vendredi 14 novembre 2008
L'inspiration beige
J'ai profité de mon amour pour l'automne et de ma journée de congé pour prendre une longue marche ce matin.
Ce qui me frappe encore c'est que dans mon quartier il n'y a que des pancartes de libéraux. Une femme, qui aurait remplacé le vieil homme au visage de corruption qui y étais aux dernières élections provinciales. Homme qui, bien entendu mafia oblige, avait été élu par mon quartier. Plusieurs des pancartes ont été vandalisées par les ados attardés du coin depuis dix jours. Pas mal ont été carrément arrachées. Faut marcher longtemps avant d'en trouver. Un étranger pourrait ne pas croire que nous sommes en élections. Scolaires peut-être, mais pas Provinciales. Des poteaux aussi dégarnis que les arbres le sont de leurs feuilles.
Je crois personellement que plusieurs pancartes ont été arrachées par des adultes. Par dégoût. Par moutarde au nez. Le cynisme a atteint des sommets inégalés et souhaitons inégalables.
Sur le grand Boulevard plus bas quelques pancartes de Pauline. Ça laisse croire à un duel de femmes dans mon secteur mais non, Pauline ne se présente pas dans mon coin. Du moins pas à ce que je sache. Les deux partis d'oppositions sont si désorganisés qu'ont dirait les Canadiens de Montréal dans leur match d'hier contre Boston. Sont nulles part!!!
C'est assez hallucinant de voir les trois...les trois...je ne peux pas les appeller leaders, encore moins chef...apepplons-les trois gérants de caisse impopulaire puisque ce serait approprié ici; C'est complètement hallucinant dis-je de voir les trois gérants jouer les agaces avec pleins de promesses aux chiffres magiques alors que la nouvelle suivante au bulletin de nouvelles nous dis qu'au contraire l'argent se fait rare.
Et pas juste ici, partout dans le monde.
Que de double messages!...
Aucun Achat Requis moyennant un versement sans frais.
Je lisais cette semaine une brochure qui invitait mon fils à trois sessions de ski "gratuites". Trois journées de ski tout à fait "gratuitement". Écrit en lettre ballounes. Les mots "gratuits" et ses dériivés apparaissent 5 fois dans la brochure avant le point numéro 8 qui stipule "...que si le chèque envoyé est sans fond, des frais de pénalités de 25$ seront imposés au demandeur..."...
Pardon?
Qu'es-ce que je paierais de gratuit? Qu'es-ce que c'est que ses doubles-signes?
J'ai l'impression que c'est un peu ça aussi la campagne électorale actuelle. Des gens incapables de lire l'humeur de leur peuple. Des politiciens disjonctés.
Trois choristes qui nous chantent Star Académie alors que le public demande Alfa Roccoco,Karkwa ou même Robert Charlebois si il le faut.
Tant que ça inspire bordel!
Et l'inspiration ça se puise partout.
Suffit de regarder la publicité qui nous invite à voter.
Elle est splendide (mais introuvable sur le web actuellement).
Comment être si chic dans la livraison du rappel de notre devoir de voter et être si "botcheux" dans le déploiement du menu?
Notre campagne éléctorale c'est une enseigne de restaurant soignée, avec un intérieur de cantine.
Et qu'est-ce qu'on a pas faim. Pas de ça en tout cas.
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