mercredi 7 octobre 2009

Planet goon.


La ligue Nationale de Hockey est une ligue professionelle de sport admirable à bien des égards.

Elle est aussi un sérieux handicap à la condition humaine.

Il y a dans cette ligue 30 équipes de 23 joueurs, presque 700 joueurs. Plusieurs 2 watts, quelques passionnés, de sympathique gaillards, de rares génies.

Il y a une erreur.
Le numéro 44 des Red Wings de Détroit.
Numéro 7 l'an dernier à Calgary
et numréo 4 l'autre année avant à Anaheim.

C'est que personne ne devrait être associé à cette merde alors on ne le garde pas trop longtemps au sein d'un club. Il s'appelle Todd Bertuzzi et sa présence dans la ligue discrédite toute forme d'application intelligente de règlements cohérents.

Revenons dans le temps. Steve Moore de l'Avalanche du Colorado applique une mise-en-échec "limite" sur le joueur étoile Markus Naslund des Canucks de Vancouver. Les arbitres n'appellent pas de pénalités car bien franchement aucune n'aurait dû être appellée. Le 2 watts d'Instructeur des Canucks est l'ancien instructeur de l'Avalanche, Marc Crawford. Il connait bien le joueur qui a mis en échec sa vedette puisqu'il l'a coaché l'année précédente. Il est outré le fait savoir à tous et chacun qui daigne placer un micro sous son nez. Il est évident que lors du prochain affrontement entre les deux clubs la tête de Moore sera mise-à-prix. Selon Bertuzzi (qui évolue alors pour les Canucks) le numéro de Steeve Moore était bien en évidence sur la tableau dans le vestiaire au match suivant entre les deux clubs et les mots de Crawford ont été simples "You all know who to aim for".

On a effectivement cherché noise à Steve Moore pendant tout le match suivant. Moore a fui la controverse et gardé ses distances. Bertuzzi, avec le génie d'un babouin en rut a courageusement attaqué Moore par derrière, lui a brisé le cou et l'a carrément mis en morceau une fois que l'autre était inconscient.

Moore n'a plus jamais joué dans la ligue nationale de hockey. Bertuzzi, lui, a pleuré des larmes de crocodile, a prétendu défiant toute intelligence sur la planète terre que "Ce n'était pas ce qu'il avait l'intention de faire" et a été suspendu pour le reste de la saison qui s'achevait de toute façon.

On a parlé de le suspendre pour la saison suivante mais comme le hasard a voulu qu'il n'y ait pas de saison suivante pour cause de grève, Bertuzzi n'a pas réèllement été puni. Pire! il est revenu dans la ligue et y joue encore aussi brutalement alors que Moore n'y jouera plus jamais.

Quand vient le temps d'expliquer ceci à ses enfants force est d'admettre qu'être une grosse brute épaisse, un bully, un gars qui répond à la mission de son instructeur qui souhaite péter la gueule en sang à son prochain et de tuer son avenir, c'est correct.

NHL, Army same fight.

Tout le monde a vu les images disgracieuses de Roy minus et de son paternel lui donnant sa bénédiction. Bien que Bobby Nadeau eût été un peu lunaire de ne pas réagir du tout au singe qui se ruait sur lui, les gestes de Jonathan Roy étaient sévèrement réprimandable. Roy a été suspendu mais sa carrière sentait la fin de toute façon.
Le jeune Roy se destinait à une carrière de chanteur pop.

Une carrière Internationale.

Voilà qu'on aurait pu lui donner le coup de pied au cul qu'il méritait en lui infligeant une plaie à vie aux frontières du Canada.

Pas une cicatrice juste un bâton dans les roues, une emmerde pour lui rappeller à quel point il est une merde.

Mais non.

Suivant ENCORE une logique qui semble inébranlable uniquement dans l'univers du hockey, le nabot mental s'en tire. Et la victime aura de belles images de lui mangeant une volée pour rien à léguer à ses enfants.

Peut-être sur un nouveau montage d'une chanson de Jonathan Roy toutefois.

Absolution inconditionelle...
Gilbert Rozon a eu la sienne pour bien pire.

No full moon
Just full goon

L'avenir est aux goons les enfants.

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