mercredi 31 août 2022

Imposteurs

Laissez-moi vous parler de Christian Gerhartsreiter.

Et de Romana Didulo, par défaut. 

Deux majeurs imposteurs. Le premier assassin tricheur. La seconde, aliénée mentale qui peut encore faire autant de mal. 

Christian Gerhartsreiter. est né en 1961, en Bavières, le 21 février, même si il a souvent prétendu être né 8 jours plus tard, et en 1960. Il a un frère. Honnête. Donc qui n'a rien en commun avec lui. Ils ne se sont jamais bien entendus ensemble. À 17 ans, il fait le rencontre d'un couple âgé de touristes Étatsuniens en visite en Allemagne de l'Ouest. Il utilisera leurs noms afin d'obtenir un visa et faire croire que le couple l'invite à vivre avec eux, un temps, en Californie.

Entré en Amérique par New York, il se rend jusqu'au Connecticut, et y trouve la famille du futur auteur Edward Savio, qui lui, n'a alors que 15 ans. Deux ans de moins que le nouveau membre de la famille. Mais ce qui devait être temporaire devient trop permanent et la famille ne croit plus son histoire d'étudiant issu d'une famille très riche de l'Allemagne de l'Ouest. On lui demande que cette prétendue famille le sorte d'affaire si elle est si riche. À 18 ans, il avait été accepté dans un programme d'étudiants étrangers grâce à eux, il quitte alors pour la Californie et tenter d'y devenir acteur.   

À la hauteur de Milwaukee, au Wisconsin, il se présente maintenant sous le nom de Christopher Kenneth Gerhart. Voulant désormais être citoyen des États-Unis, il rencontre et épouse, à 20 ans, une amie de 22 ans, la convaincant qu'il doit être éligible rapidement pour une carte verte sinon il sera renvoyé en Allemagne, forcé au service militaire et envoyé au front pour se battre contre la Russie. La quittant dès le lendemain du mariage en fuyant vers la Californie. Elle divorcera officiellement 11 ans plus tard.  

Les disparus
Habitant la communauté huppée de San Marino, en Californie, il devient locataire à la luxueuse maison de la famille Sohus. Il y habite la maison d'invités sur le vaste terrain. Il est désormais Christopher Chichester. Quand, en 1985, le fils Sohus disparait, ainsi que sa conjointe amoureuse, Gerhartsreiter devient une personne d'intérêt mais est clairé des soupçons. Il dit que le couple lui avait dit qu'ils voulaient partir voyager en Europe, longtemps. La famille reçoit même une carte postale de France "de leur part" disant qu'ils partirons longtemps, peut-être y vivrons". Trois ans plus tard, la police arrête la voiture qu'il conduit, pour un contrôle routier, et Gerhartsreiter se sauve, avant qu'on réalise que c'était la voiture des Sohus, disparus. 

Caché à Greenwich, il est maintenant Christopher C. Crowe, ancien producteur télé de la série Alfred Hitchcock Presents, à Los Angeles. Il y a bien quelqu'un de ce nom, au générique, à la production. Il est brièvement engagé dans un poste en naissante informatique dans une firme de courtage avant qu'on ne le limoge car son # d'assurance sociale est celui du tueur en séries, David Berkowitz. Il est aussi viré de son poste de vendeur et quitte une compagnie de sécurité quand il apprend qu'il est recherché. 

On a trouvé des os enterré sur le terrain des Sohus qui pourraient être ceux du disparu. Comme il avait été adopté, les test d'ASN ne valent rien. Et on ne trouvera jamais rien de son épouse. Les os correspondent toutefois à la corpulence de Sohus. 

Il fait la rencontre de Sandra Boss, une haute salariée et dirigeante du cabinet de stratégie McKinsley & Company. Ils se marient, en 1995. Bien qu'il se prétende maintenant de la famille de Rockefeller, se disant Clark Rockefeller. Ils font un mariage quaker, mariages qui n'ont aucune valeur légale. Mais "Rockefeller" prend le contrôle absolu des finances du couple. Il abuse de sa nouvelle épouse et vit exclusivement de son argent à elle. Ils ont une fille ensemble, en 2001. Il lui demande de remplir son rapport d'impôt comme si elle vivait seule. Quand elle exige maintenant un comptable, il se charge de le trouver et se présente comme son frère, afin que ce comptable continue de faire les rapports d'impôts comme si elle vivait seule. Habitant Cornish, au New Hampshire, il réussit à devenir membre de l'Algonquin Club de Boston, sous le nom de Rockefeller. Il en sera même l'un des directeurs. 

En 2006, son épouse, qui doute maintenant de tout, de celui qui s'est tour à tour, avec le temps, déclaré comme physicien, acteur, réalisateur, producteur, collecteur d'art, capitaine de bateau, négociateur de la dette nationale (rien de moins), elle engage un détective privé. L'Enquête ne va pas bien loin, aussitôt que la famille Rockefeller est avisée, elle confirme qu'il n'est aucunement de la lignée. Son épouse le divorce, il kidnappe sa fille, on réussit à le faire sortir de chez lui en prétendant que le catamaran qu'il vient d'acheter prends l'eau, et on l'arrête dès qu'il se pointe, à Baltimore. Lié, par ADN aux ossements (peu importe c'est qui) et partout où il a commis des crimes, il écopera de 27 ans de prison, il y a 9 ans, presque jour pour jour. Les os de Suhos sont finalement identifiés, mais comme on a rien trouvé de son épouse à lui, aussi disparue, Gerhartsreiter clame que c'est elle qui aurait tué son mari.

Sandra Boss change de nom légalement, elle et sa fille, et iront vivre à Londres, en Angleterre.

accident waiting to happen
Ce qui m'amène chez nous, au Canada d'Amérique. Pour une autre imposture. Pour vous parler de l'auto-proclamée reine du Canada, Romana Didulo.

La vérité autour d'elle est celle-ci: il s'agit d'un émigrée des Philippines, arrivée avec ses parents, aujourd'hui décédés, quand elle avait 15 ans, et qui a tenté à deux reprises de partir ses entreprises dans le domaine de la santé, échouant les deux fois. Ce qui lui a probablement créé un important choc mental. 

Elle n'a absolument pas toute sa tête. Ses plus de 60 000 fidèles canadiens non plus. Elle se dit reine du Canada, souveraine, que toutes les lois qu'on connait ne sont pas les bonnes. Elle a ordonné l'exécution des travailleurs de la santé et des gens en faveur du vaccin. Elle a, la semaine dernière ordonné qu'on aille arrêter...la police...!

Ça se passait à Peterborough et une bande d'illuminés s'y sont rendus pour, eux-mêmes, finir par se faire arrêter dans leur délire groupé. La folle en chef n'y était bien entendu car, comme Charles Manson, elle fait faire. Et bientôt, il y aura peut-être drame.  Elle épouse toutes les théories de conspiration de Q-Anon, ce qui est gravement dangereux. 

Elle stipule que la reine Élisabeth II a été exécutée l'an dernier pour crimes contre l'humanité (que c'est une doublure qu'on voit depuis) et qu'elle a été installée reine du Nord dans le nouvel ordre des pays du Commonwealth. Elle a repris ses menaces de mort contre ceux qui vaccinaient ou faisaient vacciner les enfants, la police l'en rencontrée et lui a fait passer un test psychiatrique avant de la relâcher. Elle est moins bruyante depuis.

6 personnes en Alberta ont été sommé de se présenter en cour car elles refusent de payer leurs taxes depuis plus d'un ans, sous ses ordres, et de très nombreux canadiens se font couper l'électricité pour les mêmes raisons. 

Pas de morts à cause de son déséquilibre mental, encore. Jusqu'à ce qu'il y en ait... 

Depuis la semaine dernière, ses inspirations font des petits, au pays.

On ne la coffre pas craignant le désordre social qui pourrait suivre. 

Pays de lâches. Attendez le(s) mort(s).

mardi 30 août 2022

La Coccinelle & La Fille aux 3 Tatamis

Il y a 50 ans, le Beatles assassiné John Lennon et sa coéquipière créative et épouse Yoko Ono, à des fins pratiques, mais par grand amour aussi, devenaient New Yorkers.

Ils y vivaient déjà depuis facilement 6 mois, plus ou moins continuellement, et avaient loué un studio dans le West Village pour y travailler aussi dans un loft de SoHo, tout près. Ils étaient aperçus faisant des NewYorkeries, comme faire du vélo dans Central Park, aller voir des films dans le milieu de la nuit ou acheter les journaux du dimanche au Sheridan Square. 

Ce qui suit est tiré d'un journaliste qui avait été les voir, un samedi, afin d'apprendre comment le couple s'arrangeait dans son nouvel environnement.   

Celui-ci avait été accueilli par homme aux longs cheveux (pour l'époque) dont le visage lui était si familier. Le studio était cet appartement typiquement romantique New Yorkais avec haut plafond avec un rideau séparant le salon de la cuisine, des arbres pouvant être aperçus par les fenêtres, le typique escaliers en rond sur le côté de l'édifice, mais peinturés verts, menant au toit. Les murs étaient tout le contraire du couple, beige er du même vert, un peu gadoue. Un désordre tranquille régnait sur place, des piles de linge, entre autres choses, de l'équipement électronique, une guitare, des magazines en anglais et en japonais. Là où une table aurait dû être centrale se trouvait le matelas du lit. Comme la scène principale d'une maison théâtrale. La télévision était ouverte, mais fermée. Lennon en camisole et Jeans, Yoko en Vert, calmement près de lui, sur le lit. 

Ce qui avait plu au couple était la parfaite mixité de la population. Yoko disait à la blague qu'il y avait à NY plus de Juifs qu'il y en avait à Tel-Aviv, sur quoi John renchérissait en disant qu'il y avait aussi plus d'Irlandais qu'à Dublin. Yoko trouvait que caucasiens, Américo-Africains, Asiatiques arrivaient tous à bien s'entendre ensemble. Dans leur candeur naturelle, ils trouvaient que le fantastique pessimisme généralisé, dans le monde artistique, et dans le monde en général, n'avait pas raison d'être. Même les gens de NY semblaient dire "C'est si ennuyeux ici, nous irons vivre sur la côte Ouest. C'était leurs échos de quartier. Ils tentaient tous deux de générer du vent positif. 

John trouvait que 1971 était une année dépréssive, avec la fin des Beatles et tout, mais quelque chose dans l'air du temps restait à récupérer. Yoko était déjà New Yorkaise depuis 15 ans avant de rencontrer John. Et celui-ci ne l'avait jamais explorée cette ville, surfant simplement sur la vague des Beatles, rapidement, mais ayant grandi avec les sons de l'Americana, en Angleterre. Il se sentait baigné au coeur de la culture mondiale. Il déplorait qu'en Europe, les villes fermaient en soirée, à moins d'être Hambourg ou Amsterdam alors qu'à NY, la nuit prenait vie. Avec tout l'argent du monde, si tu ne peux rien n'acheter, qu'est-ce que ça valait? Alors qu'à NY, on trouvait absolument tout. Valait mieux être pauvre à NY que riche en Espagne.  

Yoko, en 15 ans, avait été serveuse, conférencière et gérante d'immeuble en plus de donner des concerts de chants avant-gardistes. Serveuse, un critique musical venait prendre ses impressions pour les concerts qu'elle donnait et elle restait impressionnée qu'on puisse s'intéresser à une serveuse/chanteuse. L'immeuble pour lequel elle avait été concierge était alors celui qui accueillait Jerry Rubin et un soir qu'elle se donnait sur scène, elle avait négligé de mettre en marche l'incinérateur des vidanges, qui s'étaient alors accumulés sur une plus longue période et lorsqu'elle a brulé tout ça, la fumée était si intense que les gens ont dû être évacués et les pompiers amenés sur place. Elle avait été promptement limogée. 

Jasant de la ligne "Imagine no possessions, it's easy of you try", Lennon disait "ne pas vouloir" cette grosse maison qui se bâtissait pour eux, en Angleterre, aux frais d'Apple. Qu'il n'était pas intéressé par les grandes maisons ou les voitures excentriques, que si ils pouvaient monétiser tous ses avoirs, il le ferait. Yoko était une femme à 3 tatamis. Qu'elle était ailleurs, mais pas loin plus. Issue de l'extrême richesse, elle tentait de s'en extirper, alors que John, issu de la pauvreté, mais maintenant riche, tentait de composer avec tout ça.  L'excès créant en quelque sorte, une certaine pauvreté.

Les 3 tatamis s'expliquaient ainsi, le premier était de la longueur d'une personne, le second de la  longueur du/de la partenaire, et le troisième, pour les deux afin d'y respirer ensemble. La surpopulation au Japon disait que l'espace naturel d'un ménage devrait être de 3 tatamis. 

Le couple aimait les gens qui les reconnaissaient mais qui se contentaient leur sourire les assaillir. En tant que leur couple bi-racial, John, même si conscient que le racisme est très lourd aux États-Unis, considérait qu'en Angleterre, ils ne serait tout simplement pas acceptés aussi facilement. Liverpool était le port où débarquait tous les étrangers, Lennon était donc très familier et prêt pour la diversité New Yorkaise. Dans le travail qu'il faisait, il y avait déjà du NY selon Yoko. 

John trouvait que la télévision avait remplacé le foyer et le feu, d'antan. Mais en beaucoup mieux, Pouvant faire le tour du monde, même aller sur la lune, en 10 secondes et deux changements de poste. Il n'allait jamais connaître l'internet ou le téléphone intelligent. John y était encore prêt. 

Les Beatles étaient en avance dans bien des choses. 

En quittant l'appartement, John, avait conclu au journaliste avec une Lennonerie: "Partout est quelque part et partout c'est pareil, Peu importe l'endroit où tu te trouves, c'est là que ça se passe. Mais encore plus à New York. Il y a du sucre dessus. Et j'ai la dent sucrée"

J'ai toujours ressenti pas mal la même chose à propos de Montréal. 

On entendrait plus jamais jaser John passé 40 ans. 3 mois seulement.

Il y a 50 ans, John & Yoko choisissaient New York pour toujours. À jamais. 

lundi 29 août 2022

Rentrée Scolaire

Sacha était content. Enfin dans son programme. La nouvelle école. La grande. Une bibliothèque digne de ce nom. Il fallait qu'il aille la visiter. Pour ce faire, il avait foncé au comptoir afin d'avoir des suggestions des expertes au comptoir. Oh ! première surprise, c'était principalement des experts. Au masculin. Comme quoi les Femmes savent d'emblée ce qu'elles viennent chercher comme livres et n'on pas besoin de guide. Probablement. Peut-être. Comme elles savent le type d'homme qu'elles veulent dans leur vie. Probablement. Peut-être. 

Enfin Sacha alla voir celui qui avait comme nom sur plastron de "Guido". 


Justement première journée de rentrée scolaire Sacha voulait être guidé. Sacha voulait des suggestions de lectures. Cet art qui se perd. Guido était trop content de proposer. 

"High School Scandal de Charles X.Wollfe: La puissante histoire d'une femme mature et seule, et son troublant désir pour un garçon beaucoup plus jeune qu'elle..."

"Er...voyons voir autre chose. "

"Campus Doll de Edwin West: L'histoire intime d'une pensionnaire qui a transformé son passage universitaire en succès d'affaires..."

"Ok. autre chose ? "

"Campus Cheat de Don Bellemore: elle était la fille des vestiaires pour tout ceux qui voulaient tricher..."

"Campus Tramp de Lawrence Block : Une nuit trempée dans la passion la place soudainement sous l'étiquette de coucheuse du campus, la passion illicite de Linda lui donne une renommée indigne.."

"Ensuite ?"

"The Education of Lydia de Chuck Jarvis: Elle est si douce et timide jusqu'à ce qu'on lui donne des cours privés, un roman qui traite de ce qui n'est jamais noté sur les bulletins scolaires..."

"Ok...je sens la thématique ici..."

"The Professor & The Co-Ed de Babette Hall: une affaire qui fait parler tout le campus, fascinant, chérie disent les critiques" 

"Enfin, une auteure ! autre chose ?"

Guido s'est ensuite débobiné comme un papier de toilette qui se déroule en tombant dans les escaliers:


"Night School de R.V Cassill: Dans cette classe, c'est l'étudiante qui enseigne au professeur...Suburban High School de Goerge Savage: Dans les classes sophistiquées, les étudiants ne parlent pas de MTS mais de SPS, scandale, pêché, sexe. Stupéfaction! un roman tendu qui ose révéler l'étendu des moyens pour obtenir de bons résultats dans nos notes de bio. After Class de Joan Ellis: une nouvelle twist sur un jeu vieux depuis toujours. Du dortoir à l'hôtel. Et elle en faisait partie! La plus importante partie! Miss Robinson ! Her High School Lover de Marco Malaponte: Seulement une femme d'âge mur peut enseigner à un jeune homme ce qu'est l'amour. L'étudiant en chaleur Tad Howard ne savait rien des femmes jusqu'à ce qu'il découvre qu'on pouvait lui enseigner hors du cadre scolaire et dans la cuisine de la passionnante mère de son nouveau copain de classe. The Sorority Girls de Tom Phillips: une histoire collégiale de la vie et de l'amour en haute voltige! Fraternity Pet d'Edward McCallin: Charlene était lâchée lousse dans la fratrie pleine de jeunes hommes affamés de sexe. 

The Country School: A Teacher's Delight de Sharon Gordon: Les jeunes étudiants l'excitaient davantage que les hommes murs. Être enseignante en région la rendait chaude et était beaucoup plus excitant que prévu! School For Girls de George Kramer: Les tabous tombent quand on y fait entrer un garçon. Faculty Wife de Joan Ellis: Cette manière de marcher de la part de la jeune épouse du professeur semblait parler aux jeunes étudiants mâles. Campus Lovers d'Edwin West: cette partie qu'on ne raconte pas aux parents lors des réunions scolaires. The Athletic Coach de Bill Gillie: ou quand les cheerleaders prennent plus de place dans le vestiaire que prévu...

"C'EST ASSEZ!"

Il fallait freiner l'hémorragie. Sacha n'en pouvait plus, qu'est-ce que c'était cette bibliothèque merdique ? Un peu plus et on lui suggérait le livre de mensonge de Jared Kushner. 

"Je ne suis pas intéressé par les aventures sexuelles universitaires par écrit, c'est absolument tout ce que vous m'avez proposé! je peux très bien les vivre autrement. Je veux lire quelque chose d'autre, des essais peut-être, des bios..."

"Mais?...mais? mais vous être dans la fratrie Alpha Kavanaugh...c'est le type de lecture qu'on a..."

Sacha, après avoir accepté son sort lui demanda, après un temps:

"Zavez pas Péloquin Sauve Son Prochain" l'histoire d'une jeune juge, dans un réseau de juges mâles, qui protègent les mâles agresseurs et font perdre les causes des Femmes qui veulent poursuivre les prédateurs sexuels qui ont détruit leurs vies ?

"Pas écrit encore". 

"Oh! seulement annoncé, c'est vrai..."


"Et on ne connait pas la fin, la cause va en appel, ce sera pas de sitôt"

"C'était Pas Moi, C'était Mes Mains de Simon Houle devrait donc sortir avant ?"

"Sûrement"

"Bon je repasserai alors!"

"Bonne rentrée!"

"Bonnes rentrées, au pluriel, mon frère"

 Ils se sourirent, et s'échangèrent un rire gras. 

Sacha venait de sceller sa mâlitude à son boy. Il serait des leurs.

Alpha Kavanaugh. 

dimanche 28 août 2022

Poires Pochées

En l'espace d'assez peu de temps, trois petites semaines d'été, peut-être, quand peu sont concentré sur l'actualité, j'ai pu constater que la misogynie, le féminisme loche, se portent encore assez bien sur terre. 

Trois semaines, trois cas. 

La Première Ministre de la Finlande a fait la fête entre amies

Deux mots: et alors ?. Sana Marin a 36 ans. Est maman d'une fillette de 4 ans. Qu'est-ce qui rend si anormal une jeune femme de cet âge, de peu importe son âge d'ailleurs, qu'elle s'amuse entre ami(e)s, un verre à la main ? On ne la voit nullement un verre à la main d'ailleurs. Elle danse, elle fait des simagrées, elle s'amuse comme bien des jaloux aimeraient le faire. ET ALORS ? On a tant demandé si elle travaillait au moment du clip (duh!) si elle avait été en mesure de répondre à une urgence nationale, si elle avait consommé de la drogue, qu'elle a passé, il y a deux vendredis, un test de dépistage de drogue pour faire taire jaloux et jalouses. 

Et si elle avait pris de la drogue ? PEU IMPORTE!!!

ÇA NE PEUT PAS ÊTRE MOINS IMPORTANT !!! Si elle en meurt, si elle en vend, si elle en vend à des mineurs, peut-être qu'on peut commencer à s'en faire,  mais qu'elle consomme ? ON S'EN CHRIST!

Sinon pourquoi avoir toléré Rob Ford, alors Premier Ministre de l'Ontario, prenant du crack ?  Si c'est Boris Johnson ou Manu Macron qui fait la fête, personne ne relaie même l'information. Mais la plus jeune leader mondiale depuis 2019, une femme, faudra la questionner longtemps. À quoi as tu pensé ? est-tu apte pour ton poste ?

Notre premier minus à nous, le fils de PET, il s'est colorié le visage en noir à deux reprises dans des partys. Le président des États-Unis d'Amérique singe les handicapés à grande échelle nationale pour s'en moquer. Et ça fait rire! Qu'est-ce qui ne fait pas rire dans le clip où Sana Marin danse et pose ?

Comment on dit Fuck you en finlandais, donc ? paska ! skeida ! Ryökäle.

Certains ont dit d'elle qu'avant ils l'aimaient bien, mais que maintenant, ils sont carrément en amour. Je suis de ceux-là. Mais beaucoup plus, ceux qui ont des voix médiatiques plus rabat-joie, ont condamné le vidéo qui confirme deux choses: 

Les Finlandais ne savent pas comment réagir quand on s'amuse.

Les ami(e)s de Sana manquent de jugement pour diffuser le clip à grande échelle.

Ou ne sont pas, de vrai(e)s ami(e)s. Avec des ami(e)s comme ça, même pas besoin d'opposition en chambre.

On sait que c'était un fameux party quand toute l'Europe se met à en jaser. 

Lisa Laflamme aimait bien ses cheveux gris (nous, aussi).

La présentatrice de nouvelles canadienne de la station CTV est une femme splendide. Le genre qui entre dans une pièce et qui attirera l'attention, peu importe si elle parle ou non. Mais Lisa Laflamme, s'exprime aussi. Elle ne s'en laisse pas imposer. Elle connaît son métier, elle a gagné des prix des gens du métier. Un minus patron choisit de s'imposer dans l'équipe de son journal et de changer les choses. Lisa n'est pas toujours d'accord, mais elle oblige. Quand ce minus lui dit qu'elle devrait faire teindre ses cheveux blancs, car ils paraissent mauve à l'écran, elle refuse. C'est la pandémie. Elle ne fera pas exprès pour se compromettre dans un salon de coiffure et de toute manière, si elle était déjà éclatante à l'écran, elle est maintenant sensationnellement belle. Même le cheveu gris. Comme Simon Durivage, comme Tom Brokaw, comme Larry King, comme Peter Mansbridge, comme Phil Donohue, comme TOUS LES HOMMES D'UN CERTAIN ÂGE. Et Lisa a cet âge certain. Ce ton certain aussi. Une assurance qui terrorise certain type d'homme. 

Les minus. On l'a limogé. Parce qu'elle avait de l'assurance dans les échanges professionnels. Bell, la compagnie propriétaire de la station CTV a publié une lettre en parlant d'une fausse impression...  

Il n'y aucune fausse impression dans ce sexisme croisé d'âgisme. Il n'y a que de tristes constats. 

Bell, jamais jamais comme client tu ne m'auras. 

Jennifer Lopez s'efface pour Ben.

J'ai une cousine que j'ai connu toute ma vie sous le nom de Becky Slater. Mais mariée en Ontario, elle est devenue Becky Johnson. Et maintenant divorcée, elle a gardé le nom de Becky Johnson. Ce n'est plus la Rebecca que j'ai connu. Je ne me lie plus à elle nulle part de quelconque manière. Je n'ai jamais connu Becky Johnson, ne veut la connaître. J'ai été à l'école avec Beverly Ann Murphy. Quand on a fait l'annonce de retrouvailles du secondaire, il y a quelques années, je ne voulais en rien y aller. J'ai quand même regardé qui s'y était inscrit. Il n'y avait qu'une Beverly Ann de notre année. Mais elle ne s'appelait pas Beverly Ann Wilkes. Elle aussi avait pris aussi le nouveau nom de son mari. Non merci, ça confirmait ma non-envie. Pas eu assez d'intéressé(e)s, les retrouvailles de 1989 n'ont pas eu lieues. Dans un emploi passé, à mes débuts, un printemps, j'écrivais à Rachel Blackstone et Michelle Tolentino. Mais quand l'été s'est pointé, je recevais des courriels de Rachel Dignard, que j'ai pris un temps à comprendre qui elle était, et de Michelle Alcantara que je pensais pas connaître du tout. Avant de comprendre que les 2 ontariennes s'étaient mariées au début de l'été. L'absurde se pointe quand Taylor Lautner épouse Taylor Dome, la forçant à devenir aussi...Taylor Lautner.

Au Canada, aux États-Unis, en Europe, à bien des endroits, une fois mariée, la Femme perd son nom et prends celui de son mari. Au Québec, c'est devenu illégal. Depuis longtemps. La Femme est trop importante pour qu'on efface sa descendance ainsi froidement par un contrat de mariage qui est, de toute manière, de moins en moins respecté. C'est assez pute de voir McKenzie Scott vivre sous le nom de McKenzie Bezos, même divorcée de son riche mari. 

Jennifer Lopez a épousé son cadet de trois ans, Ben Affleck. Et Bennifer sont devenus Ben Affleck & Jennifer Affleck.  Par amour, c'est certain, elle a pris son nom. 

Non. Cessons de les noyer.

Tu seras toujours Jennifer Lopez. Dans ma bouche. Pour elles. Pour ta famille. Tu n'existes pas because of lui.

La Femme a le droit de s'amuser absolument comme elle l'entend.

La Femme a le droit de tenir son bout devant les producteurs et de choisir toutes les couleurs qui leur plaisent, là où elles le veulent. 

La Femme existes autrement que par son homme.

2022. 

2022. De quoi as tu peur, homme, quand elle s'amuse comme toi ? Que crains tu, homme, quand elle a plus de caractère et de talent que toi ? Aurais tu les couilles, homme, de lui dire, gardes ton nom, le mien n'est pas ton identité ?

C'est l'anniversaire de la plus merveilleuse des Femmes de ma vie aujourd'hui, celle par qui tout a commencé. Celle qui nous as rendus fruitiers, nous-mêmes.  Je t'aime, maman. Tu es sans âge. 

samedi 27 août 2022

À La Recherche du Temps Perdu**************Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa

Chaque mois, dans ses 10 derniers jours, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers) et tout comme je le fais pour la musique (vers le milieu) je vous parle de l'une de mes trois immenses passions: La littérature!

Lire c'est un peu beaucoup mon métier, qui n'est plus un travail mais une extension de mes regards. Lire c'est incontournable dans ce que je fais. 

Lire c'est accepter de plonger dans l'univers d'un autre, c'est se confronter à des idées qui ne sont pas toujours les autres, c'est nager dans la réalité d'autrui, c'est vibrer au travers de personnages de toutes sortes, c'est voyager à très très peu de frais, c'est faire vivre un auteur, une auteure, c'est accepter d'apprendre à respirer sur le rythme d'un(e) autre. 

Et respirer, c'est vivre. 

LE GUÉPARD de Giuseppe Tomasi di Lampedusa

Inspiré de faits véridiques, et surtout de l'histoire de son propre arrière grand-père Giulio Fabrizio di Lampedusa, lion léopardé, un des derniers princes siciliens dans les derniers règnes des familles royales d'Italie, justement, dans les dernières années de cet empire, qui a par la suite donné naissance à la Sicile. 

Giuseppe, presque romantiquement, ne survit même pas lui-même à son unique livre, puisqu'il décède avant publication. Le livre gagnera des prix posthumes par la suite et sera adapté très intelligemment par Lucino Visconti avec Burt Lancaster dans le rôle de Don Fabirizio, Alain Delon dans le rôle de Tancrède, le neveu chéri qui ira se battre aux côté des Garbibaldiens, opportuniste et qui sera plus qu'intéressé par la belle Claudia Cardinale dans le rôle d'Angelica, Paolo Stoppa dans le rôle du père d'Amgelica, il est aussi le maire, Rina Morelli dans le rôle de la prude épouse de Don Fabrizio, Romolo Valli, dans le rôle du Jésuite proche conseiller de Don Fabrizio, Terence Hill (Mario Girotti de son vrai nom italien) dans le rôle du comte Cavriaghi, lieutenant ami de Tancrède, Pierre Clémenti dans le rôle de Francesco, fils du prince Don Fabrizio et de la princesse et Serge Reggiani dans le rôle de Don Francisco Ciccio Tumeo, homme du peuple fidèle à la royauté qui a payé sa modeste éducation. Reggiani se double lui-même dans la version française du film.    

Le livre est extraordinaire, et on le voit et le comprend déjà à même le visionnement du film. Surtout vers la fin. Épique. 

Nous sommes en 1860, en Italie. La famille du prince Don Fabrizio Salina, issue de la haute aristocratie, voit la Sicile d'alors changer peu à peu de régime pendant que les troupes du général Garibaldi sont occupées à révolutionner le pays. Tancrède Falconeri incarne la jeunesse fringante qui relève sous ses yeux la vieille garde. Faisant plonger le prince Salina dans la nostalgie indolente. Les fiançailles de Tancrède avec la fille du mère signe même déclin social de celui qu'on appelle Le Guépard, et la sombre nuit dans laquelle se précipite son âme, impose une introspection vertigineuse où on sent que le blason de la famille s'efface tranquillement. 

Lampedusa est décédé en juillet 1957. Atteint du cancer du poumon. Relativement reclus, c'est sur son testament qu'on apprend qu'il aimerait que son livre soit publié. À la fin de sa vie, il enseignait à quelques jeunes étudiants des cours privés sur ses auteurs préférés qui étaient les grands Shakespeare, Byron, Flaubert et surtout Stendhal. On peut reconnaître un peu tout ça dans le style de l'écriture. 

Un peu comme dans The Godfather, le premier, la scène du jardin entre Brando et Pacino, on a parfois l'impression que c'est un discours d'adieu (vers la fin surtout). Tout aussi tendre, violent, et empreint d'affection. Je compare à The Godfather (1972), mais en fait, ce serait plutôt ce dernier film, créé après, qui se serait peut-être inspiré de l'arc narratif du Guépard (livre-1958-film-1963). C'est le film préféré de Martin Scorsese et un film que Francis Ford Coppola avait assurément vu et adoré aussi. Il y a beaucoup de l'esprit de cette scène dans le livre.

Bouleversements sociaux, tourments politiques, fin de style de régime, nostalgie, renaissance ou résurrection, risorgimento. 

Naissance, en quelque sorte de la Sicile. 

Très intelligent, fin et intéressant. 

Âpreté de la terre sicilienne et ambiance aristocratique des palais palermitains dépoussiérés empreignant ces 330 pages.

vendredi 26 août 2022

Faire Semblant Jusqu'à Ce Qu'on y Croit

 

"Fake it 'til you make it" est le petit jeu auquel se livre encore le gendre de Donald Trump, l'époux d'Ivanka, Jared Kuschner. 

Outre l'entraineur chef de champions de la dernière Coupe Stanley, dans la LNH, le prénom Jared se joint facilement à de cuisants costauds cons. Jared Fogle était le porte parole, ancien obèse, de la chaine de sandwich de type sous-marin, Subway jusqu'à ce qu'on découvre qu'il faisait de cochonneries avec des mineur(e)s et consultait tout en transigeant de la pornographie juvénile. Après 15 ans de commerciaux pour Subway, il a pris 15 en prison et est incarcéré à Englewood, au Colorado. 

Kushner vient de publier Breaking History, une tentative de réinvention de sa personne que personne ne croira, sur ses 4 années auprès de l'administration du beau-père. Un torchon, bien entendu. 

Ils avaient un surnom pour Jared et ses semblables au sein du cabinet. On les appelait "the interns". Les stagiaires. Surtout lui et Ivanka. Kushner avait une fâcheuse tendance à fourrez son nez partout, créant presque toujours le chaos dans des dossiers où il n'avait aucune expertise et sachant protégé de toutes conséquences simplement par le fait qu'il était le gendre du président.  "Javanka" était aussi surnommé malicieusement le couple dans son dos. Ils étaient considérés comme "nauséabonds petits frais chiés qui pensent tout savoir" et qui ne recherchait qu'une part de rayonnement dans les occasions de cérémonies, même quand le protocole les excluait d'emblée. Comme cette visite de la Reine Elisabeth II, dont ils avaient été exclus, mais qu'un habile photographe avait réussi à les photographier, amers, regardant l'action de loin, au Palais de Buckingham, par la fenêtre, jaloux. Hantés comme dans un roman de Patrick Sénécal. Rejetés comme le barde d'Astérix.

Le livre de Kuschner se présente comme un long CV voulant réinventer la petite merde qu'il est depuis toujours. Tout est à douter. Il avait cette habileté à toujours réussir à esquiver sa part de responsabilité dans le chaos qu'il créait, et ce talent pour embellir, comme dans bien des autobio, ces réels accomplissements ou à prendre le crédit, là où il ne le méritait pas du tout. Il tient à rappeler qu'il a mis sur pied, pendant la campagne électorale, son heure de gloire, les ventes des casquettes rouges Make America Great Again, en introduisant, entre autres, des vidéos Facebook,  recevant un budget de 400 000$ n'en dépensant...que 160 000$...(faisant quoi avec le reste?). 

Bien entendu, il ne s'accorde que très peu de reproches, écorchant des cibles déjà qui s'écroulent comme Bannon, Tillerson ou Kelly, et son style d'écriture, comme sa tenure politique, n'a aucun flair pour l'humour ou pour la construction de moments intéressants ou croustillants. La traditionnelle boulette de steak sans sauce, sans épices. Quand les pires moments de la présidence Trump sont survenus, souvent, il était toujours occupé "à quelque chose d'important" de jamais précisé, mais ce qu'il précise ce sont ces voyages à Dubaï, frayant avec Mohammed Bin Salman, ordure princière arabe qui a fait assassiner et découper en morceau le journaliste Jamal Khasoggi. L'assassin Salman a investi plus de 2 milliards dans le firme privée de la famille Kushner, un don qui est sous enquête en ce moment.

Le dilemme de Kuschner est le même que celui de Trump. Les deux sont fils de pères très riches. qui se font croire qu'ils se sont fait un succès tout seul, mais qui eux-mêmes, avaient été grandement aidés par leur propre famille auparavant. Ils sont tous les deux désespérés de prouver qu'ils sont capables tout seul d'obtenir de grands succès sans l'aide de personne. La mariage de Jared à Ivanka a compliqué le problème. De toute évidence, il n'aurait jamais un poste dans le ministère des affaires étrangères si son beau-père n'avait pas été aux commandes. Il était entièrement non qualifié pour le poste. Mais le but de son livre est de démontré qu'il était l'homme de toutes les situations pour la nation. Comme Trump, Kuschner est un homme d'affaires. bénéficiant de l'argent de leur papa pour se partir, et gouvernant comme une entreprise, là il était plutôt nécessaire d'avoir de nouvelles normes de vie et de nouveaux objectifs mieux orientés. 

Est-ce vraiment surprenant d'apprendre que Kuschner se sentent plus à l'aise avec les couronnes du monde Arabe, des hommes qui aiment dominer leur peuple et se pense indispensable au bien être social sans opposition ?  Dans un chapitre, parlant des malsaines négociations du Nouveau Traité de Libre-Échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, traité auquel on a jamais trouvé de nom, hésitant entre Fourrer le Canada et le Mexique ou CUMT, très près de cunt. Jared nous présente une esquisse de diagramme d'entente (Il n'y en jamais eu, les États-Unis ont tout obligé) signé de sa main qu'il semble vouloir présenter comme un talisman sacré, comme les esquisses du garage de Steve Jobs et Steve Wozniak quand ils ont démarré Apple. 

Si tout ça vous parait pathétique, vous comprenez déjà le livre de menteries. Ce sont les mots de celui qui n'arrive jamais à vous convaincre qu'il a cette confiance, que vous pourriez gagner de cette personne, et qui confirme la stratégie du Fake-it-'til-you-make-it.  Une leçon qu'il a pris à coeur. Kuschner reste malhonnête par omission. Jamais il n'évoque les pires moments de la présidence, comme cette imitation d'un journaliste handicapé, Trump minimisant la Covid avant de l'attraper, Trump inventant un drame en Suède, Trump brandissant une bible qu'il ne lit pas, Trump parlant aux Russes ou aux Ukrainiens, Trump qui commande l'invasion du Capitol. Il n'était pas dans les alentours. S'occupaient toujours à des choses importantes.

Cette stratégie a plus ou moins fonctionné alors qu'on l'a impliqué dans les témoignages et les pourparlers de l'insurrection du 6 janvier, minimisant l'attitude des avocats de Trump qui voulaient abandonner le navire, et que Kuschner traitait de plaignards.  

Voilà un autre angle mort de la morale qu'on en commun Trump & Kuschner. Incapables tous deux de faire la distinction entre la valeur d'une entreprise et la valeur de la gouvernance démocratique. Il ne s'intéresse aucunement aux multiples appels avec le Premier Ministre Ukrainien, Zelenski, disant simplement que Trump était Trump. Il ajoute seulement aussi, que ce fût un désastre de communication parce que les Démocrates ne cessaient pas de l'attaquer à un moment où la communication devait être la plus unie qui soit. Ne précisant jamais, ou ne comprenant tout simplement pas, que ce que faisait Trump avec l'Ukraine était fondamentalement sur le territoire de la corruption.

Malgré ses efforts pour se faire passer pour un homme d'État, il n'aura jamais été, comme son beau-père, qu'un homme d'affaires égaré au ministère des affaires étrangères. Comme tout homme d'affaires, il voit la loi comme un obstacle, pas un lien de confiance sacré. Ce qu'il comprend comme devoir social, comme tout riche, c'est la philanthropie. Il a fait de très minimes sacrifices afin d'aider les désavantagé s'intéressant davantage à ceux et celle qui le ferait avancer, socialement. Et qui reconnaîtrait sa "grande valeur", qui lui offrirait gratitude et opportunités. remerciements et gloire. Vanité, invites-toi, en moi. De bonnes relations publiques ne semblent jamais lui avoir traversé l'esprit. Tout le monde ne fait que se plaindre, il n'est là que pour sauver toute situations.

 

Bien entendu, Kuschner ne peut pas mordre la main qui a nourri ses désillusions de grandeur. On apprend que Jared a suivi un cours en ligne d'écriture de l'écrivain James Patterson. Sans avoir pris le cours moi-même, je l'ai lu plusieurs fois, et dans chacun de ses livres, opposé à la noblesse et au vaillant héros qui travaillait fort, se trouvait toujours l'arrogant dangereux sociopathe qui incarnait le mal. 

Le candidat qui correspondait parfaitement à cette description aurait dû se trouver au centre de son livre, mais c'est un casting en or que Jared n'a pas pu offrir à DJT dans ses écrits. Le faire passer sous l'autobus est une opportunité qu'il ne prendra jamais.

Il ne peut pas se le permettre. Comme fils à papa riche. Comme gendre à autre papa riche.