Le Sport, au Québec, Présentement Pue

Le sport est quelque chose qui a le potentiel d'être extrêmement sain. L'est et le reste à 80%. 

Mais depuis quelques temps, il est difficile de ne pas réagir face au 20% extraordinairement malsain qui nous éclate au visage. 

Au soccer, amateur, chez les jeunes, les tout aussi jeunes arbitres font ce qu'ils peuvent. Les parents peuvent être une catastrophe. Et l'ont été sous le regard d'autres parents qui ont eu la bonne, nécessaire même, idée d'intervenir, et de filmer. Nos téléphones nous menottent les idées, mais sont d'une importance capitale quand des moments grotesques comme un parent attaquant un adolescent arbitre sur le terrain sont enregistrées (ou un policier blanc assassine un noir aux États-Unis) et ensuite largement distribuées. Au moins deux parents l'ont fait dans la dernière année. Attaquer physiquement un arbitre adolescent sur un terrain de soccer en plein match. Un autre est allé plaquer un enfant, au football. 

Il a couru à ses côtés, sur le terrain et a plaqué l'enfant comme si il était lui-même joueur...

Se projeter dans l'action au sens pathétiquement brut. 

Brute. 

La semaine dernière, dans un aréna, à Trois-Rivières, toujours dans le sport amateur, le hockey, chez les jeunes, une femme est montée sur la baie vitrée, est allé frapper sur la tête de l'arbitre sur la patinoire afin de lui faire comprendre que le cadran ne fonctionnait pas. Ce que l'arbitre savait, mais que pouvait-il y faire ? C'est ce qu'il semble lui faire comprendre. On a essayé de régler, le temps est gelé, on va s'organiser, nous sommes les baliseurs aux gilets rayés.  Et toi? t'es quoi  à taper sur un arbitre des estrades ? Sinon une profonde imbécile ? Qui fait honte à son enfant sur la glace. Qui devrait. Sinon le mal est déjà multiplié. 

J'ai été voir un match de tournoi Junior B où mon gendre y jouait. Il a marqué après 5 secondes de jeu. Ce fût le but gagnant ils ont gagné le match (et le tournoi) 3-0. Contre un club de Cowansville. Un club dont 5 ou 6 des 15 joueurs adverses étaient de véritables ordures. Fonçant volontairement sur le gardien au moins 3 fois dans le match. Arrachant deux fois volontairement des casques à leurs rivaux. Et bien entendu, terminant avec une bagarre qui fera suspendre un joueur qui ne faisait que se défendre d'une agression. Le gendre, justement. Un spectacle de marde dès la première période où le club adverse a écopé de 12 puntions...en 13 minutes...contre 2. Pour ceux qui, au final auront gagné, mais aussi perdu le gendre pour les 5 prochains matchs, suspendu pour "bataille". Alors que c'était plutôt "survie". 

Hier, des images immondes d'un entraineur qui saute sur la patinoire afin de s'en prendre à un joueur adverse qui en avait fait tomber un autre. Il fonce sur le joueur de 14 ans, le frappe, avant que celui-ci ne lui réplique, surpris, et que d'autres entraineurs sautent sur la glace afin de s'en prendre à lui, l'adulte égaré. 

Et crimnellement accusé depuis pour agression contre un mineur.

CHRIST! Gérez-vous ! 

On est pas des publics de soccer ! Si je déteste le soccer c'est que j'ai en horreur sa culture. Le hockey reste mon sport préféré mais sa culture est tout aussi atroce. 

Hockey Canada protégeant de jeunes violeurs (toujours non identifiés et non punis) en est un autre exemple. Quand on a entendu que le fils de Shayne Corson avait aussi été impliqué dans un viol collectif, la semaine dernière aussi, peu sont restés surpris. C'est devenu aussi commun qu'une attaque entre Juifs et Arabes. 

Tristement commun.

Mais horriblement et absolument inacceptable.  

Le sport est une purge d'énergie en soi. Mais ce ne sont pas toutes les énergies qui soient saines. 

Responsabilisons nous entre adultes, calisse. 

C'est un devoir humain.