samedi 21 février 2009
Du bonheur
Je ne suis pas tellement doué pour le bonheur.
J'en ai pour preuve encore ce matin que lorsque j'ai chanté à plein poumon le refrain de "Beautiful Day" de U2 dans le garage, l'amoureuse a dévalé les escaliers pour s'assurer que j'étais bien.
"Ça va? c'étais quoi ça?"
"euh...Bono...pas trop en voix..."
"Fais p'us ça tu m'as fait peur..."
"Le voisin d'en face doit se régaler"
"de ta voix?"
"non de tes seins exposés au vent ainsi, le garage est ouvert, honey bee..."
"aaargh!..."
Bonheur que de me réveiller auprès de cette splendeur tous les matin
Bonheur aussi que de lire que notre Stephen Harper a si peu d'ampleur aux États-Unis que 8 huit fois sur Time Square hier on a diffusé une photo de Michael Ignatieff et Barrack Obama avec le titre "Obama meets Canada's PM".
Bonheur hier soir suivant la panique totale quand j'ai cru que j'avais perdu ma vie. C'est-à-dire mon Ipod. Suis retourné au bureau et l'ai trouvé inexplicablement dans un tiroir de mon nouveau bureau. Ma vie s'est arrêtée de 19h34 hier soir à 20h09. N'ai repris vie qu'à ce moment. The Cinematics n'a jamais sonné aussi bien dans ma voiture qu'hier soir.
Bonheur encore quand j'ai eu, tard hier soir,entre les mains les billets confirmant notre séjour en croisière qui débutera la semaine prochaine. Jamais avant hier cette
croisière n'aura semblée plus vraie. Nous qui nageons à peine la tête hors de l'eau et qui seront dans des eaux encores plus intenses toute la semaine prochaine ne réalisions pas complètement avant hier que nous naviguerons SUR les eaux dans le plus gros bateau de oroisière au monde dès dimanche, premier jour du mois de mars.
Il est d'autant plus difficile d'y croire encore alors que le tableau des tâches à faire est noir au travail de l'amoureuse autant que chez bibi. Il y a tant de pain sur la planche qu'on n'y voit plus la planche.
Mais la paye au bout...
Nous y croirons complètement une fois sur le quai à Miami.
Bonheur que de savoir Kovalev de retour avec le bleu/blanc/rouge. T'avais pas d'affaire à être écarté, vieux. On dit que tu n'est pas toute l'équipe à toi tout seul et pourtant quand l'équipe va mal c'est seulement toi qu'on a puni. Comme si tu devais la charrier sur tes épaules cette damnée équipe centenaire. Tu étais mauvais c'est vrai mais comme Higgins, Komisarek, Koivu, Markov, surtout Price. J'espère que tu seras accueilli en héros cet après-midi. Et que vous batterez Ottawa 14-2 comme ils le méritent.
Bonheur que de savoir que Stéphane Lafleur a eu les sous pour réaliser son prochain film.
Bonheur que de penser que dimanche soir ce sera le gala des oscars.
IMMENSE bonheur que de terminer mon voyage avec Cormac McCarthy dans son excellent délire post-apocalyptique La Route.
"Mais...mais... que faites vous encore sous ma voiture dans mon entrée vous?"
"je suis le camelot..."
"je sais batinsse!!! avec votre tête on ne fait du service à la clientèle!"
"vous n'avez pas encore déblayé convenablement votre entrée j'ai glissé. Suis pris ici le dos barré."
"Pourquoi êtes vous entéré jusqu'au cou?"
"Votre voisin a choisi ce matin pour vider le toit de son abri tempo dans votre entrée et son état de vieux gâteux l'a empêché d'entendre mes cris de protestation vous non plus d'ailleurs n'êtes pas accouru"
"Mais...Mais je faisais mes bagages pour un beau voyage tout en en terminant un autre, un bon livre..."
"Vous savez comment je m'en tape de votre livre et de vos voyages?"
"Mais...ne pouvez vous pas le tirer de la rue le journal? Personne ne vous force à monter les marches"
"Regardez la Presse du samedi c'est une brique monsieur, rien a faire je dois escalader votre foutue entrée"
"Bon je la déblaye..."
"Vais vous poursuivre monsieur"
"Attendez que je vous passe sur le corps avec la voiture avant"
Je vous l'ai dit, suis pas doué pour le bonheur.
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