samedi 12 juillet 2025

Clapton en 3 Tempo (Amoureux?)

Le guitariste Britannique Eric Clapton est un vilain crapaud. 

Il est un talent qui a immensément fait progresser le monde musical, mais partout ailleurs, il est attardé. 

En 1976, saoul sur scène, il a dit au micro pour son public britannique qui était alors en élections, que l'Angleterre était un pays de blancs qu'"On" ne voulait pas de noirs ni de jaunes et qu'on aurait besoin que ce soit clair qu'ils ne seront jamais les bienvenus au pays. Il a conclu en criant de garder l'Angleterre blanche. Cet élan raciste était aussi un appui au candidat (raciste) Enoch Powell, un eunuque intellectuel.

Non fiable en amour, et en amitiés, il a été abusif envers ses partenaires et ami(e)s souvent aux prises avec des dépendances alcooliques ou de drogues dures. Ceci ne justifiant jamais cela. Il n'a pas été un père exemplaire pour les enfants qu'il a eu de multiples femmes. Finalement, pendant la pandémie, il a été du du côté des ridicules, se mobilisant (avec Van Morrison) contre le confinement, les vaccins, désinformant à outrance, et épousant toutes les théories du complot.

L'état de son jugement est triste. Mais musicalement, il été indéniablement marquant dans le développement du doigté de guitariste à travers le monde. 
Mais aussi si détestable...

Voici 3 temps de son oeuvre qui sont issus d'une même pulsion amoureuse, plus ou moins saine. 

L'obsession.

Layla (1970).

Inspiré d'un livre que son ami Ian Dallas lui avait donné, The Story of Layla & Manjun, du poète perse Nizami Ganjavi, au 12e siècle, racontant l'histoire d'un jeune homme tombant en amour si fort avec Layla qu'il en devient fou et jamais ne pourra la marier, Eric compose la chanson titre de l'unique album du groupe Derek & The Dominos. Clapton est marqué par ce livre car au même moment, il est lui-même fou amoureux de la femme de son meilleur ami, l'ex-Beatle George Harrison, Pattie  Boyd. Et ne le cache pas à Pattie. Qui lui demande de taire cette passion. Harrison et Boyd seront mariés jusqu'en 1977, mais depuis 1974 Boyd est séparé de George, a une affaire avec Eric, dès 1971 et quittera le Beatle pour ensuite être partenaire de celui qui lui promet totale admiration. Eric. Le mariant à tour, en 1979.

La passion.

Wonderful Tomight (1977).

En 1976, Paul McCartney achète le catalogue entier des chansons d'une de ses idoles, Buddy Holly. Il fera aussi, année après année, avec sa femme Linda, un party hommage à Holly. C'est en attendant que la belle Pattie se fasse plus belle encore pour cette soirée qu'Eric compose sur le lit la chanson qui sera de son premier album solo, Slowhand. Ironiquement, Clapton était aussi présent, auprès de son ami George Harrison, quand ce dernier a créé la somptueuse chanson Something, qu'Harrison composait inspiré de son amour...la même Pattie Boyd. Pour Clapton, c'est comme une renaissance de l'inspiration que lui inspire à son tour, la belle Pattie. Mais le mariage sera tumultueux, ponctué d'abus, d'une certaine violence, et d'infidélités. Sale. La douce chanson ne le laisse pas encore deviner. 

La nostalgie amoureuse.

Old Love (1989).     

Le couple Boyd-Clapton divorcera en 1988. La même année, il compose alors un morceau de résignation, mélancolique, et plein de torture émotive. Il raconte vouloir passer à autre chose, mais restant accroché aux amours du passé, bien entendu, le lien avec Pattie, fraichement séparée, est évident. Le titre est contradictoire puisque la séparation est plus neuve que vieille, mais c'est l'amour qui est vieux, et Clapton se raccroche à ses première pulsions de désir dès 1966, quand il a rencontré Pattie pour la première fois. Et a tout de suite craqué pour elle. Ça reste dans l'obsession originale mais il se la joue "victime". Dur à pleurer. Il l'a composé avec l'excellent Robert Cray qui y joue de sa guitare.

Clapton a fêté ses 80 ans, fin mars dernier.

vendredi 11 juillet 2025

Quand Les Choristes Coracolent

 CoracolerCabrer le cheval.

Le, beaucoup plus souvent LA choriste est souvent un arrangement musical auditif plus ou moins pris pour acquis dans une présentation musicale sur scène. Pas souvent pris(e) au sérieux non plus. Une virgule dans un poème mis en musique. Mais parfois la (le) choriste rehausse la qualité du morceau ou carrément fait tout le travail sur un morceau. Ou est sympathiquement original(e). 

Souvent, dans le rap surtout, où on chante moins qu'on a un flux verbal, ce sont les choristes qui portent la chanson presqu'en entier. Voici quelques morceaux dont la qualité d'utilisation des choristes rehausse, selon moi, le niveau d'appréciation d'une chanson. Ma sorte d'hommage à un métier parfois ingrat. 

To Be a Lover- Billy Idol.

 

La chanson était une reprise de celle de William Bell de 1968 (plus douce). C'était le premier single de l'album qui suivait son super hit pop rock de 1983. La pression était grande sur le Britannique maintenant aux États-Unis. C'était un peu décevant. Le punk qui nous revient avec de la pop/soul, R & B ? Steve Stevens aux claviers ? Même le pied sur le clavier, c'est pas 100% cool pour le petit cul de 15 ans que je suis. Et ce n'était même pas une de ses chansons ? Rebel Yell était tout ce qu'il avait de punk rock dans le réservoir ? Ça déjouait les attentes. Mais il en fait un crescendo qui, vers la première minute, fait prendre le contrôle aux trois choristes Jocelyn Brown, Connie Harvey & Janet Wright qui prennent beaucoup de place dans la chanson et le vidéo leur fait la part belle. Dans ce clip, Bunty Bailey, qu'on avait découverte dans le clip de Take On Me de A-Ha, deux ans plus tôt, est la choriste du milieu, mais ce n'est pas elle qui chante sur le morceau. L'autre caucasienne est Perry Lister, la conjointe de Billy Idol, alors.  Il est donc permis de croire que l'autre ne serait pas non plus ni Brown, Harvey ou Wright. Peut-être que oui aussi. 

Respect- Aretha Franklin.

Une autre reprise. D'Otis Redding celle-là. Mais nettement plus retenue dans la version de la grande Aretha non seulement parce que sa voix est puissante et mémorable mais aussi parce que le respect, bien qu'il devrait être envers tous, frappe plus fort quand une femme le demande. La femme a été nettement plus opprimée que l'homme toute époque confondue. La redéfinition du rôle des genres est alors plus marquante. Ce sont rien de moins que 2 soeurs d'Aretha, Erma & Carolyn qui ponctuent les premiers sons vocaux de la chanson, et qui font un travail tout à fait extraordinaire toute la chanson. Particulièrement autour de 1:05, 1:42, et à partir de 1:58. Fameuse performance familiale.

Hit The Road Jack- Ray Charles.

3e reprise. L'originale était de Percy Mayfield. The Raelettes est la formation de choristes qui mène cette chanson de bout en bout et lui fait tenir la route. Margie Hendrix en est la principale chanteuse. Impossible de se jouer le morceau en tête sans entendre le refrain entièrement chanté par The Raelettes. Darlene McRea, Patricia Lyles & Gwendolyn Berry sont les autres voix qu'on entend, membres des Raelettes. Formation qui a été reformée des Cookies qui étaient les chanteuses qui accompagnaient Ray en tournée et sur disque.

Rasputin - Money B

Le giga hit disco de 1979 de Frank Faria, George Reyam et Fred Jay, inspiré d'un chant turc traditionnel, raconte l'histoire du mythique opportuniste Grigori Rasputin. Conseiller douteux du Tsar Nicolas II. Magouilleur expert. Frank Farian est celui qui raconte son histoire, mais la narre, ne la chante aucunement. Un mannequin danseur est engagé pour la raconter en spectacle.  Mais ce sont les filles, les choristes, qui font tout le chant. Et portent le morceau musicalement à 80%. Liz Mitchell, Marcia Barrett et sur scène, Maizie Williams font tout le travail vocal chanté. 

Come Undone- Duran Duran

L'album de 1993 du band britannique est terminé. John Taylor est même à Los Angeles auprès de sa femme. Nick Rhodes et Warren Cuccurullo travaillent un morceau qu'ils pensent faire en projet séparé avec Gavin Rosdale de la formation Bush. Mais Simon LeBon entend la musique, est charmé et pond un texte sur le champs. On gardera le morceau pour le rajouter à l'album. Quand Rhodes et Cuccurulo réengagent Tessa Niles, choriste que DD avait déjà utilisé ne serais-ce qu'en enregistrant un saut qu'on lui avait fait en studio, en 1986, elle chante une partie du morceau de manière douce et sulfureuse. Rhodes l'encourage alors à faire sortir la diva en elle. FORMIDABLE idée. Tessa Niles est un bijou sonore dans ce morceau. Mais ce n'est pas elle dans le clip, tirée dans l'eau, enchainée. Elle est agréablement, déchainée :)

Sex Drive- The Rolling Stones.

C'est entre autre la même Tessa Niles qui fait les choeurs ici, avec Katie Kissoon sur ce morceau de 1991. Leur travail est habile alors qu'habituellement, on demande aux choristes des rôles de soutien, des arrangements qui ne demandent pas de variations importantes, toutefois on leur développe une harmonie assez longue et bien qu'elles n'arrivent qu'assez loin dans le morceau, (vers 3;38), on leur donne une ligne qui leur fait changer de ton, précédé. d'un "Oh!". Original et intéressant. Bien entendu, elles ne sont pas les mannequins du clip. 

19- Paul Hardcastle.

Chanson aussi instructive qu'entrainante, elle est principalement narré par une voix mâle. Pas chantée du tout alors. Mais quand les femmes s'en mêlent, c'est chanté. On apprenait cette horreur quand on avait 13 ans. La moyenne d'âge des soldats au Vietnam était de 19 ans. LA MOYENNE. Il y en avait la moitié de plus jeunes. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la moyenne d'âge était de 26. Tessa Niles brille encore ici, avec Carol Kenyon, Linda Taylor, Janice Hoyte et Helen Rogers. 

Drinking in L.A.- Bran Van 3000.

Ce fameux croisement de hip hop, pop, techno lounge kitch du collectif Québécois mené par James DiSalvo a été un gros hit planant de l'été 1997. Sara Johnston et Jayne Hill sont les deux filles qui sont plus aériennes dans le morceau, mais la très talentueuse Stéphane Moraille est la puissante voix qui tient le morceau qui survit aux époques. Encore formidable à entendre aujourd'hui, cocktail en main.

Love My Way- The Pyschedelic Furs.

Pas mis beaucoup de choeur masculin. Voilà un choeur masculin qui a transformé un morceau pour la formation britannique déménagée à L.A dans les années 80. Chanson ouvertement écrite visant ceux et celles confus(es) à propos de leur sexualité. Importante d'ailleurs dans le film Call Me By Your Name qui nous a fait découvrir Thimothée Chalamet en 2017. Ne trouvant pas le bon solo en outro pour la chanson. Les frères Butler, John Ashton et Vince Ely, les auteurs de la mélodie, ont écouté la suggestion de Flo & Eddie, ancien membre des Turttles, qui faisaient déjà les voix arrières sur le refrain de faire un "solo" de voix. autour de 3:03 et ça fait un assez réussi effet. 

Mannish Boy - Muddy Waters.

Finalement, ce n'est pas vraiment un choeur, mais un accompagnement vocal qui m'amuse énormément. Un enthousiasme formidable. Johnny Winter était à la guitare, mais aussi producteur du morceau. Et Winter était en feu. Avec ses divins cris "Yeah!" hurlés avec entrain ont stimulé Muddy qui enregistrait un morceau qui se voulait une affirmation sexuelle de l'homme noir en Amérique du Nord. Ironique que l'encouragement soit venu d'un albinos :)

On peut entendre l'amusement commun de tout le monde en fin de morceau. Le punch est venu de partout. 

jeudi 10 juillet 2025

Ils Ne Savent Même Pas Nauséeux

Jesse Walters est un animateur télé qui saisit sa chance, depuis que Tucker Carlson a été viré de la station de propagande télé Fox pour avoir coûté 787.5 millions en relayant tous les jours des informations qu'il savait fausses. Walters fait japper sa gueule et OUF! il est épouvantable !

Dans une entrevue sur la menace de viol, d'invasion, le concept d'annexation du Canada, il s'est insurgé en direct et a dit avec ton outré qu'il était insulté de savoir qu'au Canada, on pouvait dire qu'on ne voudrait jamais être Étatsunien, nous-mêmes. Il disait ça au Premier Ministre Ontarien qui s'est retenu pour ne pas éclater de rire. Si l'arrogance vous supprimait de la terre, Walters. sérieusement insulté, disparaissait sous nos yeux.  

Notre époque sera un jour étudiée comme un moment exceptionnel où le cirque aura joué faux longtemps.  C'est presqu'impossible de croire que cet homme, vous savez qui, existe. Il jouait au Golf quand le Texas pleurait ses noyés et cherchait encore les 10 jeunes filles d'un camp disparues avec les flots. C'est comme si on avait réunit tout ce qu'il y avait de mauvais chez l'homme blanc d'Amérique, qu'on avait décrotté ça d'une litière souillée, qu'on l'avait enveloppé dans une vieille peau de hot dog et qu'on avait appris à cette chose de faire des sons avec sa face. 

En février dernier, Alina Habba, représentante républicaine et conseillère du président des États-Unis actuel en 2021, désormais Secrétaire Générale du New Jersey, disait que sur le dossier Epstein tout était extrêmement dérangeant. Qu'ils avaient les vols qui avaient atterri sur l'île du viol Epstein/Maxwell, les noms et les infos qui pouvaient sortir et qu'elle avait confiance qu'avec Kash (Patel, nouveau et improbable directeur du FBI) et Pam (Bondi, plus idiote procureure générale de l'histoire des États-Unis), elle savait qu'on exposerait les coupables et que justice serait faite. 

Ha! justice...Toujours dans le chemin d'un fasciste. 

Le 21 février suivant, Pam Bondi confirmait qu'elle avait le dossier Epstein sur son bureau et qu'il était à réviser. 

Le 11 avril , elle disait visionner des dizaines et des milliers de vidéos de Jeffrey Epstein, comprenant de la pornographie juvénile.  

Le 6 mai, Elon Musk confirme ce qu'on sait tous, Trump est partout dans ces dossiers. 

Le lendemain, pressé sur la question, Kash Patel ment: il n'existe pas de vidéos comprenant du sexe avec des mineur(e)s. 

Lundi dernier, Pam Bondi nie l'existence du dossier Epstein.

Comment prendre ces clowns au sérieux ?

On a "suicidé" Epstein, assis sur 577 millions, et potentiellement promis à des juges corrompus, et il a été "disparu" parce qu'il détenait des infos sur des gens extraordinairement connus et dont les dommages pourraient être éternels. On ne passe pas de "C'est sur mon bureau, j'y veillerai" à "ça n'existe pas" en 6 mois sans qu'un gros nom, royal ou bandé cheval, n'ait mis sa graine son grain de sel dans ce qu'on révèle.  

Un indice, ce n'est pas Joe Biden ni Hillary (mais son mari, s'y trouve oh oui).

Le gouvernement des États-Unis protège officiellement les pédophiles. Dont les traumatismes sont soignés à grands frais, si on en a les moyens, là où au Canada on aura tout nos suivis hospitaliers "gratuitement". Je le mets entre guillemets car on la paye notre santé sur chacune de nos paies. De manière minimale, mais c'est ce qui fait qu'on l'a gratuite notre visite à l'hôpital.

Et ça pense qu'on voudrait être Étatsunien ? Ils ne savent pas à quel point ils sont nauséabond dans le regard des autres. Elle est là l'insulte.  Dans la confiance qu'ils ont d'être absolument certain(e)s d'être la crème de la crème.

Outre la gratuité sanitaire, ALLER À LÉCOLE N'EST JAMAIS UNE MORT POTENTIELLE. 

Ai-je besoin d'en dire davantage ? 

Les gens des États-Unis ne savent pas qu'ils sont Étatsuniens. Il suffit de voyager un peu pour les voir agir entre eux et avec les autres. 

Parmi les autres devrais-je dire, car ils n'ont jamais complètement envie des autres. Ils ne savent pas eux-même qu'ils sont Étatsuniens, mais tout le monde autour le sait. Ils sont bruyants et se permettent absolument tout. Quand vous les entendez, c'est comme les folies de Trump tous les jours, vous ne pouvez plus ne-plus-les-entendre. Montant le Kilimandjaro, au lieu de savourer la montagne, ils/elles parleront Netflix, Disneyland, les poursuites des syndicats, Drake est citoyen honoraire du Canada ou des États-Unis ? (il est canadien, citoyen honoraire des É-U) y aura-t-il une version Américaine de Tik Tok ?

Les États-Unis ne sont pas le nombril du monde.

Ils en sont à peine le pénis. 

Là où il ne faut pas. 

Et qui font croire qu'il mesure 12 pouces.

Mais davantage le trou de cul du monde.  

Nauséabond, je peux l'être aussi. Je suis (Nord)  Américain 

mercredi 9 juillet 2025

Pieu Pourri

Samuel Alito, juge Républicain, ce qui est aussi absurde que de dire arbitre des Yankees de New York.

Avec ce titre, je pourrais vous parler de JD Vance, Oliver North, Stephen Miller, Lindsay Graham, Mike Johnson, Sarah Palin, mais je vous parlerai quand même d'un être qui fait en sorte que les États-Unis fucking suck.

Plusieurs experts s'entendent pour dire que Sam Alito a tout le critère du parfait trou de cul. Le mot asshole est si récurrent quand vient le temps de parler de lui que j'ai dû garder un dictionnaire de synonymes à mes côtés, dans la recherche que j'ai faites pour vous en parler. 

Né le 1er avril 1950, il est fils d'un immigrant, (oui oui) Italien et d'une mère enseignante au New Jersey, dans les cours de débats à l'école secondaire, il se fait mal noter car il ne cesse de faire des simagrées avec son visage quand l'autre débat. Ce qui le suivra toute sa vie, j'y reviendrai plus loin. Étudiant diplômé de Princeton en 1972, et de Yale en 1975, il tombe amoureux de Martha-Ann Bomgardner, qui a la même pulsion, un autre torchon, trouvant sa guenille. On y reviendra aussi. Ils se marient en 1985, année où il fait une demande pour travailler dans le ministère de Ronald Reagan, en plaçant dans son CV son passage dans un comité scolaire qui se plaignait (c'est un expert plaignard, un champion du monde) que l'école acceptait trop de filles comme étudiantes, au détriment...des enfants et de la parenté associée aux employé(e)s et ami(e)s de l'université...à la peau blanche...ça ne s'invente pas...À Princeton, il a aussi clairement condamner l'excès d'Hispaniques et d'humains à la peau noire. Ça a tout de suite plu à l'équipe Reagan. Ils étaient entre frères.

Il y a travaillé jusqu'en 1990. dans le domaine du droit, plaidant une douzaine de causes devant la cour suprême, compliquant la tâche des victimes de harcèlement sexuel au travail, suggérant que beaucoup plus de preuves et de témoins devraient être acceptés en cour. En 1993, quand Bill Clinton passe une loi donnant accès aux soins de santé, Alito fait semblant de ne pas comprendre que les hommes et les femmes sont sur un pied d'égalité dans ce projet et suggère aussi que les Femmes aient moins accès que les hommes aux même soins sanitaires. Dans une autre cause, des policiers ont un mandat pour chercher un homme, mais tombe sur sa copine et sa fille de 10 ans. Il leur font des fouilles à nue inutiles, ce qui horripile tout le monde. Mais pas Alito, maintenant juge qui trouve qu'ils n'ont fait que leur travail. Un autre juge casse cette décision et la ramène sur le sens du monde sain. 

Quand un arriéré plaide que les Femmes doivent demander la permission à leur mari pour avoir accès à des soins de santé, Alito se porte à sa défense et juge que c'est tout à fait normal. Pas juste l'avortement, auquel il met le bâton dans les roues absolument partout, mais TOUS les soins de santé. En 2005, il passe aux ligues majeure quand George W. Bush, sous pression conservatrice, le nomme à la Cour (du mal) Suprême. 

Lors des auditions en chambre avant son acceptation, il nie tout ce qui a été dit (et prouvé/confirmé) plus haut, et quand vient le moment de citer tous ceux et celles qui ont déjà travaillé avec lui, on arrive pas à trouver la feuille de citation.

Parce que le support passé existe peu. C'est un typique blanc misogyno-raciste. Il dira, sans rire, que personne n'est au dessus des loi, même le président, ce qu'il a maintes fois contredit depuis protégeant le criminel en poste de toutes les manières possibles. Il est nommé par une série de conservateurs bien bandés et il s'appliquera assez vite à ne pas considérer les Femmes tout à fait comme des êtres humains. Et les gens racisés, encore moins. Même si tout le monde s'entendra pour dire qu'Alito et le tout aussi déplorable Clarence Thomas, étaient devenus sur quelques 10 ans, "des époux de bureau". 

L'avantage à la Cour (du mal) Suprême, étant toujours que peu importe les décisions finales, personne au dessus d'eux ne viendra les renverser. 

Alito a interdit à tous les États qui l'ont demandé, le contrôle des accès aux armes à feu. Il a forcé de le démantèlement d'organisations écologiques afin de lai$$er le$ entrpri$e$ polluer à $ouhait, tant que profit$ il$ engrangeaient. Il a facilité la protection des harceleurs et racistes en milieu de travail, en alourdissant le processus de poursuites. Ils a aussi recalibré le système de vote afin que ce soit plus compliqué pour les non-blancs de voter. Dans la foulée de la fouille à nue passée, il a facilité le droit des policiers de violer les droits humains, contre Femmes et humains à la peau noire surtout, il a aussi favorisé la mort de beaucoup de condamnés à mort dont on a beaucoup douté la culpabilité. 

C'est aussi lui qui a dit, sans rire, que les présidents pouvaient commettre des crimes tant que ces crimes étaient durant leur mandat à la présidence. Indéfendable. Incompréhensible. Inexplicable.   

En 2010, quand un projet de loi soumis au président Obama suggère qu'aucune limite ne devrait être accordé dans le financement des partis politiques de la part de quiconque, Obama, bien entendu, dans un discours de l'Union s'en inquiète et dit que le gouvernement pourra alors être acheté. Ce à quoi Alito, dans la foule, dit clairement "untrue" (c'est pas vrai), 

Nos jours confirmant l'absolu contraire.

Il s'est inscrit haut et fort contre le mariage gay soutenant que les gens religieux comme lui et son entourage seraient alors considérés comme des citoyens de second ordre. Il pris la défense d'homophobe et d'entreprise limogeant des lesbiennes sous prétexte que de rendre l'homosexualité trop publique est malsain. Il a même ajouté que c'est toujours ce qu'il a dit et qu'il fallait s'en méfier. Il était horrifié très ouvertement de voir que la tolérance sexuelle était accepté en société et que ce serait moins compliqué, en 2021 et après, de se déclarer ouvertement gay. Que ça devrait rester privé. 

Quand le dément président actuel a criminellement sélectionné une série d'immigrants sans leur accorder le droit de défense ou d'explications, et ensuite les as déportés, seule la Cour (du mal) Suprême pouvait l'en empêcher. Mais Alito était le porte-voix pour dire que la Cour Suprême n'avait pas de raisons de croire que le président et son équipe n'avaient pas suivis toutes les bonnes étapes pour en arriver là... Si il est clair qu'Alito en a contre les gays et les racisés, il est aussi pire avec les Femmes qu'il coupe sans cesse, qualifie d'épithète réducteur qu'il n'utilise pas avec les hommes, et semble même s'irriter quand la docile Amy Coney Barrett, pieuse carafe vide elle aussi, ne fait pas/ne dis pas exactement ce qu'il dit, comme son mari de travail, Clarence Thomas. Il parle de Barrett comme d'une employée qui travaille mal. Ce qui est peut-être vrai, mais un juge comme lui...enfin...

Il ne semble aucunement considérer les Femmes comme des égales. La condescendance l'a guidé dans le renversement inhumain de Roe Vs Wade. Un recul social toujours en cour dans plusieurs États qui ne méritent aucune Femme. 

Comme Clarence Thomas, il oublie de déclarer les cadeaux qui lui sont payés en vacances, en espèces ou matériels par des riches donateurs républicains. L'éthique n'existe autour de lui. Il se considère victime presqu'en tout temps, en tant que pieu Étatsunien. Sa femme Martha, est officiellement en guerre avec les voisins qui affichent fièrement leur drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel de la tolérance amoureuse. Une fiente elle aussi. Elle dit s'inventer un drapeau dans sa tête quand elle croise le drapeau arc-en-ciel, un drapeau qui serait blanc avec une flamme orange au milieu et le mot Vergogna voulant dire honte en italien.

Si il croit vraiment ce qu'il dit quand il se dit victime, avec sa job à vie sans supervision, et ses décisions qui privent de droits humains, il est facilement qualifiable pour le juge le plus misérable sur terre. 

Mais si il ne croit pas ce contre quoi il s'inscrit, il n'est que vilain opportuniste qui sera un nain mental jusqu'à sa mort.

Mais qui se trouve parmi les 9 personnes ayant le plus de pouvoir au pays qui s'applique très fort à devenir le pire endroit à être toutes Amériques confondues. 

mardi 8 juillet 2025

Luxe Quotidien / Réalités Quotidiennes

 




Certaines réalités
Certains luxes
On ne connait pas ce qui habite l'autre.
On apprend même à le craindre.
Le monde tourne mal.
À raison de 4 ou 5 individus au pouvoir.
Et beaucoup trop d'argent aux mauvais endroits.
Aux États-Unis on est fier de montrer des classes aux murs blindés anti-balles.
Mais jamais on ne rendra l'accès aux armes moins facile.
Trop payant pour l'industrie. 
Les arme$ c'e$t de $ou$