Le titre de la chronique est inspiré de 4 album que j'ai tant écouté que j'en connais chaque note, les airs, les mots, et les composantes faisant maintenant partie de mon ADN.
Par ordre de création:
"Blonde on Blonde" de Bob Dylan.
"The Idiot" d'Iggy Pop.
"Low" de David Bowie.
"The Unforgettable Fire" de U2.
B.I.B.I c'est aussi bibi, moi. Tout en étant la terminaison du mot habibi, voulant dire en dialecte Irakien, Je T'aime.
Musique, je t'aime.
RECKLESS de BRYAN ADAMS.
1984.
Parmi les toutes premières cassettes que j'achète, se trouve le 4ème album de l'artiste canadien Bryan Adams.
Je suis pré-ado. J'ai 12, 13 ou 14 quand Bryan se pointe dans ma région du monde pour y donner un spectacle dans l'aréna de mon club de hockey préféré. Ce sera aussi le premier spectacle de musique à vie auquel j'assisterai. Ce sera surnaturel. J'irai seul, mon père restant loin derrière, pendant que je me perds sur la parterre, dans l'ivresse de la soirée.
J'essaierai, et réussirai, photos à l'appui, j'ai vérifié, d'imiter le coupe de cheveux de Bryan sur la pochette de Reckless, album qu'il compose après et pendant la longue tournée qui faisait la promotion de l'album précédent, Cuts Like a Knife.
Après le show, je suis sois en secondaire I ou en secondaire II, j'écouterai sans relâche cette cassette dans mon walkman jaune. Les dix morceaux seront écrits par Adams et son partenaire d'écriture Jim Vallance. J'aimerai tant Bryan que je le suivrai pour son album suivant. Que j'aimerai tout autant. Parce plus noir.
Mais celui-là il est solidement rock. Et pré-ado, je suis rock'n roll.
L'album ouvre avec un morceau que j'aime encore. 5ème single extrait de cet album, je suis à un âge où on ne sort pas encore vraiment avec les filles. On a des "one-nights". Bryan & Jim en signent l'hymen national. Sometimes laughing affair. Si j'aime encore ce morceau, c'est parce qu'il ouvrait merveilleusement l'album, et me rappelle une jolie période de ma vie.
En revanche, le second morceau me laissait froid. Elle n'est contente que lorsqu'elle danse? o.k. kinda sexy, mais j'aimais mieux les filles heureuses en tout temps. J'avais plus ou moins oublié ce morceau. Pas son meilleur. Assez standard.
Run To You est facilement une des ses meilleures compositions. La chanson sera l'une des premières écrites pour l'album et le premier single, lancé un mois avant la sortie du disque. Ce qui aidera à faire de cet album le plus vendu ever, issu du Canada (alors). Cette chanson est toujours sur mes listes de lecture de nos jours. La chanson avait été écrite pour Blue Oyster Cult, mais on aimait trop l'intro (moi aussi), on a choisi de se la garder. (Blue Oyster Cult l'avait aussi refusée)
La chanson suivante est lourdement inspirée d'une autre que Bryan & Jim aimaient beaucoup. La chanson avait été écrite en 1983 pour un film médiocre, mais la chanson fût un gros hit. Ce sera le troisième single. C'est aussi l'unique ballade. On l'aimait juste parce que ça devenait justifié de danser contre une belle fille, collé-collé.
La chanson qui fermait la Face A sera le plus gros hit de son album. Ce sera le second single de Reckless. C'est aussi la chanson électro-choc dont je me rappelle le plus lors du spectacle au Colisée de Québec. J'avais découvert, fouineux déjà, que cette chanson était en fait une version remodelée d'une autre qu'il avait offerte à Roger Daltrey, chanteur de The Who, maintenant en solo. Je ne sais pas comment j'avais fait, internet étant si inexistant alors.
Ce qui ouvre la Face B joue encore beaucoup de nos jours. Comme déjà spécifié, cette chanson est l'une des plus incomprises puisque Bryan n'avait que 9 ans en 1969. Il fait plutôt référence à l'été où il a expérimenté pour la première fois une particulière position sexuelle. Valance, en revanche, prétend que les paroles font vraiment référence à ses 17 ans à lui, âge qu'il avait lui, à cette époque. Valance est co-auteur du morceau qui s'appelait au début "The Best Days of my Life". La chanson sera le 4ème single extrait de l'album multimilionnaire.
Alors en première partie de Miss Turner aux États-Unis, Adams & Valance composent un morceau dans l'esprit de It's Only Rock'n Roll (& I Like It) lui donnant un coup de main dans les années de son grand retour. Bryan est fortement intimidé par une de ses idoles de jeunesse, lui qui n'a alors que 24 ans. La chanson sera le 6ème et dernier extrait afin de promouvoir l'album. Et il vendra plus que le 5ème, One Night Love Affair.
Le blues qui suit est près de ce qu'on appelle "un filler" . C'est-à-dire que c'est un morceau poche qu'on place afin de "remplir" l'album. En effet je trouve ce morceau assez faible.
La dernière est pire. Bryan et Jim nous les ont offert presque dans l'ordre dans lesquels ils les préféraient.
Pour amateurs de rock, de blues, de riff punchés, de coups de pieds dans les murs, de pop, d'années 80, de voix rauques, de guitares électriques, de canadian rock.
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