lundi 19 janvier 2009
Ce Québec qui me (dé)prime
Ben non y a pas de raison d'être cyniques.
Depuis 1998 on sait que le réseau souterrain de tuyau sur l'Ile de Montréal est complètement vétuste. Que si ils pêtent tous en même temps l'ile pourrait être noyée. Qu'es-ce qu,on a fait à ce sujet depuis 11 ans?
Un comité, peut-être deux, des réunions, du poussage de crayon, des évaluations et des rapports, des discussions sur le match Canadiens/Boston aussi et des débats sur le prix de l'essence. Sans argument favorable ni pour un côté ni pour l'autre. Mais le prix des chars par exemple...Ça c'est pas réglé...tuyaux? quels tuyaux?
Maintenant que chaque jour amène son tuyau explosé et ses déversements dans les sous-sols on va peut-être faire quelquechose.
Tout comme on réagira quand l'échangeur Turcot tombera parce que d'ici là ça vaut pas. Il sera démoli, mais avant que cela se fasse, si on est chanceux, il tombera peut-être tout seul et on sauvera ainsi des coûts.
On est comme ça par ici. Par tempéramment fataliste on sait que le Canadiens va perdre avant de jouer, que le prochain politicien sera un crotté parce qu'ils sont tous pareil de toute façon et que le prochain bye bye sera mauvais parce qu'on est bon dans le mauvais (sinon comment expliquer TVA).
Mais outre la petitesse de mon pays-qui-ne-veut-pas-en-être-un et qui fait en sorte que nous ne pouvons pas garder nos bandits, nos récidivistes et nos malades en dedans trop longtemps; il faudrait aussi maintenant accepter notre petitesse mentale. Il faudrait accepter que des PDG se voit verser des indemnités de départ normalement versée quand une personne est congédiée, même s'ils partent de leur plein gré pour le secteur privé.
Henri-Paul Rousseau, a empoché une indemnité de 378 750$ lorsqu'il a quitté la Caisse, en août 2008. La somme a été versée même si M. Rousseau a choisi volontairement de passer à Power Corporation.
Si Thierry Vandal quitte Hydro-Québec en cours d'année pour grossir les rangs d'Ontario Hydro ou de Petro-Canada, disons, il a droit à un «dédommagement» d'environ 410 000$. L'équivalent de son salaire de base annuel.
Philippe Duval, PDG de la SAQ, bénéficie d'une clause identique, pour un salaire annuel de 273 333$.
Même Richard Guay, président pendant quatre mois de la Caisse de dépôt, avait la même clause. Il aurait donc pu quitter la Caisse l'an prochain pour la Banque Nationale et empocher un «dédommagement» de plus de 425 000$, soit son salaire annuel. Ce qu'il n'a toutefois pas fait, la décense l'ayant rattrappé.
Et moi qui naivement explique toujours à mon fils qu'il faille des résultats pour avoir des récompenses...
Et la vie de l'autre côté qui me crie le contraire.
Le crime paie, fiston.
Viens me voir que nous établissions ensemble qui voler.
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