Peu importe ce qui arrivera, les calculs de guerre et de paix, en Ukraine, viennent de se compliquer davantage.
Les drones ukrainiens ont atteint 2 bases situées profondément en Russie. Ceci marque un nouveau chapître de cette sale guerre. L'impact sur celle-ci reste à déterminer. Est-ce que le conflit escaladera en intensité ? Est-ce que Vladimir ne fera qu'encaisser ? La réaction de Moscou et celle ensuite de Kive nous le diront prochainement. D'ici quelques jours. La guerre ne prends jamais de vacances.
Les attaques des derniers jours font suite aux attaques aériennes Russes contre la population civile urkrainienne. On vise principalement les structures générant l'électricité et l'eau, afin d'alourdir l'hiver brutal urkainien. C'est qui a inspiré les Ukrainiens de l'Homme de l'année, Volodymyr Zelensky, a répliqué de ses drones, qui sont, inroniquement, de fabrication russe.
Dans la guerre, jusqu'à maintenant, la Russie a un important avantage asymétrique. La Russie a atteint l'Ukraine de par le ciel et de par son pays. mais l'Ukraine n'a fait que se défendre. L'Ukraine veut freiner les escalades. N'a rien demandé à l'origine. N'a été qu'attaquée du flanc droit alors qu'il ne demandait absolument rien. Avec les attaques de drones de lundi contre la Russie, Zelensky lance comme message à Putin qui si tu attaques de Russie, nous attaquerons chez vous, de l'Urkaine, aussi.
Zelenski est resté, encore une fois, sur la route de la moralité dans ses attaques de drones en ne ciblant que deux bases militaires, sans civils.
Le président Biden, et les autres leaders occidentaux de l'OTAN, ne veulent pas s'impliquer frontalement dans ce conflit. Ils gardent leurs pilotes et leurs troupes loin de tout ça. Les États-Unis ont même altéré leur programme d'approvisionnement de fusée à tête chercheuse afin de s'assurer que ça en se rende pas là-bas pour aider ni l'un, ni l'autre. L'armement Ukrainien reste brouillonne et on veut la garder ainsi. Une guerre ne doit pas révéler ses secrets au milieu de la deuxième période. L'Ukraine, jusqu'à lundi, n'avait pas les outils pour faire ce qu'ils ont fait avec leurs drones, jusqu'en Russie. Il faudrait donc croire qu'ils ont été assistés. Mais l'Ukraine a aussi beaucoup tarvaillé ses missiles à longue portée depuis plusieurs années, ce n'était peut-être qu'un As bien gardé dans sa manche, aussi. L'Ukraine est peut-être interdite de frapper l'envahisseur avec des missiles de conceptions occidentales, mais elle se débrouille encore très bien.
Les frappes de lundi étaient symboliques. Endommager des bases militaires peut être sans effet sur une grande guerre. Quand Bashar Al-Assad a utilisé des armes chimiques contre son peuple, l'administration Trump avait répliqué de 59 missiles conte l'armée de l'air Syrienne. En moins de 24h, afin de leur dire, mêlez vous de vos affaires, la Syrie de Bashar avait bombardé 10 fois plus, en partant des bases attaquées, encore plus de civils Syriens. Afin de dire aux États-Unis, "Intervenez comme ça, et on fera pire encore".
Putin peut choisir d'encaisser tout ça. Mais déjà, il a lancé une série d'attaques contre les systèmes d'énergie Ukrainienne. Ce qui n'était pas non plus très différent de ce que les Russes faisaient déjà, depuis quelques temps. Si Vlad ne fait pas plus, il dit aux Ukrainiens que de les attaquer comme ils l'ont fait lundi n'est pas si grave, qu'ils peuvent continuer de la faire, qu'ils sont capables d'en prendre.
Ou encore que l'ours a encore un genou au sol et l'arbitre fait le compte de 10.
Le bébé de ces 9 mois et demi de conflit n'est au fond peut-être pas si laid, après tout.
Surtout si on le baptise Vulnérabilité Russe.
C'est la grande et agréable surprise de 2022 en ce qui concerne la post-Sovitétie.
La Russie n'est pas aussi forte qu'on l'avait d'emblée cru.
Une ligne rouge pourrait avoir été tracée, lundi dernier, dans ce conflit. Mais on n'arrive plus à savoir où trace Putin, ses lignes.
Ce qu'on sait toutefois, c'est que cet ours ne fais plus peur.
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