mercredi 4 novembre 2009

Mise en Abîme d'un Danois


Warch Von Chier est Danois.

Comme dans "Gros chien un peu bête". Comme dans issu du Danemark aussi.

Ses parents étaient nudistes et considérait la disicipline des enfants comme une action réactionnaire qui allait à l'encontre de leurs valeurs. Warch Von Chier faisait donc pas mal ce qu'il voulait sans obsctacles. À l'âge de 11 ans il a eu de ses parents une caméra super 8 qui l'a poussé à vouloir étudier en cinéma. Ce qu'il a fait. Il a gradué en 1983 et s'est tout de suite attaqué à une trilogie valorisant l'europe mais surtout une série dont le héros serait le réalisateur lui-même et les moyens techniques de ses films. Trouvailles techniques fort admirables et intéressantes de surcroît rendant hommage au surréalisme Allemand et au cinéma de Von Stroheim.

Son premier long-métrage en 1984 l'a primé au festival de Cannes, rien de moins. De quoi gonfler un égo déjà facilement enflable. Trois ans plus tard il se mettait lui-même et son scénariste en scène dans un film de science-fiction racontant entre autre l'histoire d'un réalisateur et d'un scénariste travaillant sur...le film que nous regardons. Un brin schyzophrénique le film a été mal reçu. 4 ans plus tard il complétait sa trilogie avec un film à nouveau primé à Cannes.

L'égo a refait le plein. Il a fondé avec un ami sa propre maison de production et a réalisé une série télé qui a connu un succès monumental dans son pays et dans le monde ouvrant la porte aux X-Files et autres séries à tendances horrifiantes/surnaturelles.

En 1995, avec un ami réalisateur il fonde un club de jeunes réalisateurs qui ne tourneront que du "vrai". Un strict code d'éthique et de tournage est écrit mais bon...C'est de la technique tout ça, certains le respectent, d'autres en interprête les rêgles à leur manière. Bref c'est radical et sans futur. C'est de la purée pour les artistes rédigé autour de trop de vin, de bière et de fromage tout ça.

Warch en est un artiste.
Un vrai. Avec l'ego d'une cathédrale et la fougue du jeune premier. Mais surtout avec un regard différent et une couleur artistique notable.

Il signe en 1996 un chef d'oeuvre visuel. Son actrice écossaise est nominée aux oscars, son film gagne le grand prix du festival de Cannes, trois prix aux Europeans films Awards, le 1997 British Academy of film and Television Arts Award, Le prix National des critiques et son actrice gagne le prix de la meilleure actrice aux European Awards.

Actrice qui a dû se livrer à beaucoup de nudité dans une mise en abîme fort exigeante. Chapeau à cette actrice. Warch Von Chier prend goût au sexe sur écran et sa maison produit trois films pronos hardcore en trois ans et un quatrième en 2005. Il tourne ensuite un film où les gens sont majoritairement nus et où le sexe est vrai (suivant les règles de son manifeste des années auparavant).

En 2000 il tourne une épouvantable comédie musicale bien reçue par la critique à travers le monde. Encore une fois son personnage féminin, jouée par une chanteuse populaire, s'auto-détruit dans le film. Il tourne trois ans plus tard une fantaisie technique de documentaire et la même année le premier volet de sa trilogie tournée aux États-Unis. Une merde sur l'intolérance où les décors sont imaginés et où une belle rousse est violée avant de mettre le feu à la ville.

Il tourne 2 ans plus tard la suite avec une autre rousse un peu plus jeune mais toujours très jolie encore une fois dans un décor majoritairement imaginé. Une technique de théâtre rarement utilisé au cinéma.

Entre autre parce que ça devient du cinémoche.

À nouveau la principale protagoniste a la vie dure dans ce drame racial raté.

Les accusations justifiées de mysoginie ont commencé à fusé. Le cinéma est un bon refuge our ce type de trait caractériel et le public n'est pas dupe, il voit bien que ce danois mord du mollet féminin.

Il sort cette année un insupportable film d'horreur racontant l'histoire d'un couple qui s'installe dans une maison retirée et assiste à des événements inquiétants suite à la mort de leur enfant. Insoutenable film dont un spectateur en est mort en faisant une crise cardiaque dans le public en Europe.

Mise en abîme encore. Mysoginie toujours.

Warch est devenu frais chié.

Comme une liqueur dégazéifiée:imbuvable.

Dommage, y avait un artiste au début.

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