Dawes et Bruce Springsteen ne soit du spectacle dans l'ancien Théâtre Corona, car ils sont tous du dernier album, mais ça me donne très envie d'explorer les 10 derniers essais sur disque. Quoique ma liste de lecture des 6 premiers albums, c'est quand même 2h47...Avec les 10 derniers, moi qui aime les chiffres ronds, je peux peut-être me rendre à 13 minutes de plus sur 10 disques.Une chose est certaine, j'ai besoin de cette évasion promise de mercredi. Qui me rendra ému si j'entends ma chanson préférée à vie, en direct. Et qu'ils ont la parfaite choriste pour faire ce passage qui me touche tant.
Demain soir, j'aurai le coeur vert. Et l'intérieur serai tout à l'envers.
Je saluerai le bonheur, and Somebody Might Wave Back.
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