vendredi 14 novembre 2008
Morale (quoi? c'est quoi ce mot?)
Mon beau-frère avait hier rendez-vous chez le docteur. Il ne s'est pas pointé sans rendez-vous, pas même aux urgences. Un rendez-vous, bien booké, en juillet dernier.
On lui a dit que l'attente étais de 8 heures.
8 HEURES!!!!!!!! pour un rendez-vous déjà booké depuis juillet!!!!!!!
L'an dernier j'ai vécu sensiblement la même chose mais en moins pire. Deux heures d'attente pour les poumons de mon fils, un rendez-vous pris 6 mois plus tôt aussi pour finalement rencontrer une assistante qui ne pouvais pas répondre à mes questions et m'invitaient avec dépit à revenir...dans 6 mois...
POUR VOIR UNE AUTRE STAGIAIRE OU LE VRAI C&?%s/£ DE DOCTEUR?
Au tout tout tout début de la noble porfession de pompier, la confrérie des pompiers étaient une gestion privée. On parle au début du siècle, lors de l'invention de l'automobile.
C'étais des business indépendantes à qui il fallaient payer des sommes d'argent substantielles qui donnaient ainsi droit à avoir une enseigne que l'on plaçait sur le devant du terrain. Si la maison passait au feu et que l'enseigne s'y trouvais les pompiers allaient se donner corps et âmes pour sauver les gens et la maison des flammes. Toutefois si la maisonnée n'avait pas acquité sa pitance, les pompiers continuaient leur ronde de carte à la caserne sans broncher. C'est tout juste si ils ne sortaient pas les bouts de bois et les marshmallows.
Moralement ça n'a pas tenu la route très longtemps. Les gouvernements d'Amérique se sont adjoints les services des casernes et ce furent désormais eux qui s'acquiteraient de verser leur salaire.
La même chose s'est déroulé chez les médecins. Les "bons" docteurs comme on les appellaient avec fatalité pour conjurer le sort de la "méchante" maladie on devait aussi les payer sur place. Si on avait pas les sous pour payer sa visite, fallait se laisser mourrir. Bien entendu moralement ça non plus ça ne tenait pas la route. Les docteurs ne devenaient jamais aussi "bons" dans la bouche du citoyen que lorsqu'il passait l'éponge sur une intervention.
Afin de pallier à cette situation on a choisi une solution moitié-moitié. A cheval entre payer son docteur et avoir des soins gratuits. On a une assurance-maladie qui nous fait payer un petit montant toute notre vie et lorque le moment est venu où notre corps nous lâche quelque part, nos consultations sont gratuites.
Mais l'avarice et l'absence totale de morale(quoi? c'est quoi ce mot?) qui accompagne la soif d'argent tente tranquillement et subtilement de retourner en arrière et de nous sacrer de la médecine privée dans les pattes. Payer pour notre droit... à la vie!!!
Ou nous rendre la vie impossible afin de pouvoir se payer son médecin privé.
On a contingenté en imbécile les cours de médecine pendant 20 ans et vlan! maintenant on manque de bras sur le plancher des vaches et avec les boomers et leurs parents qui congestionnent les corridors c'est la folie dans les hôpitaux.
La soif d'argent et de capital fait en sorte que tous les gouvernements en place traitent les hôpitaux et les écoles, deux des derniers endroits avec les bibliothèques où on ne s'attend pas à faire des sous, les gère dis-je donc comme des entreprises.
Si on avait à faire le profil psychologique de nos damnés élus on y trouverait des constats de psychopathologies certaines.
Et là Mario qui nous dit qu'on est "prêt à payer" pour se faire soigner
JAMAIS!!!!!!! O JAMAIS
Ce serait trop immoral.
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