Les premières fois, c'était autour de 1993-1994, alors que je travaillais au défunt cinéma du Complexe Desjardins, de Montréal. Un ancien cinéma porno qui diffusait maintenant 4 films par semaine. Dans la salle 1, il y avait toujours un film français ou un film moyennement populaire. Love Affair, La Cérémonie, Montparnasse-Pondichéry, Immortal Beloved. Dans la 2, notre plus grande salle, le film le plus populaire, Schindler's List presque deux ans, Wyatt Earp, Four Weddings & a Funeral, Disclosure, dont je reparlerai. dans la 3, un pas pire populaire, In The Name of The Father presque deux ans, La Fille de D'Artagnan, Journal Intime. Dans la 4, une salle ridiculement petite, ou dans le temps du cinéma porno on devait se branler avec "projection" directement sur l'écran tellement la proximité...enfin... dans la 4 des films en fin de vie, à petit public, Once Were Warriors y a trainé longtemps, tout le monde en massacrait le titre en français (Schindler's aussi) et Four Weddings & a Funeral et Journal Intime en fin de vie y ont aussi trainé longtemps là aussi.
Je ne crois oas que nous ayons eu Jurassic Park. Car j'en aurais vu des petits bouts. Je n'ai jamais rien vu de ce film. Il ne m'intéresse pas du tout. Ce film était tiré d'un livre de Crichton.
Le nom de Micheal Crichton était à cette époque un peu partout dans le monde du cinéma, qui était ma concentration d'études universitaires d'alors. Dans la même année, ou presque, deux de ses livres, étaient adaptés avec beaucoup de succès au cinéma, Jurrassic Park et Disclosure.
Ce dernier film nous était parfaitement risible. Demi Moore y incarne une patronne qui abuse de son pouvoir afin d'agresser sexuellement un de ses employés, Micheal Douglas. Rien ne paraissait vrai du tout dans ce film, sinon l'envie ferme de la part du scénariste, Crichton, d'inverser les rôles dans un cas d'agression sexuelle. C'était très peu crédible. Et on flairait la misogynie. À la télé, il était tout aussi populaire devenant accessoire dans la montée en célébrité de George Clooney, Noah Wylie et Juliana Margulies dans la série ER, qu'il avait signée. Mais je ne suivais pas cette série. Même si j'avais acheté pour 3,99$ son film Westworld qu'il avait aussi réalisé, et dont j'avais aimé l'idée, je n'étais pas particulièrement un fan de Crichton. Ne l'ai jamais été. J'avais pas mal flairé sa misogynie.
Parce que Micheal, feu Micheal, décédé en 2008, à 66 ans, était de toute évidence tout à fait dans la lignée du misogyne ordinaire des États-Unis. De ceux qui ne voteraient pas une Femme comme présidente. En écoutant Coma, adapté par lui (d'un livre de Robin Cook) et réalisé par lui, en 1978, je redécouvrais à quel point Crichton était méprisable. Le personnage principal en est Geneviève Bujold, interne dans un hôpital conspiratoire, où les mâles y sont fort désagréables. À la limite, on pourrait croire que c'est ce qu'il voulait critiquer, le comportement mâle face aux inquiétudes féminines.oui, c'était aussi, un géant. |
Assez près du discours du Dulude de Patrick Lagacé. Donc assez près du discours du incel.
Ce qui est toujours inquiétant comme direction du vent.Crichton n'était pas incel. Mais il a été marié 5 fois. Ce qui ne dit rien sur rien, mais bon. Amoureusement, en frais de relations Hommes-Femmes, tu ne peux pas être le mieux référé.
Et ne devrais pas être le plus référé.
Crichton a vendu plus de 200 millions de fois dans le monde.
C'est presque dommage.
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