mercredi 18 novembre 2009
Crépuscule
J'ai fini mon deuxième livre ce mercredi sous les chauds rayons de la plage Mexicaine.
Un livre insupportable, rendu d'autant plus désagréable que notre caméra est partie dans une vague qui est venue la chercher sous nos chaises pendant que je sacrais contre le livre que j'épluchais.
La caméra est morte. 300$ chez le diable.
Le livre irritant?: Volkswagen Blues. J'ai tenu à me rendre jusqu'au bout mais j'ai profondément détesté. Je croyais avoir entre les mains un émule de Kerouac ou de Henry Miller (tiens Miller pourquoi n'ai-je pas pensé apporter Miller?), j'avais au contraire un croisé entre Jacques Lacoursière et deux personnages du Da Vinci Code. J'ai revécu toute la haine que j'avais pour les deux personnages principaux quand j'avais vu le film e Ron Howard. Deux nerds dont presque 100% des répliques sont une explication ou un énoncé qui tiens à nous apprendre quelque chose ou à nous en mettre plein la vue. Ce livre a été écrit par un prof d'histoire qui s'ignore et tout le côté "fiction" et "original" tombe horriblement à plat. Sans parler de l'humour forcé ou malhabile.
J'en avais plus à vivre dans le Westfalia de ses deux paumés que ce qu'ils m'ont offert. Une voyage de nerd. Je comprends pourquoi ce livre était un livre imposé pour certains cours de CEGEP. Ça remplaçait un cours d'histoire du Québec.
La vague aurait dû ramasser ce livre, pas notre caméra.
Pas un livre de poche, un livre pwuoche.
Dommage.
En retournant à la chambre porter la caméra assassinée et le livre indigeste j'ai croisé une jeune fille d'à peu près quatorze ans. Elle portait un bikini franchement dérangeant. Elle devait avoir l'un des bassins les plus parfait de l'histoire de l'asymétrie physique et un bas de maillot qui lui entrait si sévèrement sur les deux fesses que ça lui faisait des formes...dérangeantes... Fallait voir tout les hommes autour qui se trouvait une raison pour aller se chercher une liqueur et voir la gamine jouer au ping pong de dos. Rarement autant d'hommes mûrs ne m'ont paru si vulnérable face à une si jeune fille qui dégageait franchement une énergie sexuelle extraordinaireJe n'aurais pas voulu être ses parents. Même mon amoureuse trouvait qu'elle avait tout pour elle.
Comme l'énergie de ses quatorze ans lui commandait de jouer aux poches, au frisbee dans l'ocean, au volleyball de plage, au ping-pong, au suc à la corde de plage, les messieurs ont tous passés un après-midi les lunettes fumées bien ancrées sur le museau. Ne manquant rien de l'action. Elle aurait eût une peau de serpent du nombril à la tête que peu d'hommes ne l'auraient vraiment remarqué. Elle ne jouait pas l'agace du tout (bien que le maillot...), elle avait toute la candeur et la naiveté de son âge.
Vers 16h00, la belle et moi étions aussi bruns que les Mexicains. On avait l'impression de dormir sur des briquettes de barbecue et on en avait plein la calotte du soleil. On errait entre deux verres d'alcool quand on a vu qu'un film était diffusé à la grande salle La Fiesta. On est entré, y avait presque personne, 5 ou 6 tout au plus, le serveur était toujours en train de nous servir. Je crois que nous avions en nous plus d'alcool que de sang. Le film qui débutait était Twilight. Notre petit Monkee de 10 ans, pré-ado, nous avait parlé de ce film et c'est en pensant à lui que nous nous sommes glissés dans la salle sans savoir ce qui nous attendait.
Et bien... on a enfin compris ce qui nous habitait depuis toujours. Le film nous as enfin révélé la nature de notre état.
L'amoureuse et moi sommes des vampires depuis 135 ans.
C'est pas Mongrain ni François Paradis qui nous aurait appris ça!
En quittant le film on a retrouvé la gamine de 14 ans seule aux jeu de dards. Toujours dans son affolant bikini.
L'amoureuse a commencé par son cou, j'ai entamé la fesse droite.
On a eu la dent agile.
Ses parents la cherche toujours.
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1 commentaire:
"L'amoureuse a commencé par son cou, j'ai entamé la fesse droite,
On a eu la dent agile.
Ses parents la cherche toujours."
:D
Comme je vois, vous avez su profiter pleinement de vos vacances.
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