dimanche 30 novembre 2008

Vent de folie à l'ouest de l'ontario...


Le Canada a évité la catastrophe sans le savoir en donnant au gouvernement de Stephen Harper un mandat minoritaire.

Grace à ce mandat minoritaire des folies comme celles annoncées jeudi dernier seraient passées sous notre nez sans que nous puissions y faire quoi que ce soit.

Avec un fantastique manque de flair politique, la troupe des Conservateurs a tenté de faire avaler une xième couleuvre au bon peuple tout en affamant les partis d’opposition. Et pour couronner le tout, nous as prouvé son ultime inaptitude à diriger le pays en ne proposant ABSOLUMENT RIEN pour faire face à la crise financière qui frappe le monde actuel.

En fait, il propose pire. Il propose de revisiter tout ça en février, en souhaitant probablement secrètement que la situation se corrige toute seule alors qu’elle risque bien au contraire de s’empirer si des solutions pour stimuler l’économie ne sont pas mises sur la table.

Dans les situations de crises il y des tonnes de potentiel.

De la colère, de l’opportunisme, de situations hors de l’ordinaire, de l’abus, de l’héroisme, du courage, son contraire. Plein de potentiel.

La scène politique canadienne fait le plein de tout ça depuis jeudi.

Les Conservateurs nous offre la pensée magique et le mégalomanie.

Ils sont si étouffés par leur propre soif de pouvoir qu’ils en viennent à en être aveuglé au point de ne pas voir la crise financière qui nous pend au dessus de la tête. La pire depuis les années 30. Et c’est quoi la solution? On regardera tout ça en Février.

Le premier ministre n’a donc aucun scrupule à utiliser la crise pour camoufler une manœuvre gênante visant à asphyxier financièrement les autres formations. De plus il n’hésite pas à faire passer en douce des mesures destinées à plaire aux esprits les plus étroits de son parti. Comme cette envie de mettre fin au régime d’équité salariale.

Si il y a une chose de bien dans tout ça c’est qu’il y aura un mariage entre trois, peut-être quatre partis qui n’ont pas d’alliance naturelle mais qui seront forcé de se tenir la main pour faire face à ses rednecks de l’Ouest qui veulent jouer aux cowboys et aux indiens.

Ici on a Mario qui fait dans la démagogie en racontant à peu près n’importe quoi sur les pensions des ainés. Mais on pourra à la limite blâmer le côté désespéré du leader de l’ADQ. Pas l’inexpérience car ça fait 20 ans qu’il baigne dans la politique mais le côté hautement malhabile et tristement incompétent. Car il s’agit d’incompétence quand on en vient à dire n’importe quoi pour sauver la peau de son cul et choisir de trainer le peuple dans l’ignorance et la désinformation.

Au Fédéral, les masques sont tombés. Les Réformistes/Alliancistes/Créationistes sont lachés lousses. Personne ne sera dupe et croira le côté paternaliste posé de ces fous furieux. Ils sont tout ce que l'on craint depuis toujours. Du fumier qui peine maintenant à rester inodore.

Souhaitons que cette énoncé économique amorce la fin d’un parti qui voudrait devenir l’incontournable.

Sales cowboys.

Chose certaine je connais une ancienne journaliste d’origine Haitienne qui doit rêver de son ancien job…

La voilà plantée dans l'histoire face à un Canada aussi désorganisé qu'en 1923 mais qui pourrait bien se trouver une nouvelle chimie d'ici lundi.

Le plus marrant c'est qu'avec un gouvernement de coalition, Stéphane Dion pourrait se retrouver premier ministre du pays.

Un chef élu par un vice de procédure à la tête de son parti et devenu premier ministre par une motion défaite.

Quand on dit "par la porte d'en arrière"...

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