lundi 17 novembre 2008

Les 6 vies de Capitaine Schmoutz


Il était une fois un chat.

Dans sa première vie, sa vie de chaton, il étais heureux comme seul les chatons le sont. Joueur, agile, alerte, actif, énergique. Rien ne pouvait l'arrêter. Rien sauf le passage de chaton à jeune matou. Ça l'a tué.

Dans sa seconde vie, celle de jeune matou, il était fou, toujours alerte, agile, actif, amoureux souvent, peut-être même un peu de lui-même. Ça l'a tué.

Dans sa troisième vie il voulait devenir star de la scène. Là aussi le piège du narcissisme aigu le guettais. Très rapidement, il a eu peur de l'ivresse du succès et ça l'a aussi tué.

Sa quatrième vie l'a fait passer derrière la caméra où il a adoré faire ses griffes. Toutefois il mangeait peu et tout étais à recommencer tout le temps. Tombé amoureux d'une splendide Persanne il a dû choisir entre la famille des Krazy Kool Kats ou la famille qu'il allait entreprendre avec la plus jolie féline sur terre. Et il avait faim. Il a dû suicider ses ambitions professionlles, maigres de toutes façons.

Rendu à sa cinquième vie, on a donc tenté de le transformer en chien. Le chat, appelons-le Capitaine Schmoutz, s'est prêté au jeu croyant avoir du puppy en lui. La moulée est rentrée au poste, tellement qu'il a pris du coffre. Il a pu se procurer une niche et une laisse de qualité. Mais une laisse...lourde et solidement attachée au cou. Capitaine Schmoutz se muta peu à peu et se mit à japper sans arrêt. Japper à n'en plus se reocnnaitre, japper, japper, japper au point de ne plus avoir de salive. Japper et ne même pas remarquer l'os sans viande qu'il grugeait depuis un bout de temps étais peut-être un os de son propre corps. Et pourtant il engraissait lourdement. Bouh qu'il était laid. Un mutant.

L'oeil torve, la babine lourde, la larme facile, la langue sèche, Capitaine Schmoutz, le chat devenu chiot, se leva un bon matin gratta sa litière (de chat)et bien que pour seul arme il n'avait qu'un grand vent d'optimisme, se départit de son costume de chien.

Il se mit à rêver des ronrons d'antan qu'il se souhaitait avec ses deux jolis chatons, fruit de son union d'avec sa féline chérie.

Il ronrornna un coup en tentant de se rappeller ce que c'étais que d'être bien. fallait qu'il meurt encore.

Ça deviens toujours plus dur avec le temps.

Sa sixième vie allait être la bonne.
Et elle allait commencer maintenant.
En tant que chat, retombant toujours sur ses pattes.
Et dans le bonheur.

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