vendredi 9 octobre 2009

Une histoire de crapauds


"Vous avez le goût que je vous raconte une histoire?..."

C'est comme ça que ça a commencé. En fait pas tout à fait mais pour le public c'est comme ça que ça a commencé.

Le public a ri parce que David Letterman est un homme très drôle. Il dit même des choses des fois qui ne le sont pas mais comme c'est lui qui les dit on rit quand même. Il est le type de gars dont on rigole de son simple regard car on anticipe le mot d'esprit qui viendra faire craquer la foule.

Mais là l'histoire n'avait rien de drôle. Letterman a raconté le 1er octobre avoir trompé sa femme peu de temps avant qu'il ne se marie, avec du personnel de son équipe de tournage. Il s'est mis à nu très sobrement, avec quelques pointes d'humour quand même quand son show le commande et que c'est aussi dans sa nature, et il a raconté sa mésaventure.

Ce que ceci a mis en lumière c'est que l'homme est sexuellement faillible. Mais ça on s,en doutait déjà. De Jésus-Christ à nos jours les hommes ont toujours eu le radar plutôt aiguisé. Depuis autant de temps, les femmes ont été attirées par les hommes de pouvoir.

Power is sexy.

Sinon comment expliquer les 200 maitresses du petit gros Bill Clinton?

Ce que l'on s'étonne toujours de découvrir toutefois c'est la petite vermine, le loser, le Vincent Lacroix au coeur de tout ça. Car cette histoire d'infidèlité en est une aussi de chantage. De la part d'un ex-producteur de l'émission 48 Hours qui menaçait de rapporter les faits exposés par son ex à lui. Cet "ex" gars dans le coup, tentait de sucer 2 millions à l'animateur de talk show numéro un aux États-Unis. Ça en fait des "ex", ça.

Letterman lui a servi un faux chèque de 2 millions et le crotté (le second de cette histoire, c'est selon)s'est fait coincé pour extorsion. Accusation auquel il a plaidé non-coupable.

Un peu plus tard cette semaine Letterman est revenu sur le sujet afin de préciser justement qu'il ne reviendrait plus jamais sur le sujet. Que le rests appartenait à lui, ses proches et surtout sa femme. Il leur appartiens de réparer les pots cassés. Des pots très publiquement cassés.

Dans cette histoire pas super catholique, Letterman s'en est très bien sorti. On oubli presque qu'il a joué du gouret dans les draps du diable. Là-dessus Letterman a été magistral. Il aurait pu donner des cours à Clinton dans l'épisode Lewinsky.


Des coureurs de jupons il y en aura toujours, tant que les jupons mordent à l'hameçon.

Ce qui reste frappant dans ses pseudos-scandales ce sont les crapules qui pullulent derrière la scène. On se croirait dans un aréna de Duvernay.

C'est ça qui est puant beaucoup plus que la fidélité croche d'un chaud lapin.

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