samedi 21 février 2009

Un curieux non sens?


L'an dernier Montréal avait eu droit à une parade hautement anti-écologique.

Je ne me rapelle malheureusement plus de ses dinosaures qui paradaient ni de la cause qu'ils étaient supposé souligner mais ils avaient choisis par une belle journée d'été; où il aurait donc eût été de meilleur goût de marcher, de parader tout en voiture tuyau d'échappement bien fumant sur la Sainte-Catherine.

En 2008 (alors) il restait suprenant qu'avec tout ce que l'on sait aujourd'hui, on choisisse consciemment de brûler de l'essence dans une ville où la qualité de l'air s'est extrêmement dégradée à une vitesse stupéfiante depuis une dizaine d'année.

C'était un peu comme si une parade nous montrait toute une série de gentlemen fumant allègement la cigarette, la pipe ou le cigare avec tout ce que l'on connait aujourd'hui des cancers du poumons.

Étrangement archaique.

Mais du même coup que ce soit la parade du Père Noël, la parade de la Saint-Patrick ou la parade du carnaval, bien souvent quelques voitures y circulent aussi. Même au festival de la santé quelques voitures de secours et navettes de cyclistes brûlent du fuel. Mais tout ceci entrecoupés de marcheurs, de cyclistes, de sportifs, de fanfares ou d'acrobates qui nous rapellent que marcher, bouger, s'activer c'est la santé.

Et c'est éco-friendly.

Ce qui m'apparait un curieux non sens cette année c'est ce Festival Montréal en Lumière.

Bon rien à dire au niveau écologique ils y mettent leurs efforts.

Pour une 9e année consécutive, le Festival poursuit son virage vert en collaboration avec le Consortium echo-logique. L’an dernier, ce sont plus de 4 tonnes de matières recyclables (plastique, verre, métal, papier, carton) qui ont été récupérées et ainsi détournées de l’enfouissement.

Cette année, les festivaliers et les commerçants pourront, une fois de plus, poser un geste concret pour l’environnement grâce à la mise en place de bacs de récupération sur l’ensemble du site extérieur afin de donner une deuxième vie aux contenants et aux emballages recyclables produits lors des différentes activités de l’événement.

Le métro sera même ouvert toute la nuit lors de ce festival pour les deux week-ends qu'il couvre (celui-ci et le prochain)afin de favoriser la non conssomation d'essence.

Aucun problème avec ça. Je dirais même bravo vous faites ammende plus qu'honorable.

Là où je me questionne un tantinet c'est dans les doubles signes que l'on envoie depuis 6 mois au grand public au niveau de notre consommation d'électricité.

Je sais que les festivals sont bookés souvent plus d'un an à l'avance. Je sais que pour un dixième anniversaire on veut en général faire les choses en grand.

Mais il n'y a pas si longtemps, lors des grands froids de décembre, on nous suggérait de réduire notre consommation de chauffage et d'électricité en général afin de ne pas faire surchauffer les lignes d'Hydro.

Mais voilà que le Festival Montréal en Lumière propose aux citadins et aux touristes plus d’activités (pour la plupart gratuites) que jamais, que ce soit sur scène ou sur toile, en plein air ou en pleine lumière, en musique ou en contes, en installations, en expositions ou en danse ! En tout, du samedi 28 février au dimanche 1er mars, c’est par le biais de pas moins de 165 activités que chaque festivalier pourra tisser sa propre nuit, sa propre folie !
Avec des nuits blanches aussi.


Donc plus de consommation d'électricité que jamais.
Forcément.
Et Hydro-Québec qui alimente tout ça.

Le menu est extrèmement alléchant comme vous pourrez le constater en consulttant le site du festival (Bonjour Brumaire, Alfa Rococco, Christopher williams, Multiples DJ's etc) mais j'ai quand même le drôle de felling de me faire offrir un buffet alors qu'on me prévenait de potientielle famine il y a peu de temps.

But I may be wrong.

Je le suis toujours quand le whisky prend le contrôle de ce qui se loge sous ma chevelure.

La lumière éteinte dans la calotte crânienne.

Par souci écologique/économique...

Aucun commentaire: