samedi 31 décembre 2022

Rien n'est Impossible

Des protestations populaires en Chine, des révoltes féministes en Iran, de l'activisme anti-guerre et de très possibles sabotages fort bien calculés de la part de futés Russes, est-ce possible que trois larges populations opprimées soient en train de cimenter fermement les racines de sérieuses réformes ?

Ou est-ce moi qui est encore trop idéaliste et naïf ?

Ce ne serait pas la première fois que les vents menaçeraient de changer dans ces trois pays. Il y eu révolution parlementaire en Iran en 1906. Triste révolution islamique, en 1979. Révolution républicaine chinoise en 1910. Communiste, toujours en Chine, en 1949. Constitutionnelle en Russie, en 1905. Bolchévique, 12 ans plus tard. Il y a eu impérialisme démonté démocratiquement presque complètement jusqu'`à ce l'ogre Putin n'arrive au pouvoir. 

Tout ces moments importants sont arrivés par surprise. Je serais donc en mesure de réclamer un billet de lot gagnant si jamais de véritables changements majeurs naîteraient de ces espoirs actuels, aussi inspirants que cruels. Mais rien n'est impossible. Les citoyens de ces pays aspirent à devenir révolutionnaires et souhaitent redéfinir leur présent. Ils réclament un nouvel ordre dans leurs vies. Ces prises de conscience sont dans la marmite, sur le rond, et l'eau bout.

Reste à connaître la nature du plat au final. Avalable ou pas ? 

Les spécialistes sont tous d'accord, pour que changement soit possible il doit y avoir trois éléments essentiels dans la recette: De l'organisation, de la stratégie, et un leader charismatique. Que la révolution soit saine ou non, le changement n'existe jamais sans ces trois conditions. L'Iran, la Chine, la Russie, n'ont pas ces trois ingrédient en ce moment. C'est surtout du bruit. Mais il faudra musique. 

En Chine, pour démontrer leur impuissance, les manifestants brandissent des pancarte blanche et des feuilles de papiers vierges. En Iran, les Femmes brûlent leurs foulards et en paient le prix de leur corps et de leurs vies. Les extraordinaires braves Russes anti-régime, risquent la prison et la mort, en se confessant aux mauvaises personnes, tous les jours. Mais la bravoure et les rassemblements populaires ne changent pas souvent la vie politique. 

Les trois ingrédients souhaités ne sont souvent pas si préparés. Ils sont organisés, oui, mais souvent de manière spontanée. Parce qu'acculés au pied du mur de l'inacceptable. 

En 1979, l'Ayatollah Khomeini n'était pas connu hors des cercles cléricaux avant la fin de la révolution anti-Shah. Son poison religieux a été lentement infusé par la suite. En 1917, on criait pour du pain, de l'eau et on voulait la paix. Lenine a appelé son groupe, en cours de révolution bolshevik parce que ça veut dire majorité en Russe. Le terme est resté, après. En 1991, c'est très tard dans l'effondrement de l'U.R.S.S. que Boris Yesltine s'est imposé en montant sur un tank devant les caméras, pour un discours qui en fera le premier leader démocratique post-soviétie.

Aucun des ces trois pays n'ont ce leader actuellement. Ils n'ont que leurs victimes. Alexei Navalny a été emprisonné en Russie sous de faux prétextes. Tout ceux derrière lui sont forcé à l'exil. Ou envoyés au front contre l'Ukraine sous de faux prétextes. 15 000 Iranien(ne)s ont été emprisonnés, 20 condamnés à mort, quelques uns déjà assassiné sous l'oeil des caméras. Pour l'exemple. 

Ironiquement, le reste du monde sain en voit principalement l'exemple contraire. L'exemple du courage ultime et du mépris infusé dans nos veines contre ces gouvernements autoritaires. L'U.R.S.S. n'a pas survécue aux réformes de Gorbatchev. L'implosion de l'Union Soviétique n'est pas passée inaperçue pour les Chinois. Xi Jingping tire encore de grandes leçons de l'actuelle stagnation Russe en Ukraine. Ce génocide qui devait ne prendre qu'un mois ou deux en est à son 10ème mois. Et ce qui est pris hier est peut-être repris par l'autre, demain. 

C'est aucunement concluant. 

2022 aura été, de Février à maintenant, une question de survie pour l'Ukraine. Pour les Femmes iraniennes et leurs supporteurs. Pour les anti régime chinois, les Ouïghours ou les pro-Taiwan. 

Hâte de voir où en seront ces trois pays, ces trois régimes, ces trois peuples, au même jour, l'an prochain.

Idéalement dans de meilleures dispositions sociales.

Parce que rien n'est impossible. 

Rien. Peuples Iranien, Chinois, Ukrainien, Russe, vous êtes mes héros de 2022. Rien n'est impossible.

Dites vous ça tous les jours, en 2023. On a une seule calisse de vie. Profitez-en vraiment pleinement. Totalement. Regardez loin devant, avec bienveillance et contexte derrière, sincèrement en vous. 

Bonne et heureuse année à tous et à toutes. 

L'amour gagne toujours.

L'amour gagne toujours. 

vendredi 30 décembre 2022

Bye 2022

 On s'apprête à te quitter et à te placer dans nos boites à souvenirs. Heureux ou pas.

Qui étais-tu, donc ?

En JANVIER tu étais:

Covid

                                                                   

Djokovic est interdit de tournoi parce qu'antivax
En FÉVRIER ru étais:
Olympiue, à Pekin



                                                               Génocidaire en Ukraine
En MARS tu étais:
6 millons de morts de la Covid


Crise d'ego
En AVRIL tu étais:
Destructrice en Ukraine

                                                Assassine 500 millions de fois par le Covid


En MAI tu étais:
                                                Gagnante pour l'Ukraine, à l'Eurivison


Gagnante pour l'Ukraine beaucoup plus souvent que prévu
En JUIN tu étais:


France et Suisse pour la belle et la bête


Terre qui tremble, au Pakistan

En JUILLET tu étais:

                                                                    Toujours trop chaude



Survivre en Ukraine

En AOÛT tu étais:
Intimdation chinoise pour sympathie pour Taiwan


1/3 du Pakistan sous l'eau

En SEPTEMBRE, tu étais:

Officiellement criminel contre l'humanité


Renaissance des Femmes en Iran
 
En OCTOBRE tu étais:

Vilain de James Bond qui s'amuse



Fin du populisme, au Brésil

En NOVEMBRE, tu étais:



Obscène Coupe du Monde

Résistance perpétuelle, en Ukraine

En DÉCEMBRE tu fus:

Résilience




Blizzard du siècle aux États-Unis




Bye 2022.

On t'attends de pied ferme, 2023

jeudi 29 décembre 2022

Voix de Femmes

Plus je vieillis plus je n'ai envie que de les entendre, elles.  

De partout dans le monde. Elles ont été réprimées si longtemps. Le sont encore si trop souvent. Rien sur terre, de nos jours, ne devraient ne pas en faire des être humains tout à fait égales aux hommes. Ne serais-ce que dans les chances et opportunités dans la vie.

En 2022, les femmes, dans les films, ont été à la fois reines (et roi), éternelles, tout et partout, à la fois. Deux des films lancés cette année, aux États-Unis, ont été She Said, de Maria Shrader et Women Talking de la canadienne Sarah Polley. Plusieurs s'entendent pour dire que dans les grands honneurs Oscarisés de mars 2023, ces deux films seront assurément bien représentés. She Said adapte en film l'enquête de Jodi Kantor et Megan Twohey, qui ont chroniqué ce qui allait précipiter la chute sociale du producteur de cinéma Harvey Weinstein, agresseur sexuel quérulant. Women Talking, inspiré d'une histoire toute aussi vraie, raconte plus fictivement comment une communauté isolée de soeurs de congrégation religieuse, a dû encaisser les abus mâles de toutes sortes, principalement sexuels. 

Les deux films partent de la même prémisse que celles qu'on veut baîllonner, faire taire, qu'on marginalisent et qui ne sont, ne serais-ce que brièvement, objet de conquête physique, parlent enfin de ce qui leur arrive. Et le dénoncent. Les deux films sont intensément vibrants. 

Une journaliste des États-Unis s'est livré à un exercice, en calculant le temps que les Femmes, parlent, pour vrai, dans chaque film. She Said, d'une durée de 122 minutes, Women Talking, d'une durée de 97 minutes. Qui parlent vraiment ? Dans ce dernier film, les Femme parlent, débatent ou chantent pendant 38 minutes. Ce qui représente 39 % des dialogues du film. Dans She Said, les femmes se consolent, empathisent, s'écoutent et se parlent pendant 58 minutes. Ce qui représente 48% du texte du film. 

Mais il y a davantage à étudier. 

Je ne sais pas si vous connaissez le Bechdel Test, si vous ne le connaissez pas, cherchez-le sur le net, c'est toujours intéressant. J'en applique tout de suite, quelques observations. Dans Women Talking, les Femmes se parlent beaucoup entre elles. Pendant que les hommes sont à l'extérieur du cloître religieux.  Dans She Said, elles doivent parler à bien des hommes car les journalistes travaillent pour le New York Post, journal qui engage majoritairement des mâles. Il y a du patriarcat très visible dans les 2 films. La prison religieuse, la prison du star système, les deux films sont très parents. 

Il est toujours rafraichissant de voir des points de vues qui nous ouvrent les sens. Les deux films, contrairement à ce qu'on pourrait croire, vont beaucoup plus loin que le simple point de vue féminin. Ils obligent le mâle au miroir. À se revisiter intérieurement. Le discours sur l'oppression physique a besoin de voix de Femmes solides. Ce qui implique que les voix fragilisées doivent être rechargées. Ce que ces films aident à faire. 

Il devient même jouissif, dans Women Talking, de voir les Femmes faire taire celui qui se loge entre la mansplaining et l'envie de les réduire au silence sur le sujet qui les étouffent. Sans pour autant ne pas se satisfaire de voir tomber un poids lourd comme Weisntein, dans She Said.

En juxtaposant un film sur l'autre, en les greffant l'un à l'autre, on réalise que ces 2 films se parlent. 

Nous parlent. 

Ils disent quelque chose de beaucoup plus important que la simple dénonciation. 

Ils disent principalement que parler beaucoup n'est jamais plus important que de se parler entre nous, de respect et du coeur. 

Et qu'il faudra toujours, parler tant que les abus mâles, de toute sorte, corrompent les relations entre hommes et Femmes. 

éxrit avant le 14`rmr fominicide au Québec...

mercredi 28 décembre 2022

Musique de 2022

Cette année, j'ai choisi de me faire, sur mon téléphone, des listes de lecture d'autour d'1h30, jamais plus de 1h38, de chansons que j'aime et qui m'évoque l'année de leur parution. Même si certaines époques, je ne les ai tout simplement pas connues. 

De 1956, à nos jours. 1956, parce que selon moi, avec Elvis est née l'industrie de le musique vraiment populaire. Forcément, de disons, 1977 à nos jours, j'ai aussi en quelque sorte revisité des moments de ma vie en en reconsidérant les trames sonores qui l'ont peuplé. En allant fêter les 25 ans de travail de conjointe dans ses bureaux de la banque, on s'est tapé la liste de lecture de 1997 et ça nous as beaucoup amusé. En soulignant nos 30 ans d'amour, la semaine dernière, on s'est tapé la liste de lecture de 1992. Ça nous as ému. Les trames sonores de 1999 (naissance de notre fils) et de 2003 (naissance de notre fille) ont aussi leur part de bouleversements internes pour nous. Des revisites sonores pas plus cool que prévu.

Mais 2022 ? Qu'est-ce qui m'a marqué en 2022. Je vous mentirais de vous dire que pour chaque époque, j'ai écouté en temps réel ce qui a été lancé cette année-là. Souvent, et de plus en plus dans les dernières années, je n'atteins pas l'1h30 car je sais que d'ici quelques années, je découvrirai du matériel qui me plaira. 

C'est le plaisir de ce véritable terrain de jeu qu'est Spotify pour moi. Je peux altérer mes listes de lectures en tout temps. Enlever ici, ajouter là. 

J'aurais aimé vous trouver 10 morceaux qui m'ont plus en 2022, mais n'en ai que 9. Rien de forcé. 9 vrais morceaux qui m'ont vraiment plu. 3 de ceux là* ont même des listes de lecture complètes des meilleurs moments de leurs oeuvres (selon mon oreille))ailleurs dans ma bibliothèque musicale, sur mon téléphone. 

Allons-y avec mes 9 coups de coeur:

Nelly de Pomme

C'est en fait son album au complet que j'ai aimé. Mais Nelly est le premier morceau que j'en ai entendu, tôt le matin, à la radio. À la toute fin on y entend l'auteure Nelly Arcan disparue trop vite, en 2009. Claire Pommet, qui se fait connaître sous le nom de Pomme est une auteure que j'avais déjà entendue chez Raphaël et chez Ben Mazué sans m'attardez complètement a qui elle était. Cette année sa musique a choisi de me forcer à porter attention à elle. Je la trouve extrêmement belle. De la tête comme de la plume. Elle a aussi une connexion particulière avec le Québec y ayant enregistré ce nouvel album de cette année, et compte ici plusieurs amies, dont au moins une ancienne copine intime. 

Age of Anxiety/ Age of Anxiety (Rabbit Hole) d'Arcade Fire

Année de désintégration pour la formation de Montréal. Win Butler a été accusé plusieurs fois d'agressions sexuelles. Bien que ce ne soit que le chanteur, dont 1/7 qui ne soit visé, c'est le band au complet qui en a souffert. Ça a affecté leur tournée qui s'est faite devant des salles très dégarnies. De plus, Régine à ses côtés, sur scène, est aussi la tendre moitié de Win Butler. Ils sont jeunes parents. Que se passe-t-il maintenant ? le couple survivra ? le band ? Enfin, ça les regarde. Musicalement, ils ont offert quelque choses de neuf que j'ai tout simplement adoré. Les deux premiers morceaux entre autre,  qui se sont trouvés à être parmi les 5 (selon Spotify) que j'ai le plus écouté cette année.  

Break My Soul de Beyonce

Depuis toujours, j'ai beaucoup moins souvent écouté des artistes noirs ou des Femmes. J'avais assurément un blocage mental inconscient envers des artistes que me rejoignaient moins, personnellement. Les artistes noirs, je ne les fréquentais qu'en jazz.  Mais je me trompais. De nos jours,  et depuis au moins 10 ans, je remarque que je rattrape les sons définitivement perdus d'hier et d'aujourd'hui. J'ai aussi pour mon dire que quand c'est bon, ça se rend à nos oreilles. Beyonce ne s'était jamais rendu à mes oreilles. J'ai fait mon effort pour essayer de connaître Beyonce cette année. J'ai pas été un fan de son album, Toutefois, ce morceau m'est resté en tête. Je trouve qu'elle a habilement conjugué les sons dance de nos jours à ceux des années 90. On y reconnait à la fois C&C Music Factory et tout ce qui fait en rap/dance électronique maintenant. J'avoue aimer pour vrai.  

Un Soleil Toujours de Maude Audet

Je ne sais pas si vous connaissez l'application Shazam. Il s'agit d'un capteur de sons sur nos téléphones. Vous entendez une musique, vous appuyez sur l'application qui écoutera ce qui joue et que vous entendez et qui l'identifiera pour vous, si vous ne savez pas ce que c'est. Par trois fois, j'ai "Shazamé" Maude Audet cette année. Pour Gallaway Road, Tu Trembleras Encore et finalement pour celle-ci. Aussi entendue tôt le matin entre 5h20 et 5h50, à la radio. Je suis forcé de croire que j'aime beaucoup Maude Audet. Et que cette Femme, ne rejoins. 

Walk a Mile d'Alt-J

Rien ne se fait comme cette formation. La structure de leurs chansons est extraordinairement non conforme et les harmonies sont continuellement retravaillées pour faire en sorte qu'on est toujours en mode plus ou moins planant avec eux. Ils ont lancé un nouvel album en mars, et il s'agit d'un rare groupe actuel dont je surveille les parutions. Je regrette les avoir manqué au Festival d'Été de Québec, il y a quelques années, et ne manquerai plus ma chance, c'est certain. J'adore leurs approches artistiques. 

Césario de Gustafson

C'est d'abord une pièce de théâtre. Elle mettait en vedette un de nos meilleurs acteurs, Emmanuel Schwartz. Dans cette pièce, il y avait ce morceau joué et chanté par le tandem Gustafson. Ce tandem Québécois est composé des comédiens Adrien Bletton et Jean-Phillipe Perras. La chanson a aussi été entendue par moi tôt le matin, entre 5h20 et 5h40 et elle m'a plu autant qu'elle me fait rire. Il y a un côté sombre et underground définitif au morceau qui fait croire à du Joy Division francophone ou du The Cramps. Puis, à un certain moment, le ton monte vraiment assez haut, vers la deuxième minute, ET PUIS TU TOURNERAS...ne vous trompez pas, j'aime beaucoup, beaucoup, mais je peins à imaginer une telle montée vocale dans une pièce de théâtre. C'est d'ailleurs à la demande générale du public que le tandem a choisi de sortir le morceau. Tout le monde a aimé l'effort musical, comme moi. 

You Hold Me Up de The Bones of J.R.Jones

J.R. Jones était un historien qui a fait sa marque dans les années 60. Peut-être même qu'Indiana Jones aurait été inspiré de lui. Le simple nom de band, "les os de J.R.Jones" est amusant en soi. Les os qu'il a trouvé s'inspirant archéologue ? Ses os à lui, puisqu'il est mort il y a longtemps, donc dans cet état. Peu importe, une publicité télé dont j'oublie que qu'on voulait me vendre m'a fait "shazamer" le morceau quand je l'ai réentendue (dans la même publicité) au cinéma. La délicatesse du morceau me touche beaucoup. J'en adore les cordes. Le ton. C'est définitivement un des morceaux qui m'a le plus plu cette année. Et pour longtemps. 

As it Was de Harry Styles

Cette chanson a tant joué dans les 10 derniers mois, qu'il ne fait aucun doute que je lui aurais accordé le titre de chanson de l'année. Mais avant tout récemment, je ne crois pas que je l'avais entendue au complet. Quand ce fût le cas, un morceau que j'aimais déjà d'emblée, c'en est trouvée davantage aimée. Je n'avais jamais remarqué l'intro dictée par un enfant. Charmant. Puis, vers la fin cette manière de chanter de l'ancien One Direction, chantant presque du nez, comme filtré dans un haut parleur, j'adore la dégaine vocale (2:04), vraiment, et les carillons qui suivent, les frissons m'habitent alors. Un vrai 2:47 pop très très bien ficelé. Morceau de l'année, selon moi. Populaire.

Tant Pis Ou Tant Mieux de Bigflo & Oli & Olympe Chabert

Mais mon morceau à moi, personnel, classé 6ème dans mes morceaux les plus écoutés cette année selon Spotify, c'est celui-là. Je ne me rappelle plus où je l'ai entendu la première fois. J'ai même téléchargé l'album mais ce n'était pas à la hauteur de ce morceau dont j'attendais toujours trop l'arrivée à l'écoute de l'album. Au niveau du texte, on a un narratif complet d'une séparation entre anciens amoureux où chacun pèse le pour et le contre de la séparation entre lesquels se trouvent des enfants. Ma fille m'a fait réalisé que Bigflo & Oli, c'étaient deux youtubeurs qu'elle suivait. Je ne savais pas. Je lui ai paru cool de les aimer aussi. Olympe est extraordinairement attirante pour mes yeux. Vraiment. Et la livraison vocale qu'elle apporte au morceau me plait aussi beaucoup. C'est très très 2022 avec l'intégration de technologie téléphonique, et il y a cette ligne qui me plait particulièrement, répétée deux fois car elle doit se vivre par deux, une ligne scandée sur un ton qui est presque celui de la personne qui nargue, comme si peu importe ce que tu tenteras:

L'amour gagne toujours,

L'amour gagne toujours.

Je vous ai écrit ces deux lignes quelques fois déjà, ici.

Je les dit autant que je peux.

Que le mot se passe.  


*Arcade Fire, Pomme, Alt-J