samedi 31 janvier 2009
Le coeur parti dans des ciels d'hypnose
En période de noir déprime je me réfugie souvent dans mes passions.
Les films, les livres, la musique.
Ne serais-ce que pour me rappeller mes réèls intérêts.
Me suis tapé plusieurs films récemment. J'ai commencé mon livre de Cormac McCarthy et j'ai honoré un certificat cadeau qui m'a gréé de 2 nouveaux dvds et de 4 nouveaux disques.
Même après l'achat de mes 4 disques, j'ai toute de même choisi de les découvrir lentement. J'ai donc commencé ma semaine en m'époumonnant sur Where the streets have no name au volant de ma petite machine. La massacrant sauvagement d'ailleurs.
Mardi par contre, a ma deuxième journée de 11 heures de boulot consécutive, j'ai rangé mes années 80 dans mon K-way et j'ai écouté Karkwa. Ne serais-ce que pour constater que le prog se porte toujours bien au Québec. Genesis, Peter Gabriel, Gentle Giant, Yes et autres "progressistes" ont toujours eu la côte au Québec. Même Dennis DeYoung nous colle au cul au Québec se demandant peut-être pourquoi on lui voue un culte.
Karquoi? Non mais qu'est-ce que vous leur trouver? Vraiment? M'ont agacé du début à la fin. Trop d'élan de Radiohead raté. Trop de direction musicale inhospitalière et pas assez de tripes. Un trip de critiques, comme Beck. Deception.
C'étais peut-être moi ce jour là qui pensait à autre chose que ce qu'on me proposait.
Mercredi: Le premier effort de Marie-Annick Lépine. Oui. Un effort. Là aussi j'étais pas dans le bon rang. Pogné solide dans le gaz carbonique de la voiture d'en avant pendant presque deux heures. Je réécouterai la multinstrumentiste des Cowboys Fringants un autre tantôt, l'air de rien.
Jeudi: écouté Mara Tremblay et déjà là ça passait mieux. Plus de folie. Moins de cartésien. Une pochette excessivement jolie. Un album où chaise, scie et autres outils de garage peuvent harmoniser des textes sans couacs majeurs ne peut que me plaire.
Mais hier.
Soufflé je fûs.
Pas autant par la musique, très agréable quand même folk, douce, matinale, une musique que plus jeune je croyais ne me gagnerais jamais; pas autant pour la musique dis-je bien que par les mots.
Les mots de Miron, Gaston.
Corcoran, Léon, Plume, Rivard, Faubert, Flynn, Séguin, Lavoie, Vallières, Perreau, Gilles Bélanger & Louis-Jean Cormier. 12 Hommes Rappaillés qui nous chantent le crayon de Miron.
A faire pleurer des statues.
Je marche à toi, je titubes de toi, je bois
Je n'ai plus de visage pour rien de rien
Parfois je m'assois par pitié de moi
J'entend votre paix se poser comme la neige...
Merci Miron.
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