Les pays démocratiques, le G7 aussi, ont déploré l'absence de Taiwan qui réclamait fort d'y participer puisque si voisine de là où tout a commencé.
Par prudence, des relations diplomatiques prennent place non seulement partout dans le monde, mais beaucoup avec la Chine, même, afin de contrôler le grand frère. Connais ton ennemi, garde le près de toi. Les États-Unis arment en secret pas super bien gardé l'île.
Les États-Unis gardent une ambiguïté, disant, (des années Reagan) que Taiwan fait bien partie de la Chine, mais que le pays de l'Oncle Sam se réserve le droit d'armer l'île si elle a besoin de se défendre, peu importe l'agresseur, même si il vient de l'intérieur. Ceci a obligé un certain équilibre gardant chacun dans son silo diplomatique. Mais Joe Biden, depuis le début de sa présidence, n'a pas caché son penchant naturel.
Sous les présidences, (W)Bush, Obama, Trump et Biden, on a armé pour des milliards de milliards de fois, Trump vendant le plus, avec 118 milliards d'armement, en 2018, à l'île de Taiwan. Biden avait été le premier Président des États-Unis à inviter à assister à son inauguration, des délégués taiwanais. On entraine leurs soldats et on les forme sur le terrain et sur l'eau, des bateaux américains s'y rendant très souvent.Taiwan a rapporté des milliers de cyberattaques de la part de la Chine, afin de les intimider, devenant plus fréquentes depuis 2020. En 2016, l'interférence frauduleuse dans l'élection était criante mais la démocratie a prévalue. Toutefois, 6000 comptes gouvernementaux ont été piratés par la Chine depuis 2018. La Chine a restreint le tourisme dans l'île, qui est passé de 4 millions de visiteurs par année, en 2015 à 2,7 millions, dès 2019, avant pandémie. Les chaines d'hôtel, compagnies aériennes, les pays qui ont montré clairement des sympathies avec Taiwan, ont tous subit la risible intimidation chinoise, qui inclus les menaces minables de cette semaine quand Pelosi s'est rendue sur place. La Chine a "fermé" l'espace aérien autour de l'île, ce qui n'a pas empêché Pelosi d'atterrir et de décoller à sa guise quand même. On a déployé ensuite de juvéniles manoeuvres militaires autour de l'île (voir photo plus haut), en plus de donner des sanctions économiques à l'île. S'attaquer à la plus petite des deux nations, toujours la tactique des lâches.Mais pendant quelques minutes surréalistes, quand les États-Unis ont confirmé qu'ils avaient eu la permission de tirer à vue, si sentis menacés, du ciel, on a eu l'impression de vivre, 60 ans plus tard, notre moment deux bateaux en direction de Cuba...
Des souffles se sont retenus.
Parfois je me sens étouffé par ma/mes jobs.
Mais piloter un avion direction Taiwan, ce jour-là, m'aurait fait suer plus que n'importe quoi.
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