mardi 3 février 2009
Trash Pop Bubble Gum
Ouais
Everytime You Go Away de Paul Young.
Suivi de How Will I Know de Whitney Houston. Puis de Africa de Toto, Don’t you (forget about me) de Simple Minds, Lost in You de Rod Stewart et I’m looking For a New Love de Jody Watley.
Bon...
Puis vers 11h00 AM ce fût Groovy Kind of Love de Phil Collins, suivi de No One is To Blame de Howard Jones et de On My Own de Patti Labelle et Michael MacDonald.
o.k.
En après-midi on m’offre Level 42(Something About You), Sade (Smooth Operator)et Samantha Fox (Nothing’s Gonna Stop Me Now) comme si c’étais des nouveaux chanteurs. Puis le clou de fin d’après-midi, la déjà imbuvable en 1986 Don’t Forget me (When I’M Gone) de Glass Tiger. Pour la deuxième fois cette semaine. Parce que les nouveaux hits, on veut en mousser la promotion.
Suffit la schyzophrénie ! Si c’étais une journée thématique, ce serait bien. Un spécial année 80 ? o.k. Mais cette station de radio que ma voisine de bureau syntonise toute la semaine et toute la journée ne diffuse que du 1982-1988 !!!
EN TOUT TEMPS !!!!
C’est tout juste si les actualités ne nous annoncent pas une possible séparation entre Madonna et Sean Penn !
Une chanson toute seule fait sourire. J’ai entendu I Love to Love de Tina Charles l‘autre tantôt et ça m’a rappelé de beaux souvenirs. Des parfums de camping de la fin des années 70. Je me suis aussitôt procuré la chanson dans ma bibliothèque Itunes. Mais pas tout le disque. Pas Gloria Gaynor, Donna Summer et tout Kraftwerk. J’ai aimé les années 80 que j’ai embrassées à pleine bouche. Parmi mes amis j’ai même été longtemps celui qui était resté attaché aux échos de cette décennie le plus longtemps.
Mais rouler dans la melasse des années 80 toute une journée...? Carburer à la nostalgie toute la semaine…? Se draper dans la relish de l'âge d'or du fixatif?
Non.
Trop de sirop de nanane pour moi. Pukapab.
En entendant You Spin Me Around de Dead Or Alive je me suis rappelé ma première brosse au Baby Duck. Cute.
En entendant Fade to Grey de Visage je me suis rappelé le premier paquet de cigarette Benson & Hedges acheté parce les pubs avec les poissons noirs et or étaient belles. Naif.
Quand j’ai entendu Dirty Water de Rock & Hyde j’ai pensé au grand Bédard qui s’amusait à se faire perdre connaissance pour vrai dans le cours d’éducation physique. Pour le fun mais surtout pour que les belles filles le ramassent. Si la perte de connaissance était toujours inquiétante et fonctionnait à tout coup avec un complice qui lui coupait le souffle par derrière, les belles filles qui viendrait le ramasser, ça, ça ne marchais jamais. Con.
Puis Cherish de Kool & The Gang qui me rappella la belle Nadine aux yeux de chats, aux cuisses si lisses, aux…Take me Out ? Franz Ferdinand ? non ça c’est mon cellulaire qui sonne…hein ? la pivot (pee-vote) table (Té-beule) ? Non pas finie encore…je travaille dessus je dois faire un VlookUp avant…Ah non je répond pas à cet appel là c’est un numéro dans le 514 c’est assurément quelqu’un qui veut un deal sur nos produits ou PIRE retourner un achat défectueux.
On est les deux pieds dans les années 2000, le portefeuille saignant dans le 2009 et la tête avec un regard tourné vers 2025.
Répétons donc pas les erreurs de nos amis boomers. Entre autre celle de s’enfermer dans une jeunesse dorée tournée vers le bon vieux temps.
On devrait être plus sage que ça.
Puisque nous savons déjà que les girls just want to have fun
et que les boys sont wilds…
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