mercredi 24 septembre 2025

Le Ravissement

Vous avez peut-être entendu le mot "rapture" depuis quelques jours. 

C'est lié à la maladie mentale. Et à la religion. Même différence. Souvent. 

Dans le best seller de fiction historique appelé La Bible, il y a cette branche narrative qu'on nomme l'eschatologie chrétienne. Un filon scénaristique qui se concentre principalement sur la fin. 

Ce qui est aussi interprété comme la fin du monde. 

Cette amusante croyance pour les athéistes comme moi, mais si tragique pour les craintifs naturels dotés d'une certaine naïveté, est comme une épée de Damoclès qu'on choisit de se placer au dessus de la tête de manière cyclique, et se rappeler qu'on devrait craindre quelque chose. Et remercier un Dieu ensuite que rien ne se soit passé. Un cycle mental. Il existe une demie tonne de moments du genre dans l'histoire de l'humanité où on a choisi de craindre une apocalypse pour nous faire oublier les gens sur terre qui polluent le monde. Sans toujours réaliser qu'on baigne parfois complètement dedans.   

Depuis l'assassinat en direct d'un balladodiffuseur raciste, misogyne, homophobe et manipulateur, aux États-Unis, où la croyance est la plus solide pour The Rapture, on craint que le ravissement ait lieu...hier. 

C'est ce qu'on croyait. 

Non, ça n'a aucun lien avec l'excellente chanson de Blondie qui était parmi les premières à inclure du rap dans une chanson populaire dans les années 70. Non, ça n'a aucun lien non plus avec le band de New York co-formé en 1998 par Luke Jenner qui en est aujourd'hui l'unique membre. C'est lié au ravissement anticipé des derniers jours de l'humanité sur terre. Dans l'évangélisme extrémiste, on croit que ce jour-là (hier) les morts chrétiens croyants reviendront à la vie rejoindre les chrétiens vivants. 

Dans la même chambre d'écho. Le temps d'un vol commun dans les cieux, pour y croiser le barbu aux yeux bleus. Si au moins ces cultes finissaient comme celui de Jim Jones. 

L'idée du ravissement a pris de l'ampleur vers 1830 quand les théologiens fondamentaux, donc qui voulaient faire fondre l'idée dans vos santés mentales, et le réussissent avec un certain succès, surtout aux États-Unis, ont prétendu qu'il y aurait un jour un "rapt" des chrétiens croyants sur terre, afin de rejoindre les chrétiens croyants morts, et qu'entre les deux, dans le ciel ou dans l'ascenseur des cieux, Jésus nous servirait le café. Enfin qu'on le croiserait et qu'on pourrait demander son autographe. Ou lui demander comment il peut arriver à être si blanc, même si prétendument né en pays arabe. 

Des États-Nazis, j'ai vu des femmes pleurer d'anticipation en prévision de la journée d'hier. J'ai vu une femme attribuer sa perte d'emploi à ce ravissement prochain. déresponsabilisant à la républicaine. J'ai vu un curé de presbytère à Chicago, en Illinois, qui est sous siège terroriste,  tenter de raisonner les amateurs de la Gestaco (sic) ICE, et se faire poivrer de cayenne pour taire ses balivernes. 

Parce que ces propos religieux ne sont que balivernes. Cherchez le mot, vous verrez que ça se rapproche de ce que ça sent. ça pue.

Si au moins ça pouvait faire disparaitre en fumée les JD Vance, Erika Kirk, Stephen Miller, et autre pieux dégénérés, mais non, ce n'est qu'une menace qui dure depuis 1830. Vous avez vu le cirque de dimanche dernier ? Le rallye Trumpiste religieux ? Ça donnait des envies de vomir. L'odeur, les apparences, la totale du culte. De la secte. ça puait jusqu'au Canada. Armer le deuil pour marquer des points politiques. 

Gluant, collant, et si inconfortable. 

Ce qui transpirait du grotesque cirque de dimanche dernier, c'était du poison. Omniprésent dans un pays inféodé à la bouette religieuse.

Dans "Ravissement" il y a l'adjectif "ravi". Je doutes qu'il y a ait une majorité d'Étatsuniens ravis depuis les horreurs répétées de janvier à hier. Jour où il ne s'est absolument rien passé.  

Tout comme il ne se passera rien contre la corruption quotidienne exposée quasiment TOUS LES JOURS du pire gouvernement des États-Unis dans son histoire. Et comme il ne se passe jamais rien, on brandira toujours l'épouvantail. 

Et je ne vous parles pas des propos litigieux contre Tylenol, compagnie qui devrait le poursuivre, mais simplement vous dire que ce triste jour de désinformation était une gifle supplémentaire pour les familles composant avec le spectre de l'autisme. 

Si ces gens du parti Républicain ne pouvaient qu'être fumée secondaire. 

Mais ils sont si toxiques.

Zavez entendu Miller ? 

Toxiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiques! 

Et beaucoup trop près de nos poumons. 

Aucun commentaire: