mardi 20 octobre 2009
Victime(s)
"Bonjour monsieur, êtes vous victime de quelque chose?"
C'est feu Dédé Fortin, victime de sa propre dégénération mentale, qui ironisait ainsi à la toute fin de l'une de ses chansons en empruntant le timbre de voix de Michel Chartrand.
C'est vrai que Chartrand a toujours été prêt à ruer dans les brancards pour bien des choses. Il est l'incarnation même d'être contre quelque chose. Mais la critique des Co-Locs visaient plutôt l'approche des journalistes toujours prêt à venir "constater l'état du desespoir".
En ce moment on a deux livres qui viennent de sortir sur les tablettes. Deux anciens joueurs de hockey ont publié des livres inspirés de leur expérience de hockeyeur.
Theoren Fleury a avoué avoir été agréssé sexuellement par un ancien entraineur dans son autobiographie Playing With Fire. Ceci expliquant cela, Fleury, malgré une brillante première partie de carrière a sombré dans l'alcoolisme et l'absorbtion sévère de narcotique dans la seconde partie de sa carrière. Soit à partir du moment où les rumeurs de ce qu'il vient de révéler ont commencé à circuler.
Il n'était alors pas prêt à faire face à la musique. Après avoir tenté un retour dans la LNH cette année et finalement avoir été retranché par l'équipe qui l'avais mis au monde, les Flames de Calgary, Fleury a témoigné de l'horreur de son passé.
Il sort ce livre sur le distinct parcours de sa vie tout en faisant une tournée de promotion.
Je dois avouer qu'il est remarquable.
Il dit encore ce matin qu'il n'est plus une victime.
Cette semaine, au Québec, une approche différente dans un autre sujet de hockey.
Robert Sirois, ancien de la LNH dans les années 70 et 80 avec les Flyers de Philadelphie et les Capitals de Washinton sort un livre qui dit absolument le contraire. Il raconte, chiffres à l'appui, que les Québécois francophones sont victimes de discriminations depuis les années 70.
Bon.
Et les femmes sont sous représentée au gouvernement.
Et les minorités ethniques sont brimés dès le processus d'entrevue
et que les handicapés gnagnagna...
Je vais me retenir de dire ce que j'en passe car les gros mots sales vont prédominer.
Tout ce que je me contenterai de dire c'est que les joueurs de la LNH seront choisis si ils sont BONS. Sinon les dépisteurs sont d'incompétents morons.
Peut-être que ce livre le souligne à double-trait et le prouve par 10. Que les dépisteurs sont d'incompétents morons.
So be it. Les plus forts mentalement s'en sortiront pareil et se rendront là où Maxime Talbot , Ian Lapperrière, Maxime Lapierre ou Eric Bélanger sévissent.
Les Québécois ne sont pas plus victimes de discrimnation que les Russes, les Tchèques, les Finlandais ou quiconque ne parle pas la langue de la LNH: l'anglais.
La seule vraie langue dans cette ligue devraient être la langue du hockey.
Le reste on s'en balance.
Le livre de Sirois fera beaucoup plus de tort aux futurs Québécois dans la LNH si ils se présentent déjà en victime avant même de donner ses premiers coups de patins dans la ligue.
Ce livre pose le Québécois dans les mêmes dispositions que l'africain qui garde ses accusations de racisme toutes prêtes des fois que son gérant de banque ne le décide non solvable pour un prêt.
Belle attitude de perdant, oui.
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1 commentaire:
Tout à fait d'accord avec vous cependant, cela n'arrêtera pas d'ici demain, certaines personnes font beaucoup trop d'argent avec la victimisation.
Cependant, je me réjouis à chaque fois qu'on constate qu'une personne qui se vautre dans la victimisation aigue afin de faire une passe de cash mord la poussière avec son livre. Ne pensons qu'aux livres invendus de Julie Couillard et Sophie Chiasson qui mis bout à bout font facilement le tour de la terre.
Fort heureusement, ces livres sont très utiles pour faire des tables, des meubles et des chaises en livre, rehausser les écrans d'ordinateur et faire de l'excellent papier pour débuter un feu. Ce sont toutes des excellentes nouvelles à mon humble avis...
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