lundi 5 janvier 2009

L'Année DDI


J'ai croisé le premier Janvier au matin deux joggers en pleine possession de leurs résolutions.

Il faut très certainement se l'être sagement promis quelques jours avant pour jogger au froid le 1er janvier au matin.

Dans deux semaines, un mois, quand on aura appris qu'on retombes en élections ou quelques autres misères, z'auront oublié leurs belles intentions de début d'année.

Ça m'a pas empêché de me promettre trois petites choses au niveau personel pour 2009.

Ça se fera en trois temps.
Ce sera pour moi l'année D.D.I.

D pour Désirable.
Je me dois de me rendre dérisable d'abord pour moi-même. Avec mon excédent de poids j'en suis venu à me sentir plutôt timide en bedaine. Même auprès de l'amoureuse. Surtout auprès de moi-même quand mes yeux croisent le miroir deux secondes avant la douche. Sur les photos de Noël je ne me suis pas reconnu. C'est de ça que j'ai l'air? vraiment? Ça fait dur. Ça fait mal. Sue le porc, sue. Tu te dois de redevenir désirable. 7 semaines pour y arriver.

D pour Désiré.
Ce mot est un dérivé direct du premier et a sensiblement les mêmes objectifs mais professionellement cette fois. Il ne peut pas se réaliser sans le premier objectif. Il doit y puiser un élan. Je me sens au boulot la comme la vis du dessous d'un char qui tient tout juste une soupape déjà tenue par huit autres vis. Une soupape que l'on se questionne à savoir si elle est indispensable ou non. J'en ai développé un cynisme de plus en plus lourd à porter. Je deviens tranquillement quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je méprise. Quelqu'un étanger de moi. Donc qui donne vie au gars plutôot rond sur les photos de Noël. En retrouvant mon attitude de joyeux lutin peut-être que je deviendrai désiré dans la parade des employeurs.

I pour Inspiré.
L'Indipsensable Inspiration.
Partout.
Au foyer, au boulot, ici.
L'inspiration, moteur de ce qui nous mêne absolument partout.
L'inspiration que je vous ai déjà souhaité.

En tant que collectivité.
Parce que c'est la chose dont le Québec a le plus besoin.

Dans ses écoles, dans ses tribunes médiatiques, dans ses hôpitaux, dans ses clubs sportifs mais surtout dans sa classe politique.

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