mercredi 7 octobre 2009
Peut-être que oui, peut-être que non, ça se peut que ça dépende...
Ce n'est pas Ninon Ouimet et son incapacité à prendre des décisions qui adresse ceci.
C'est le cerveau de Barrack.
La lune de miel est vraiment finie entre le petit gars d'Hawaii et la population des États-Unis.
Les grandes oreilles du beau brun semblent vouloir écouter tout le monde et son frère et le bon Barrack navigue le pied sur l'accélérateur et l'autre sur le frein. La pression sur le bonhomme était inégalée, il fallait bien s'attendre à une petite débarque en chaloupe. Mais assiste-t-on à une noyade?
Je ne crois pas.
Barrack patrouille la route avec dans son rétroviseur les sondages. IL ne veut tellement pas déplaire à quiconque, tellement ne pas dégonfler la balloune qu'il finit par déplaire à tout le monde en ne mettant pas les cullottes qui sont les siennes. Mais c'est qu'il les porte les culottes.
De prudentes culottes.
Les États-Unis ne sont pas familliers avec la prudence. Les chroniqueurs des États-Unis se demandent si le président a le courage de prendre les décisions qui s’imposent pour gagner une guerre impopulaire. Dans le cadre du débat sur la santé il doit cesser de rechercher la bipartisanerie et mettre son pied à terre. Ce qui est bon dans sa gestion c'est que cela tranche avec le côté unilatéral de l'administration précédente. C'est beaucoup plus nuancé comme approche. Trop?
Il fait plutôt preuve de courage en affirmant que son pays s’est trompé et de battre en retraite pour éviter des pertes de vies inutiles, alors qu’il serait si politiquement simple pour Obama de continuer à envoyer des soldats là bas, utilisant le tout pour renforcer l’image de dur à cuir qu’il doit cultiver auprès de l’électorat américain.
Je ne suis pas prêt a dire qu'Obama n'a pas de colonne vertébrale mais je crois qu'il devra durcir ses positions quand même.
Il devra (comme il l'avait déjà laissé sous-entendre) s'éloigner des lobbies de toutes sortes qui briment son autonomie et gêrent leur propre agenda. Du même coup il devra mettre fin à la cupidité des banquiers et de Wall Street. Pour mettre de
l'avant la réforme sur la santé il n'aura pas le choix de toute facon car le débat est stérile. En politique internationale il devra aussi prendre position sur des dossiers qui pourrissent.
Puisque la lune de miel est terminée c'est l'heure de passer aux actes.
Sur la santé, Obama s’est attaqué à des gros intérêts. Il a dû reculer. C'était maladroit à l'approche et au recul. Sur l’Afghanistan, Obama est coincé. IL semble choisir la voie du compromis.
C’est certain que la méthode du compromis est moins spectaculaire et qu’elle ne satisfait pas la plèble en quête d’un “Cheuf”, mais l’histoire nous apprend que les bullies (Hitler, Staline, Napoléon, Jules César, Alexandre) ont tous fini par s’autodétruire ou à faire tuer plus qu’ils ont sauvé, alors que les réformateurs et les conciliants (Marc-Aurèle, Roosevelt, Gandhi) sont restés dans la postérité comme des hommes qui ont fait avancer le monde.
Espérons que nous ne sommes pas tous tombé en amour avec un concept quand Obama a été élu tel un jeune couple tombe en amour avec l'idée de se souhaiter des jumeaux ou qu'un ado tombe en amour avec "l'amour".
Souhaitons que si Barrack prends son temps pour prendre ses décisions ce n'est pas parce qu'il ne choisit pas mais bien parce qu'il réfléchit.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire